25/12/2011

mhhh Noël

Joyeux Noël?

En ces périodes de fêtes, rares sont les concerts, alors on tente de s'occuper... En dehors des activités en famille, le glandage sur internet est une pratique de très haut niveau. C'est pourquoi je vous propose un blog bien trash, bien décalé mais tellement drôle: Mal Faits de Olivier Texier. http://otexier.blogspot.com/
Il travaille aussi avec le mensuel Psykopat, et collabore dans tout un tas de projets très intéressants. Pensez à y faire un tour, ça vaut le détour.

18/12/2011

Skip The Use (Review)

Ce n'est donc pas à l'Etage comme nous l'avions annoncé, mais dans la petite salle de l'Ubu que nous sommes allez écouter la fin de tourné de l'EP Sound From The Shadow des Skip The Use.

Mais commençons par le commencement, c'est Nagnagnag qui ouvrait le bal avec leur pop/rock sympathique, je ne m'attendais à rien de bien exceptionnel ( ah, les préjugés. ) et bien que certaine mélodie n'avait rien de surprenant et que les dialogues chantés de voix d'homme et de femme pouvait avoir un coté un peu trop « kitch » qui aurait pu faire fuir les âmes sensibles, le tableau ne fût pas si noir que cela. Le batteur notamment était d'une propreté et d'une énergie qu'on ne voit malheureusement qu'assez rarement. La basse n'était pas en reste avec quelques riffs qui groovaient bien comme il le faut. La salle de l'Ubu n'était que peu remplie et le public ne bougeait pas trop. Quelques sourire sur les visages nous faisaient comprendre que, tout de même, les porteurs de ses sourires appréciaient. Un solo final du lead guitar assez intéressant, et rideau. Une prestation sympathique en somme.

C'est donc quand les Nagnagnag sont parti que la majeure partie du public est arrivée, pas très sympa tout ça, mais bon, qu'est ce que vous voulez ?
La salle se remplit, on se retrouve avec un public plus jeune et plus virulent. On notera quand même que l'ambiance est assez éclectique, mêlée de ceux qui viennent du punk et qui suivaient Carving, l'ancien projet des membres de Skip The Use, et ceux qui viennent plutôt du Pop rock actuel. C'est un pari réussi pour Matt Bastard et ses acolytes, ils ont réuni des auditeurs issus de différents milieux musicaux, ce qui n'est pas toujours évident ! La foule se chauffe très vite, dès que les premières notes retentissent, ça décolle vraiment rapidement, ils ont la pêche ce soir, et ça se ressent ! Wahou, belle claque! Difficile de rester inerte dans une ambiance comme celle-la, les jolies filles remuent la tête, le sourire aux lèvres, tandis que les mâles, ici présents pour se défouler, ne se gênent pas pour le faire. Ca pogotte vite et bien, et l'humeur reste bonne  quand même. Cool. Les morceaux sont ponctués de quelque blagues, en tout cas ils ont la grande forme et ils sont là pour tout emporter, ils s'éclatent sur scène, et nous emportent dans leur élan d'adrénaline. Leur son reste nickel, mieux que sur le CD diront même certains. De toute façon, mieux vaut ne pas se leurrer, Skip The Use est un groupe fait pour le live et qui prend toute son ampleur en face à face avec leur public. On en ressortira bien fatigué après avoir pris un bain de foule tout de même revigorant et plein de bonnes énergies. Les concerts comme ceux-ci sont rares et si vous voulez passer un bon moment dans une ambiance détendue bien que bouillonnante, ne ratez pas cette formation, elle s'imprime dans votre mémoire pour un bon moment tout en laissant un arrière goût de pas assez, on en redemande!


Interview de Matt Bastard:


WASHE. 

01/12/2011

Soirée du 1er Décembre à la bascule.

     Ce jeudi premier décembre, le bar de la bascule dans lequel nous avons déjà passé de très bons moments,(l'expo zappa; the winter family), recevait le groupe Otto et le guitariste Thomas le Corre. (ici vidéo pas de nous)

   "Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques.         C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.

    Quelques instant après le départ de Mr le Corre, débarquent sur scène les membres de Otto visiblement motivés pour en découdre sérieusement. Si l'affiche décrivait la formation comme du "blues voodoo post indus" j'ai plus entendu pour ma part, du grunge expérimental pré apocalyptique. Leurs énergies plutôt négatives se mêlent parfaitement avec les projections un peu glauques (mouches écrasés sur un fond de couleurs passés, images grisâtres animés par quelques couleurs criardes..) qu'un "technicien d'ambiance" situé au fond de la salle dispose avec soin sur un rétroprojo sans douté récupéré dans le débarras d'une salle de math d'un collège ou même d'un lycée ayant décidé de passer à la nouvelle technologie. Mais l'engin d'une autre époque se marie vraiment bien avec le groupe que je sens nostalgique d'une certaine période que je situerais entre 1977 à Londres et 1994 à Seattle. Le guitariste fait crier sa Telecaster tout autant que ses cordes vocales et gère pas moins de 15 pédales d'effets modifiants sa propre voix et celle de sa guitare. Le bassiste un peu perdu, fait des sons pour le moins étranges en tapant et grattant les cordes de son instrument, tandis que la batteur a eu l'idée de rajouter à son kit de batterie de surprenants rajouts, un tom en Taule par exemple.. L'ensemble parvient à être assez cohérent dans son incohérence. Je pense forcément à Nirvana (surtout à l'album bleach) devant ce trio puissant au chanteur blond aux cheveux long yeux bleus et chemise de bucheron. Mais si on à déjà tous vu mille minablement mauvaises reprises de ce groupe mythique, Otto fait sa route différemment et puise son inspiration partout et nulle part, son énergie dans les trip(e)s et fait irradier sa puissance (peut être d'une façon un peu brouillon certes mais au moins ils dégagent quelque chose de fort.)
  Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.

29/11/2011

The Decline ! + 1969 Club au bar'hic le mercredi 23 novembre 2011


Mercredi soir, c'est un petit événement qui a lieu au Bar'hic. The Decline !, combo Punk-rock rennais, fête la sortie de son 1er album « Broken Hymn for Beating Heart » en compagnie de 1969 Club. L'occasion de voir ce que donne en live leurs petites perles Punk-rock/Folk !


On débarque dans le bar au moment où The Decline ! commence son set et entame les hostilités avec « Punch in my Head », qui est l'occasion de voir que le groupe est bien en place, servi par un son plus que correct.

The Decline !, malgré son nom, ne fait pas dans le punk californien à roulette façon NOFX mais plutôt dans le registre d'un Social Distortion, voix rauque et ambiance working-class au programme. Et sur scène qu'est ce que ça joue ! Tous les tubes de l'album sont envoyés un par un à un public attentif. Les chœurs sont bien en place, le chanteur a une voix impressionnante et les petites mélodies de guitares rendent l'ensemble fort agréable. La section rythmique n'est pas en reste, avec un batteur à  la frappe bien sentie et des lignes de basse qui vont bien. On sent bien que le groupe passe un palier avec cet album et le public ne s'y trompe pas. Les gorges se déploient et les poings se lèvent dans les premiers rangs sur les refrains fédérateurs de « Concrete » (pour moi Le tube de l'album!), « Always Run » ou encore « Let's get drunk ».

Le concert passe à une vitesse folle et les tubes s’enchaînent. Après une petite pause qui ne trompe personne et un petit vomi pour le batteur (il faut dire que le groupe se désaltère au whisky pur!), on a le droit à un rappel de trois titres dont le dernier sera une reprise de... Social Distortion bien sur !
La bonne cinquantaine de personnes présente (pas mal pour un mercredi soir!) en aura clairement pour son argent, d'autant que la première partie (qu'on a honteusement ratée) était apparemment très cool !


On s'en doutait, mais avec ce concert, on en a la confirmation, The Decline ! a vraiment un potentiel incroyable qui devrait en faire dans un futur très proche un des fer de lance de la scène punk-rock hexagonale. On a assisté  à un super concert et on vous conseille fortement d'aller jeter une oreille sur l'album, qui se place facilement dans mon top 3 des productions punk-rock français de cette année !


L'album est écoutable: ici
pour les amateurs de facebook: c'est ici

Broken Hymn For Beating Heart est sortie sur Can I Say Records, Rural Muzik, Carnage Records, Dirty Guys Rocks, Artyzanal Prod, Zone Onze Records 

Hugo pour faded Gecko.

22/11/2011

The missing season et the pinback à l'antipode.

Le 23 Novembre soit un mardi soir, le groupe The missing season jouait à l'antipode à Rennes, en première partie d'un groupe venant tout droit de San Diego: The pinback et avec JP incoporated en transition.

    Nous arrivons pendant le set des Bretons alors que la salle est bien remplie. Environ 200 personnes sont amassés devant la scène. (On estime à 250-258 le nombre de gens ayants fait le déplacement.)
C'est donc une belle foule qui assiste au set mélancolique du quatuor Rennais, une foule qui semble d'ailleurs bien apprécier leur musique, tirant dans le blues et la pop principalement. La prestation me fait inévitablement penser à crosby still nash and young en acoustique. Mais si ils ont du Young ou encore du Pajo (David) voir un coté Simon & Garfunkel dans leur jeu, ils y mettent également leur touche personnelle, et contrairement à ce que peu faire penser une écoute furtive sur le net, ils ne font pas qu'une lente performance acoustique; et alors qu'on pourrait craindre de s'ennuyer lors de certains passages, la bande de "the missing season" a la bonne idée de corser les choses à coup de guitares distordues et d'efficaces breaks de batterie. L'ambiance alterne donc entre les longs moments planant lors desquels les voix sont mises en avant, et les plus courtes, mais intenses cassures ou dominent les larsen et un sentiment d'une grande puissance bien maitrisée. Chapeau bas donc, pour ce jeune groupe qui tape un grand coup avec la sortie de son deuxième album: To the fire.


   C'est maintenant au tour du surprenant one man show "JP incorporated" en tourné internationale avec The Pinback. Et avant l'arrivée surprenante de notre hôte, nous ne savions à quoi nous attendre si ce n'est que la durée du spectacle était estimée à 40 minutes.
Au bout d'un petit quart d'heure de pause et un sandwich plus tard, on voit débouler un homme d'une petite trentaine d'année portant une fausse barbe (devinez laquelle des image c'est, car vous n'aurez pas d'autres indications!) L'énergumène lance alors des vidéos rétroprojectées et nous entraine dans son monde délirant. Imitant un présentateur télé ringard au possible, présentateur d'émission du genre télé achat où S comme son... Vous voyez le style! L'ami n'a peur de rien et il sait que le ridicule ne tue pas: il se dandine, chante faux, invite le public à chanter avec lui etc.. Mais qu'en est il des auditeurs? Certains accrochent d'autres tirent la tronche, c'est quitte ou double. Mais d'une manière générale les efforts désespérés du showman pour faire bouger et sourire la foule.. Ne sont pas récompensé.. Il faut dire que deux ou trois vidéos à la suite c'est amusant mais qu'en manger 40 minutes ça devient vite écœurant, surtout que certaines vidéos sont vraiement moins amusantes que d'autres et même parfois un peu lourdes.. L'acteur venu de l'autre coté de l'océan (et oui quelle poésie) ne gardera sans doute pas un souvenir éternel de son séjour Breton. Nous lui souhaitons tous de même bonne chance pour la suite car sa prestation pourrait être très appréciable si répartie en plusieurs fois. Par tranche de 2 vidéos entre chaque groupe par exemple. Il finit son show avec visiblement moins d'enthousiasme que lors de son arrivée et laisse la place aux Pinback.

     Quelques minutes avant l'arrivée des héros du soir sur les planches de l'antipode, il n'y a plus un chat dehors, la foule c'est rapatriée à l’intérieur afin de ne rien rater du set. Enfin le duo (qui se produit avec un batteur et un ingé son lors des tournées) apparait sur scène, et c'est sous des acclamations qu'ils commencent à faire résonner leur mélodies pop planantes sans plus tarder. Enthousiastes et appliqués, les Américains originaires de San Diego enchantent le public calme mais envouté par l'alchimie formé par la musique et les vidéos projetés sur le mur du fond de la scène. Ces films aux thèmes décalés, qu'ils soient découpages de films, de séries "old scool" (du genre star trek) les images du film proviennent de Dark Star , projections d'illustrations réalisés par les membres du groupe ou encore vidéos amateurs très nian-nian (surtout sur la chanson good to see you), créent une ambiance particulière que la musique seule ne rend pas. C'est donc un groupe qui sait faire du live un spectacle et qui ne cache pas le plaisir qu'il a à se trouver sur scène. Autre point remarquable: le jeu du bassiste (qui fait occasionnellement du synthé); un vrais jeu de guitariste mais qui sonne bien, ce qui n'est pas donné de voir tous les jours! Il utilise de temps en temps un  octaveur, et le son de sa basse accompagne parfaitement, et même enrichit savamment, les rythmiques proposée par l'autre membre du duo, à la guitare électrique.
Les voies entremêles des instruments et des deux chanteurs ne peuvent laisser indifférents des amateurs de pop rock, surtout quand on prend le temps de rentrer dans leur monde qui, au fil des chansons et des bières ingurgités par le gratteu, passe d'une pop douce et plante à un rock soutenu qui n'en demeure pas moins mélodieux. 
    En conclusion cette soirée se déroule très agréablement. On pourrait reprocher aux Pinback de mettre un peu en retrait leur ingénieur son qui pourtant balance efficacement des samples de piano et à l'organisation de nous avoir mentit sur l'heure du dernier bus (00H20 alors que le dernier bus était en réalité à 00H10), ce qui nous a tout de même permit de nous relater la soirée en rentrant à pied, on ne leur en tiendra donc pas rigueur. Merci à eux!
Ours.

20/11/2011

The Winter family

    Le 2o Novembre à la Bascule jouait le duo "the winter family" le Week-end précédent ayant été chargé, nous n'avions eu le temps de nous renseigner à propos du groupe, c'est donc en toute ignorance que nous nous rendons au sympathique bar de la bascule.

    "La première chose qui m'a frappée était le nombre de gens dans le bar, pourtant pas si grand que ça, une quarantaine de personnes était présente et paraissait totalement happée par la musique envoutante dégagée par les deux artistes qui avaient débuté leur concert une vingtaine de minutes avant notre arrivée. Nous nous glissons à l'intérieur ou règne une ambiance fiévreuse pas désagréable. Certains spectateurs sont assis directement par terre mais la plupart demeurent debout ce qui nous empêche de bien discerner les créateurs de ces sonorités si particulières, dommage. Tous les auditeurs sont captivés par les vibrations et je me laisse à mon tour emporter par la mélodie lente et mystique, bercé par le chant de l'élément féminin du duo: l'israélienne Ruth Rosenthal. Elle déclame ses textes soit en hébreu soit en anglais et est elle aussi emporté par l'énergie sonore dont elle est pourtant responsable. La scène me rappelle la façon dont est rendue The end dans le film "THE DOORS" (à partir du moment ou on voit leur performance). Ça peut vous donner une petite image bien que le concert ait été beaucoup plus intimiste. Leur musique fait penser à un mélange des chansons les plus planantes des pink floyd, où des doors, des Velvet underground, avec également quelques éléments des joy division. Pendant plus d'une quarantaines de minutes le duo nous fait voyager sur des lentes mélopée aux accents excentriques et énervés. La formation orgue et chants portés par une batterie minimaliste mais surprenante était agrémentée de bandes sonores et de quelques passages d'harmonium indien.  Mais un grand bravo à cette formation qui a, et c'est bien trop rare aujourd'hui, une vraie identité musicale. Ils nous ont fait passer un très bon moment, merci à eux pour cette rencontre et pour leur innovation artistique."
Ours.

19/11/2011

Soirée dub connection à Brest!

   Imaginez mon plaisir lorsque j'ai découvert par hasard ô merveille! Délicatement posée sur le comptoir de mon bar préféré, une pile de flyers annonçant la prochaine soirée "Dub Connection" au Vauban. Ayant malheureusement manqué la précédente édition, ce que je ne me pardonne toujours pas, je ne pouvais pas passer à côté de celle-là, d'autant plus que l'affiche était extrêmement attractive : The Disciples (UK), Uptown Rebel (Bordeaux - FR), The Blackstarliners (BZH) et Garden Master (BZH). C'est donc plein d'enthousiasme et d'impatience que je me suis rendu ce Vendredi 11 Novembre au cabaret Vauban.

   La soirée débute avec les bretons de The Blackstarliners. Une formation live, composé d'un machiniste, d'un percussionniste et d'une chanteuse, ces trois acteurs nous on fait découvrir leur dub mélodieux, et parfois envoutant. Il ne leur a pas fallu longtemps pour faire réagir le public tout de suite emporté dans la danse offerte par les basses planantes. La voix de Sistanice se cale particulièrement bien sur le rythme, donnant plus de pêche aux sons du selecta. L'unique point négatif que l'on pourrait relever de leur performance, sont les percus ou plutôt leur mise en retrait, elles mériteraient plus d'importance selon moi. Vraiment capable de faire danser les foules, nos amis The Blackstarliners ont su honorer leur devise: Dub is Reggae and Reggae is Dub !

   Deuxième trio de la soirée, originaire de Bordeaux: Uptown Rebel nous a proposé une démonstration de dub live très réussie. En effet, tout comme avec leurs confrères des Blackstarliners, ils ont joué leurs morceaux live sur scène, pour notre plus grand plaisir, sachant magistralement mêler le reggae aux sonorités roots avec la musique électronique, le tout mixé en direct et accompagné d'un saxophone et d'une basse puissante. Le public en sors ravi, même les plus frigides et dubitatifs face aux bonnes vibes ont quittés leur perchoir pour venir animer la piste. Alors que les Bordelais s’apprêtaient à terminer leur show, faute de temps; la régie leur a accordé un dernier morceau.Et grâce à cette bonne action, nous nous sommes quittés sur une superbe reprise dub de "Lively Up Yourself" de notre cher et tendre Bobby.

     Les têtes d'affiche, The Disciples feat Jonah Dan, ont été à la hauteur de leur réputation. Venus tout droit de Londres - UK, The Disciples nous ont proposés un dub lourd et puissant comme l'on s'y attendait. S'ils s'appellent Disciples, ce n'est pas pour rien puisqu'ils ont été présenté à la scène londonienne par le grand Jah Shaka. Mettant l'accent sur l'esprit "rencontre" du dub, ils sont à l'origine de nombreuses collaborations avec divers artistes.

     Le petit mot de la fin, ce fut une excellente soirée. Le Vauban étant un lieu très convivial et agréable. Malgré la rareté des soirées Dub Connection organisées (environ 2 chaque année), ce fut une très bonne expérience. A refaire dès que possible ! Merci à tous et à dub & co!
Maltos pour faded gecko.

08/11/2011

Skip The Use à L'Etage à Rennes le 24 Novembre.

Le groupe de rock Lillois mené par Mat Bastard sera à Rennes le 24 Novembre à l’Étage, les entrées sont à partir de 18,80€ et la première partie sera assuré par on ne sait encore qui, on vous tiens au jus quand on en sait plus ! Skip The Use nous jouera donc leur titre issu de l'EP Sound From The Shadow, avec surement des nouveautés qui seront à paraître sur leur prochain album "I Can Be Late" à venir. Nous irons donc voir si le fait d'avoir signé chez Polydor leur est bénéfique ou non !

We've met Ben Patterson !

Errant dans les couloirs de la faculté Rennes 2 à la recherche d'un avenir incertain, c'est par hasard que nous nous sommes retrouvé à la performance de Ben Patterson. Cet artiste m'était encore inconnu et c'est donc sans aucun a priori que nous avons pu découvrir son travail. Notons, biensur, que c'est grâce au Cabinet du Livre d'Artiste que tout ceci a pu être possible. Pour ceux qui ne le savent pas, le Cabinet est un lieu d'exposition et de lecture d'art qui se situe à Rennes 2 donc. 
A notre arriver, la salle est encore vide et seul un vieillard semble préparer quelque chose avec des objets plus ou moins insolite, un mixer, des roses, des rouleaux de papiers, un quadrillage est même installé au sol comme un échiquier géant. Bref, c'est encore impossible pour nous de mettre en lien tous ces éléments. «  Mais que va-t-il donc se passer ? » (ou pour les bilingues BUTWHATTHEFUCKISGOINGTOHAPPENNOW ? ). 

La performance commence plus comme une conférence ou Bertrand Clavez nous explique la biographie de ce cher Ben Patterson. On y apprend qu'il était premier contrebassiste de l'orchestre philharmonique d’Amérique dans les années 50-60 puis il s'exilera à Cologne afin d'être actif sur la scène musicale contemporaine radicale. Il participera au premier festival Fluxus à Wiesbaden (1962) notamment.

S'en suit alors un public sceptique qui ne pose pas vraiment de question, sont-il tous eux aussi de complet ignorant de son travail ?...Peut être aurait il fallut procéder à l'interrogatoire après les performances, cela aurait sûrement été plus productif. Seul quelque énergumène se lance dans un anglais approximatif, mais nous n'en tirerons pas grand-choses.

On entre enfin(!) dans le vif du sujet en commençant par un grand classique : l'Opéra Carmen ! 
Sachez-le, lorsque c'est Monsieur Patterson qui est au commande, ça n'a plus rien de classique, croyez moi ! Ben va nous faire un remix de l'Opéra à sa sauce et il a sa propre recette : un véritable mixer et un dosage unique, moitié eau, moitié rhum et une once de poésie. Une palanquée d'assistant s'avance donc un à un sur la musique, une rose en bouche et la dépose dans le mixer qui les broient au rythme de l'Opéra. Au final Ben va boire le fruit de son travail en prenant tout son temps, salut du public et rideau ! Hum. Intrigant. On aurait aimé goûter en tout cas ! (ne serait ce que pour le rhum... eux, la rose, c'est la rose l'important. )

S'en suit une série de lecture de poème nous invitant à nous remémorer des saveurs, des goûts et des concepts abstrait comme pour nous forcer à sonder notre propre inconscient. Un autre de ces poèmes nous refait découvrir le concept même de la marche en le décomposant au maximum. Puis en nous invitant à le recomposer de plus en plus rapidement jusqu'à que ce soit redevenu naturels. Cela en laissera certain dubitatif, d'autres trouveront ça complètement génial, j'avoue que je fais partie de la seconde catégorie.

La troisième performance s'intitule la marre. Huit assistant se place autour du quadrillage installé au milieu de la salle et lance tour à tour des grenouilles mécaniques dessus. Celle-ci se déplace donc de manière aléatoire et les assistants réagisse en scandant des phrases contextuelles qu'on a l'habitude d'entendre tous les jours. Ces « Pourquoi » «  Bien sûr » «  Que fait il ? » « Attention » se mêle ainsi les uns aux autres en suivant le modèle aléatoire instauré par les grenouilles. C'est pour moi  le reflet des questionnements sans fin que nous pouvons entendre chaque jour de notre vie.

370 FLIES fut sa performance qui m'a le moins touché, peut être car le texte qu'il est censé réciter, pour des raisons techniques du a son noble âge, était enregistré au préalable. Dommage. 
La suite m'a beaucoup plu, ça s’appelait PAPER, et ça consistait en un grand défouloire ou tout le monde déchire du papier et fait explosé des sacs. Sympathique. Comme dans le reste de ces œuvres, le public se doit de participer ( il y est fortement convié en tout cas ! ).  Pendant ce temps la Ben Patterson procède à une autre performance qu'il a fusionner avec PAPER pour le coup. Il joue du synthé avec une pédale loop, mais pas n'importe quelle musique. Il exécute les mélodies correspondant  aux initiales de ses amis en morses. C'est conceptuel, certes, le résultat est intéressant surtout vers la fin quand toutes les mélodies se superposent et résonnent les unes avec les autres.

Comme tout bon artiste, Ben nous garde le meilleur pour la fin, Après avoir installé un joli parterre de fleur et tamisé les lumières, il projette une texture à l'écran : du plâtre en gros plan. (Ouai. Ok. ). Rentré du maestro sur scène accompagné d'une charmante jeune fille qu'il déshabille devant nous et installe allongé sur une table tel une statue. Notre serviteur sort alors deux gros pot de chantier et se met à badigeonner la jolie à la truelle, Carrément. Tel médusa, il l'a transforme en pierre devant nos yeux. Enfin c'est ce que nous pensions jusqu'à ce qu'il se mette à distribuer des baguettes chinoises afin que l'on aille goûter la jeune fille, tout simplement. Et si vous vous posez la question, oui, elle avait bon goût, le goût de la chantilly, assurément ! 

Ben Patterson surprend par ces performances, certes beaucoup plus conceptuelles qu'esthétique, on aime ou on aime pas, mais on  ne peut rester indifférent !

WASHE.

Les presques 15 ans de l'Elaboratoire. (Review)

L'Elaboratoire, centre de contre-culture Rennais par excellence nous proposait un bien long programme pour ses presque 15 ans, de vendredi à dimanche. Trois jours éclectique ou l'on pouvait entendre des sonorités aussi bien rock, reggae, roots, métal, qu'électronique. Ne pouvant être sur les lieux tout au long du week-end, nous avons donc choisi le samedi soir pour nous incruster fi-sa dans ce presque anniversaire prometteur.


Arrivez sur les lieux, le 48 est fermé par quelques barrières nous indiquant que la soirée se passe en face, la rue est remplie par des cages en métal plus ou moins grosses, en plus ou moins bon état, qui on surement servi aux intéressés à accéder au site. Comme les autres fois, le prix se jouait donc au dés, un six et vous deviez raquez la plus grande somme possible (ndlr : 6 euros pour ceux qui ne suivent pas ), mais pour compenser vous aviez la possibilité d’inviter un pote. Un cinq et vous payez le prix que vous vouliez / pouvez. Pour le reste le dé indiquait le prix a payez, point barre. 

Chanceux, le dé tombe sur un, c'est donc pour la modique somme d'un euros (emprunter auparavant ) que nous pouvons rentrer. Un bon gros projecteur balance des clips des artistes élaborantins pour nous mettre dans l'ambiance avant de rentrer sur le site. Sympathique. 

Le bon vieux hangar de la sernam était bien décorée, des visus sur les murs, des bons jeux de lumières dans le plus pur style élabo. Etant sur un terrain vague, le manque de lumière sur les chemins ont permis à certain fétard de se casser joliment la gueule. Oui la "gadousouké" apparemment, c'est pas marrant. Pour ce qui est de notre audition, c'était de la minimal, de la bonne minimal, tout au long de la soirée, pas un truc qui sonne pauvre et plat. Mais bien un mix qui va à l'essentiel, qui te prend par les tripes et qui te retourne comme une crêpe. Ça m'a remué et fait plaisir même s'il y avait plein d'autres choses à voir.

En ce qui concerne l'organisation, une belle buvette était installée, on était d'ailleurs obligé de la traverser pour aller au chapiteau proposant les concerts. Ils nous ont piégé sur ce coup là, on s’arrête donc prendre une pinte et on continue. Un grand feu était installé plus loin, très convivial et très appréciable pour s'asseoir et discutaillé entre ami tout en se réchauffant !

Pour ce qui est des concerts on retiendra en premier lieux le Hop Hop Crew qui nous a bien fait swinger avec sa musique mélangeant influence rom, tzigane et manouche. On apprécie le batteur et sa grande pêche tout au long du set, les guitares mélodiques qui nous font décoller et les voix ensorcelante des chanteuses. De la bonne humeur, des blagues, de la musique humaine et rafraîchissante, ça fait du bien ! 
J’eus aussi le temps d'apprécier quelque bon riffs et rythmique de batterie de Vortex qui semble bien maîtriser leur sujet. Un groupe à revoir pour pouvoir mieux approfondir. Bien évidemment on fête les 15ans de l'Elabo alors on oubli d'aller voir certain groupe et vu l'état d'esprit de la soirée, on a préféré s'allonger sur l'herbe et regarder les nuages.

Le principal étant d'avoir passé une bonne soirée, c'est chose faite, comme souvent avec l'élaboratoire !

WASHE.

07/11/2011

festival mots-zik sous les pins, soirée du 05 Novembre.

      Dans le sympathique bled de Saint Jacut les Pins à coté de Redon, en Morbihan, a eu lieu le festival de Mots zik sous les Pin.  Avec sa programmation  si alléchante  il était hors de question de rater l’évènement. Le deuxième soir, c'était  Billy Ze Kick et les Gamins en folie , Tonton Déon No one is innocent, Jackson ThelemaqueNasser et enfin HK et les Saltimbanks qui étaient au programme.


     "Nous voila donc sur la route de Rennes à Saint Jacut les Pins, dans notre bolide, avalant les kilomètres à toute allure pour rattraper le retard de notre départ, mais c'est tout de même à 20H 30  que nous arrivons sur le site, et rentrons en salle où le prometteur Jackson Télémaque est déjà passé.
En voici tout de même son interview:



Les premières notes qui arrivent à nos oreilles sont celles des Billy Ze Kick qui entament leur hymne "Mangez moi" Mais.. Nous ne pouvons pas assister à leur set car nous avons des interviews sur le feu! On les entame directement avec No one is innocent qui passeront juste après BZK, l'entrevue avec eux est très instructive.
À écouter sans plus attendre:







      La rencontre terminée, on file rejoindre nos amis festivaliers afin de profiter des dernières minutes avec les Gamins en folie, qui, grâce à leur musique festive aux vibrations positives, emballent le public qui lui danse joyeusement, amassé devant la scène. La fin de leur concert certes très propre, mais n'ayant rien d’exceptionnel, marque pour nous le moment de foncer dans les loges afin d'happer HK& les saltimbanques pour un entretien. Le comédien Saïd Toufik et HK nous accueillent chaleureusement et nous traînons un peu avec eux car ils ont beaucoup de choses à dire et que nous sommes du genre curieux.
Que voici:

Les No one ont commencé à sévir, cela s'entend des loges mais on ne peut qu'imaginer l’ampleur du concert car nous faisons étape avec l'artiste ayant ouvert la soirée: Jackson Télémaque. Bien que nous n'ayons pu le voir à l’œuvre, il avait préalablement attiré notre attention . Notre échange avec lui vaut le détour, nous en apprenons un peu plus sur cet étrange personnage que nous souhaiterions voir sur scène promptement, en bref nous passons un bon moment avec lui mais le devoir nous appelle à coup de grosse caisse de riffs électriques fiévreux et de textes saignants.



      No one est sur scène et met le feu, on  réussit à ne louper que le premier 1/4 d'heure, le temps que les festivaliers se mettent en jambe en somme. Malgré la bonne volonté de quelques auditeurs, ça ne pogotte  pas beaucoup, bien que les Parisiens nous aient confié qu'ils ne font jamais les choses à moitié, leur rage est palpable et leur puissance explosive. Ils nous livrent un set comme peu de groupes savent le faire, sans aucune retenue tout en étant très professionnels, l'équipe est soudée, animée par la même énergie, si vous aimez le genre "rock qui cogne" ne les ratez pas, No One est à son apogée, pourvu que ça dure! Leur show se termine par l'habituel "Drugs" , Kémar Gulbenkian, le chanteur, en profite pour inviter le public à monter sur scène et quelques uns y arriveront malgré la réticence musclée de la sécurité. Il n'y aura aucun rappel après leur prestation car les lumières de la salle s'allument et la musique de transition arrive alors que les artistes sont encore sur scène, certains trouvent que c'est dommage, notre avis est plutôt que si les rappels étaient un fort symbole de par le passé, c'est devenu aujourd'hui contractuel, et c'est vraiment déplorable, leur façon systématique qu'ils ont de refuser d’honorer ce qui est devenu une tradition me va donc droit au cœur. 
L'interview de No One Is Innocent:



       Durant l’installation des saltimbanques, nous décidons de faire un tour du parc, et on se rend compte que les organisateurs n'ont pas fait les choses à moitié par rapport à la taille du festi: tout d'abord un groupe de swing- chanson Française, les tonton déon, assurent l'ambiance pendant les transitions, voire durant les concerts, et font danser le public qui adhère complètement et qui se réchauffe à coup de vin rouge très moyen ou de vin chaud appréciable. Viennent ensuite les galettes saucisses préparées sur place servies avec des barquettes de frites biens meilleures que dans la moyenne des rassemblements de ce genre. Et enfin des sanitaires, ô combien importants pour les centaines de festivaliers buvant des centaines de litres de vin et de bières, très très convenables.
   
  Les HK viennent de commencer et cela créé un petit mouvement de foule, les plus jeunes fêtards rentrent en courant pour être aux premières loges tandis que les vétérans choisissent soit d’honorer la boisson pendant encore quelques minutes, soit de suivre leurs jeunes cadets pour assister au show. Obligés, de par l'exercice de notre fonction, d'être partout pour couvrir l’évènement, je laisse à jokoko le soin de découvrir tout le parc et ses drôles d'habitants tandis que je suis les mélomanes à l’intérieur.
Dès le début de leur prestation, on sent que les Ch'ti ont des choses à dire avec leur cœur et qu'ils le feront en musique. La voix est très audible sur un fond instrumental populaire composé d'un accordéon, d'une mandole, d'une guitare et enfin d'une basse-batterie pour tenir le tout.
Mais encore une fois les devoirs journalistiques nous appellent: Billy ze kick est dispo pour une interview, c'est le moment ou jamais, j'attrape Mr J par la manche et en route pour le Backstage comme on dit dans le jargon. L'équipe Rennaise est là et semble épuisée par le concert où peut être plus par la délicieuse bière (ou autre liquide) servie aux artistes méritants bien une telle récompense. (les autres liquides ne semblent pas offerts par l'asso)
C'est donc avec une Billy ze kick distraite que nous discutons pendant une vingtaines d'agréables minutes avant de retourner à nos occupations respectives. 
Le public est très répartit sur l’ensemble du site mais l'assemblé présente devant les Lillois passe un bon moment ou fait très bien semblant. Les messages chantés par les saltimbanques lient d'un lien puissants le cœur des plus jeunes auditeurs qui s'en donnent à de démonstratives effusions de joie et d’amitié, tandis que les générations plus expérimentés emballés elles aussi par l’énergie du groupe et sincérité de leur paroles sourient en dansant sur leur musique festive. Le déjà célèbre titre "on lâche rien" est reprit à l'unisson par la foule. En somme tous le monde passe un bon moment, car si on est plus sensible à l'énergie des No-one et que HK n'est pas à notre goût on peu toujours aller se réconforter au parc en attendant le dernier groupe. 


   Et ce dernier groupe, c'est Nasser, on ne connaissait pas, et nous sommes assez d'accord pour dire que les quelques minutes que nous avons vu nous on... Suffis! En voyant les trois acteurs arriver en costard cravate "BCBG" je suis déjà dubitatif mais pas pour autant sur le départ. Les hurlements hystériques des 14-17ans sur ma droite? Je les mets sur le compte de la fatigue, après une telles soirée, ça va pas être de la soupe quand même! En plus la formation costume exclus, mais l'habit ne fait pas le moine, semble intéressante: une guitare une batterie et des machines, on en aime des groupes dans se genre, comme les X Makeena qui viennent d’arrêter par exemple. C'est peu être une bonne relève! Premières notes .. aîe premier refrain aîe aîe ... fin de la.. chanson?Aîe aîe aîe.. Bon allons prendre l'air on doit pas être dans l'ambiance. C'est de plus l'occasion de recroiser Saïd Toufik qui nous explique que Nasser n'est pas le genre de vibrations qu'il aime bien qu'il soit particulièrement éclectique. Ouf ça ne vient pas de nous, on jette un coup d’œil à la sortie où une foule de festivaliers, préférant sans doute endurer la route et le froid nocturne que .. Bref vous voyez l'idée, on y retourne pour voir, certains semblent adhérer à ces basses hyper lisses, répétitives et dénués de vie, tant mieux pour le groupe. Pour ne pas arranger les choses on n'entend que la machine avec un son insupportable du genre boite de nuit, si vous n'y croyez  pas allez voir! Dans la même catégorie que DJ Zebra, groupe à ne pas aller voir (selon nous). 
Mis à par cet aparté, nous passons une très bonne soirée! Un festival qui mérite largement l'affluence qu'il connait et même mieux vu la grande qualité de l'organisation. On sait déjà que l'an prochain, sauf grosse surprise (la fin du monde est en 2012 donc on sait jamais) l'asso réédite ça. Et on attend la programmation avec impatience!
Ours.

27/10/2011

Interviews!

Et voilà donc nos premières interviews fraîchement mixées:



On commence avec Nico Jones des Tagada au Liberté, lors de la soirée Tam Tam en version courte:

Et en version longue:





Et aussi l'interview mouvementée des Enfants de Morphée, qui étaient à l'Echonova en 1ère partie des Ten Years After:

16/10/2011

Le festival la dent creuse.

La légende raconte qu'au cours des longues nuits glacées d'octobre, dans les contrées reculés de Bretagne, les autochtones s'adonnent à un bien étrange rituel. En effet, ils ont pour coutume de se rassembler dans une salle omnisports d'une petite bourgade (aux qualités acoustiques particulièrement... discutables) pour des fêtes inoubliables -du moins pour ceux qui échappent à l'amnésie. C'est au court de ces interminables soirées que l'on peut assister pour une somme modique, aux concerts de quelques groupes plus ou moins reconnus.

Faded Gecko s'y est immergé pour vous à l'un d'eux: La Dent Creuse à Guéhenno.


"Nous arrivons alors que la bataille a déjà commencé: les anglais de "kill the young" sont déjà passés, et le public, venu en trop petit nombre pour ce début de soirée ne nous offre pas d'écho de leur performance, nous les rencontrerons plus tard, mais ça, on en reparlera. C'est donc pour nous "les hurlements de léo" qui lancent les hostilités, et de quelle manière! Alors que les festivaliers arrivent encore par dizaines, nos artistes captent les regards et les oreilles bien que l'acoustique de l'endroit soit déplorable. Avec leur musique puissante et leur énergie débordante, leurs hurlements se font décidément entendre et sans plus attendre la soirée prend une tournure de fête, l'alcool coule à flot, le froid local entrainant sa consommation, pas la modération.. Mais revenons en aux huit bordelais bordéliques mettant en branle par le biais de leur barouf les badauds bourrés! Ils assurent toujours le coup grâce à leur batterie aux sonorités drum'n'bass, hyper carrée et pas très surprenante mais super efficace, parfaitement sublimée par les cuivres, bien soutenue par les guitares électriques, savamment accompagné par la contrebasse, et sachant faire silence lors des parties chantés. ça nous donne une très bonne cohésion pour groupe original, ce qui n'est pas évident quand on est huit sur scène, vous en conviendrez. Ils sont à l'aise, dans leur élément en ce qui concerne la relation avec le public, c'est fluide, ça donne le sourire et participe à griser les danseurs -pogoteurs venus honorer les vibrations sauvages émises par la bande"
Ours


"On profitera du changement de scène synonyme d'accalmie, pour faire un tour du parc. Pas de stand de prévention (donc pas de bouchons oreilles), pas non plus d'urinoir seulement des cabines, mais bien sur un stand bar interminable de quoi abreuver les celtes avides de boisson.
Quand La Phaze rentre en scène armé de leur légendaire envie d'en découdre la température remonte vite. C'est sûr, le Pungle ça réveil. Le son de la salle ne va pas en s'améliorant puisque les décibels sont encore augmentés. Les aigües deviennent vraiment criards. Voir la Phaze ça fait toujours bien plaisir, même si on les a vu 2 mois plus tôt. Et le chant reste audible. "R.A.S." est toujours d'actualité (chanson sur le danger que représente le retour en force du FN),c'est l'occasion de pogoter avec tout ce qu'on a dans le ventre, de se défouler sans retenue. Sur scène ce n'est pas non-plus la retenue qui prédomine on sent et on sait qu'ils se donnent à fond. Le public continu à se densifier devant les trois agitateurs, mais apparemment pas suffisamment pour subvenir aux besoins de l'association..

C'est dégoulinant de sueur qu'on quitte La Phaze. On tente d'obtenir une interview avec les Hurlements de Léo, malheureusement sur le départ et visiblement déçu du manque d’affluence ou bien fatigués.
On se replis donc sur Arnaud, guitariste de la Phaze pour une sympathique interview qui sera mixée avec celle de Damny que nous avions fait lors du couvre feu (et oui on a du retard).

Ours envoyé en émissaire dans la salle me fait signe que le concert de Deportivo est vraiment mauvais.
"Quand je suis entré, il y avait 40 personnes sur scène, que des filles de 14-17 ans et les musiciens qui continuaient péniblement à jouer leur set, l'une d'elle a criée "c'est trooop de la baalle" dans le micro, j'ai toute suite compris de quoi il en retournait, alors je suis partit car il y avait mieux à faire ailleurs; on venait de rencontrer les gas de kill the young, des perles rares! Plus tard, je suis retourné jeter un coup d’œil à la scène car je déteste les préjugés, les filles étaient descendus tout comme l'ambiance générale, plombée par la triste performance, je suis donc retourné dans les loges " (ours)

Je m'attendais pas à autre chose, c'est donc l'occasion parfaite d'enchaîner dans les loges avec Eric des Broussaï et de finir sur une interview surréaliste des British Kill the Young (que nous n'avons pas vus sur scène...) qui ne sera, et c'est bien dommage, peut-être pas très audible.

Voici donc l'interview de Broussaï:





Après moult péripéties on se retrouve à nouveau devant la scène pour l'ultime concert avec Broussaï. Bon point, le son est un peu moins fort et les aïgues passent beaucoup mieux. Ils ont eux aussi la pêche, et le public adhère à fond, l'ambiance se dégèle! Par contre le chant n'est pas toujours très juste. Et, personnellement j'suis pas un grand fan du genre. Mon avis est que les Dub Inc. ou les Danakil ils font bien leur travail, après faut aimer le style. Des "vibes roots" qui clôtureront la soirée sont tout de même un beau baroud d'honneur, qui arrive peut-être un peu tôt, pour le bonheur du public toujours enclin à repousser l'heure du dodo!
C'est donc une soirée réussie sur le point de vu musical malgré la sombre perf de Deportivo et l'audibilité du son qui ne vaut guère mieux, faute de local approprié. C'est au niveau de l'affluence que le résultat est le plus mitigé,peut être qu'en Octobre, trop peu nombreux sont les irréductibles sonophiles préférant honorer Dionysos à Morphée.

Plus d'une semaine après, Christian Josse, président de l'association se demande encore si le festival se reconduit l'année prochaine, avec des bilans financiers mauvais pour 2 années consécutives. Il est parfois dur pour les petits festis de s'en sortir. Et c'est vraiment alarmant.

Jokoko

14/10/2011

Soirée du 13 Octobre: Les ten year after à Vannes.

"On rentre dans la salle en tout début de soirée, sur le tout début des Enfants de Morphée. Nous en avions préalablement écouté quelque chansons sur leur myspace. Et ça n'avait pas l'air mal du tout, cependant nous nous attendions à un concert de fusion ordinaire.
En franchissant la porte de la salle j'me dit tout de suite: "bon bah ça envoie bien déjà!". Ça groove franchement, sur des gros riffs à la RATM. Je comprend mieux pourquoi ils ont mis les Rage dans leurs influences. Une bonne guitare bien énergique que Rémy maitrise parfaitement pour partir sur des plans psyché, une basse puissante et une batterie simple mais terriblement efficace. Le cocktail parfait pour me faire partir... loin!!!
De plus, et ce n'est pas la premiere fois qu'on le remarque (voir article aphrodite) le son est juste au bon volume, merci l'échonova pour cette trop rare qualité. 
Un excellent concert, comme je n'avais pas vu depuis un moment, ça fait vraiment chaud au cœur de voir des groupes d’aujourd’hui produire de telles sensations.
On regrettera cependant que le public de quinquagénaires reste amorphe devant ça! Certains semblent ne pas vraiment adhérer aux thème abordé (anarchisme, anti-militarisme, écologisme...). Dommage aussi que le show soit écourté à 40 minutes, mais les Ten Years Afters doivent enchaîner derrière.
En somme, les enfants de morphée, un groupe à suivre de très prêt."
Jokoko



"Une demie heure après cette délicieuse mise en bouche, les premiers riffs de guitare rameutent le public dégarni dans la salle, nous suivons les quadragénaires devant car les quinquas restent en retrait(e). La première chanson fait office de round d'observation: les nostalgiques de leur adolescence qui viennent de se trouver dérangés par les paroles incisives des Enfants de Morphée, sont entre autre là pour voir si le son qui a bercé leur jeunesse se perpétue bien malgré le départ d'Avin Lee. Et ça semble être le cas, on ne vois pas toute suite la foule se déchainer (faut pas exagérer) mais les visages ne se crispent pas et j'aperçois ô miracle! Même quelques sourires apparaitre sur certaines faces. Quand à moi je suis tout en joie; "Evolution", le dernier album du groupe légendaire m'avait semblé être plus pop qu'avant or je suis un mordu du blues et je ne goute que peu à la pop.
Et c'est bien du blues puissant que crachent les amplis de l'échonova, je suis emporté par le flot d'énergie déversé par les quartes acteurs, chaque note est un cadeau précieux que je savoure à sa juste valeur. Rien d’extraordinaire pour les TYA, me communiquent certains regards, je leur accorde que c'est sans doute un show habituel, mais réalisé par une équipe qui sors de l'ordinaire à l'image de Ric Lee qui apporte son grain de sel en nous offrant un solo de batterie d'une bonne dizaines de minutes (à 66ans!).
La sauce prend parfaitement et, à l'aide de morceaux tel que "I'd love to change the world", "I'm going home" et un long morceaux référence à Hendrix, aux Deep purple, Janis Joplin.. Ils parviennent à faire rajeunir -cerise sur le gâteau-  le public pendant de longues minutes; bien qu'on soit dans ces moments là dans de la pure exposition, ça fait vraiment plaisir à entendre et à voir.
Là où on pourrais émettre un bémol c'est au niveau des balances, on entend pas assez la voix du chanteur ni le clavier. Pour la voix ce n'est pas forcément un mal, on sent que Joe Gooch est bien plus à l'aise à la guitare (et c'est un vrais chef), mais c'est vraiment dommage en ce qui concerne Chick Churchill, ce dernier semble d’ailleurs un peu extérieur à la musique produite (il est moins à fond) mais communique d'une façon très appréciable avec le public qui en redemande.
En somme même si les artistes ne font que répondre présent la où on les attends, ils nous prouvent qu'il n'y a pas toujours de secret et que c'est avec les meilleurs ingrédients qu'on obtient les mets les plus fins. La recette blues a une fois de plus régalée l'assistance aux cheveux poivre et sel qui pourtant, connais la musique. 23H30 marque la fin de la soirée, on se lèche les babines et reprendrions bien du rab' mais toute bonne chose à une fin. When the music's over, turn out the lights.

Et l'interview en Anglais:

Et sa traduction approximative:
"Nous jouons partout, parfois dans des petites salles, parfois dans des grandes. Les petites salles sont plus disponibles. Je pense que les petites salles sont mieux pour le public. J'aime aussi les festival parce que j'y apprécie l'atmosphère.

Je pense que nous avons été très chanceux de jouer à Woodstock. Nous avions des enregistrements qui ont bien marchés avant, et nous avions déjà joué devant 5 ou 10 milles personnes. Et Woodstock nous a fait connaître à travers le monde entier. Nous avons vu ce film (illégalement bien sur). ça nous pris peut-être 10 ans avant d'être vraiment connus pour nos enregistrements, et maintenant vous pouvez voir le groupe sur Youtube.

J'ai produit le groupe sur les 2 premiers albums. Mais je voulais que le groupe ne soit pas une copie de l'ancien, je voulais que ça soit Ten Years Afters en 2010, pas un groupe de reprises. Comme nous avons un nouveau guitariste il apporte sa touche personnelle. J'aime changer tout le temps. En ce moment j'ai un autre projet de groupe: Hundred Seventy Split. On verra comment les choses se passent.

Les Gens ont maintenant accepté que Joe (le guitariste NDLR) fait maintenant parti du groupe. Beaucoup de gens n'ont jamais vu le groupe sans Joe. Et une chose intéressante et que les jeunes gens découvrent souvent le groupe par les anciennes musiques et voient ensuite le groupe avec les derniers enregistrements.

Quand j'était jeune il y avait l'herbe, mais il n'y avait pas de Meth', il y avait un peu de LSD ou de Coke mais je n'en ai jamais pris. Mais les drogues d'aujourd'hui sont très agressives..."

Ours

12/10/2011

easy star all star à l'échonova!



C'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'impatience qu'en ce jour du 15 Octobre 2011, nous retournons dans notre chère contrée morbihanaise, afin de savourer une soirée exceptionnelle à l'Echonova. Une affiche des plus alléchantes nous attendait avec, tout d'abord, Noom trio, groupe reggae/folk breton. Et, principalement, la venue des monstrueusement célèbres Easy Star All Stars, arrivant tout droit de New-York afin de régaler les bretons de leur dernier album, leur premier composé de morceaux originaux.

La soirée commence avec la prestation de Noom Trio, avec ses chansons métissées alliant des rythmes reggae avec des petites touches rock acoustiques. Les textes sont bien écrits, plein d'humanité. Le groupe breton essaye tant bien que mal de réveiller un public apparemment ankylosé et ne cherchant pas spécialement à profiter de la soirée. Et c'est bien dommage, car même si le Noom Trio a tout essayé pour faire réagir l'assemblée, celle-ci n'émet aucune réaction à une prestation pourtant tout à fait honorable. Mais quelques faiblesses (légères) dans certains textes peuvent laisser un peu perplexe, même si celle-ci sont bien vites rattrapées par une énergie et des parties instrumentales de très bon niveau.

Après une petite pause clope, vient le plat principal de cette soirée. Easy Star All Stars, offrant des versions reggae / dub des plus grands titres de Pink Floyd, Radiohead et des Beatles.

En effet ils ont tenté le pari, réussi, de rajouter leur touche reggae / dub aux titres les plus célèbres de ces groupes. Et dans le monde d'Easy Star All Stars, "Dark Side of the Moon" devient « Dub Side of the Moon », "Radiohead" devient « Radiodread » et "Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band", « Easy Star's Lonely Hearts Dub Band ». Et si certains pourraient se montrer réticent alors envoyez-les écouter ces albums, car le savoir-faire des new-yorkais a fait ressusciter ces albums au royaume de Jah, et ça envoie du lourd !!!!
Reste maintenant à savoir ce que cela donne en live, et nous sommes là pour remplir cette tâche des plus ardue.... Et si Easy Star All Stars se fait un peu attendre, c'est sans doute pour faire monter la tension chez un public qui en a (vraiment, vraiment) besoin. Puis, les artistes entrent en scène, commençant leur set par un des morceau de leur dernier album, « First Light » album aux sonorités reggae / roots / dancehall bien marquées. Et grâce aux différentes voix du groupe (même si le groupe possède un chanteur et une chanteuses solistes, le bassiste, le guitariste et la claviériste donnent également de leurs voix), le groupe nous fait changer d'univers à chacun de leurs morceaux.
Puis, arrive les grands classiques du groupes tels que « Time » et sa superbe intro, « Karmapolice » où l'on entend la voix du guitariste. Tout cela parsemé, de temps à autre, par des couples dancehall, entonnés par le chanteur dont la voix ferait (normalement) danser même le plus coincé des trous du cul.
Malgré cela, le concert sera un peu gâché suite au comportement d'un public mou, à la limite du désagréable (si on ne peut même plus bouger dans un concert, mais où vas-t-on?!!). Nous décidons de nous calmer au coin fumeur. Nous sommes accueillis, à notre retour, par un dancehall particulièrement motivant, c'est là que je comprends que les new-yorkais ne font pas retomber l'ambiance d'un pouce, et ce, même si ils se donnent à fond. Ça fait plaisir à voir, et à entendre.
Puis, arrive, inéluctablement, la fin du concert. Heureusement, c'est ce moment que choisit le public pour se réveiller de sa léthargie, afin de faire revenir le groupe pour un dernier morceau.
C'est alors que Easy Star All Stars sort son arme fatale. « Money ». Sans doute leur meilleure reprise et ils le savent. Faisant monter la pression en douceur, par la plus célèbre des lignes de basse des Floyd, et là ! Enfn, ils envoient tout ce qu'ils ont, et tout y passe. Du reggae roots, aux passages lents et profonds de leur dub, à un dancehall des plus emballé jusqu'au rock pur et simple. Pour finir en apothéose sur un reggae rock énervé. Wouaw !! On peut enfin souffler, tout en offrant un tonnerre d'applaudissements, et c'est peu payer pour une prestation d'une telle qualité.
Merci à eux.

Glenn &Maltos pour faded gecko,

07/10/2011

l'art & public à l'élaboratoire!

Et voilà, un beau week-end comme l'élabo sait nous en concocter...
La 7ème édition de ces "portes ouvertes" -qui ont lieu régulièrement depuis 2010- a encore un fois réuni bon nombre d'artistes et de visiteurs, habitués ou simples curieux. Le principe : permettre "la rencontre d'un panel de formes d'art, chacune étant invité à présenter via la démonstration leur processus de création." Concrètement, une trentaine d'artistes et de groupes issus de différents collectifs venus présenter leur travail au public pendant 48h, dans des domaines aussi divers que la sculpture, la céramique, la peinture, le graff, la couture, la musique, la danse... avec spectacles et ouverture des ateliers la journée, concerts et son le soir, le tout dans le cadre grandiose du 48, Boulevard Villebois-Mareuil, gigantesque oeuvre d'art à ciel ouvert.
Malheureusement, en ce week end chargé du 8 octobre, vos serviteurs du FG crew n'ont pu être présents qu'à la soirée du samedi, manque de professionnalisme et gueule de bois carabinée ayant eu raison d'eux le dimanche (il faut bien que jeunesse se passe). Mais une chouette soirée en vérité dans cet endroit magique qui nous à changé des salles de concerts aseptisées et des coctails mondains avec des stars du rock'n'roll (voui, ça finit par être lassant).
Ma foi, l'ambiance au 48 était plutôt bon enfant, avec le Hop Hop Crew et ses airs de bal populaire sous chapiteau qui ont fait chavirer les coeurs et dégourdi les mollets au son d'un musique rom "arrangée" : accordéon, clarinette, saxophone, batterie et guitares évoluant au sein d'un répertoire tantôt larmoyant et tziganisant, tantôt plus swing et musclé, mais toujours efficace devant un public bourré mais néanmoins conquis, que même la proximité du bar (pourtant bien abordable) à eu du mal à éloigner de la scène à la fin du set. Bref, il apparaît encore un fois que c'est dans les vieilles soupes qu'on fait les meilleures soupières.
Ambiance bon enfant, donc, du moins en surface, car à la cave, c'est une autre histoire : une armée d'allumés en tous genres sautant et gesticulant sur une débauche de sons électronique et acidulés dans un décor... underground avec aux platines l'ami Alex (Fuel in Sekt) envoyant son set avec virtuosité. Pas le temps de réaliser où l'on a atterri, on est happé par le son et la teuf, prisonnier de la cave du 48 jusqu'à l'aube.
Enfin voilà, une bouffée d'air frais (voir plus si affinité) par ces temps de grisaille et à la prochaine! On vous tiendra au courant. Plus que jamais l'élabo mérite d'être protégé et défendu bec et ongle contre l'armée de méchants qui tente de nous l'abimer, et c'est le moment de se bouger la couenne si on veut que tout soit bien qui finit bien, ou plutôt qui ne finit pas. C'est de l'Art&zistance.
liens : http://elaboratoire.free.fr/
    http://lartpublic.over-blog.com/


Auguste

soirée Tam Tam

Pour nous journalistes de faded gecko, La nuit des 4 jeudi a commencée dès l'aprés midi, en effet, jokoko, Vicent et moi même étions sur place pour une interview des Tagada Jones.
C'est ainsi qu'à 16H45 (FGT) nous nous retrouvons dans la luxueuse loge du liberté avec Nico Jones, chanteur des Tagada (on balance l'interview vocale après découpage.) Après un très bon moment passé en sa compagnie et un rapide tour de la salle.

Retour sur le lieu une poignée d'heures plus tard et motivé à profiter de la nuit. Et c'est IMG qui lance le bal avec un ska punk chanté en Gallo, si certains n'apprécient pas cette dernière touche, le groupe la défend toute particulièrement comme vous pourrez l'entendre dans leur interview (on la travaille) de mon point de vue, il est plus pertinent de chanter sa langue locale que de baragouiner dans un Anglais dégueulasse pour faire classos (et je sais que les Tagada m'approuveraient). Sinon leur son tourne bien, ils dégagent une bonne énergie et le publique est plutôt réceptif à la musique fusion. En plus de cette qualité, ils affirment vraiment leur engagement «pour la cause des gens bien» (décentralisation du pouvoir, écologie...) En somme un bon moment passé avec les Bretons d'IMG qui ont fait aussi bien pogoter que danser la foule.

Voici l'interview de IMG:


Je sort de l'ambiance pour plutôt calme des loges pour me plonger dans l'ambiance du concert de Mon Côté Punk... plutôt calme aussi! Ça parle beaucoup, sans long discours, mais le chanteur à l'air complètement raide. Des longues cassures entre les morceaux qui déstabilisent un peu. Cela dit le peu de musique que j'entends me paraît pas mal. J'aimerais les revoir pour me faire une réelle opinion. Faudrait qu'ils m'expliquent tout de même où est leur côté punk.

Après une bonne pose à l'extérieur, je retourne dans la salle juste à temps pour le début de Tagada Jones. Les balances m'avaient mis l'eau à la bouche, par la propreté du son, et on peut dire que j'ai pas été déçu. Un son impeccable, ça fait plaisir. Et c'est parti pour du gros pogo sur les titres qui bercés mon adolescence, et sur ceux du nouvel album, bien agréables aussi. Bon il faut dire qu'il n'y a pas de surprises, mais les Tagada sont là où on les attends, et bon dieux qu'est-ce que ça fait du bien! La chaleur monte, et il est de plus en plus dur de tenir. Fin du concert, on en redemande mais pas de rappel. Dommage.

DJ Blue, dont les mix Drum&Bass/chants bretons m'intriguaient a malheureusement été déprogrammé. DJ bocal qui la remplaçait mixe seulement entre les concerts. La soirée ce finit donc là. On retrouve alors Nico Jones pour une petites interviews supplémentaire après le concert.

05/10/2011

Couvre Feu - Dimanche

Avec un peu de retard, voici le review du dimanche au Couvre Feu!

Le dernier soir arrive déjà, mais pourtant la flamme est toujours là. Après l'incendie du Samedi soir, comment sera ce Dimanche? La prog semble bonne, on est impatient d'y être...
Plus de nouvelles du 3ème mousquetaire, Vicent. Il aurait apparemment été aperçu à roder autour du parking des camions. On programme malgré tout des interviews, sans trop savoir comment les enregistrer.
Retour sur le site. Les Westcostars ont entamés leur show, au milieu du parc, sans scène. Les zicos vêtus en gangsta, sont bien là avec une pêche d'enfer. Le tromboniste avec une horloge autour du coup façon Flavor Flav des Public Enemy. Ça ne manque pas d'énergie, ça ne manque d'humour et d'auto dérision, pourtant le public reste stoïque. Je pense qu'on va mettre ça sur l'heure (autour de 18h FGT). Il faut dire que la dernière fois que je les ai vu c'était il y a 2 ans, à 1 heure du mat', place St Michel à Rennes (au bout de la rue de la soif), pendant les transmusicales. C'était juste pas pareil!

Le soleil cogne et nous cherchons de l'ombre. Nous en trouvons sous le chapiteau où Andreas & Nicolas nous proposent leur show musical comique. Faut dire qu'ils me font bien marrer. J'ai l'impression de  ne pas être le seul (tout âge confondu), pourtant certains semblent blasés et partent. Vicent réapparaît entre 2 chansons, bonne nouvelle. On continu à se marrer. Le concert est un spectacle bien travaillé, et carrément tourné vers l'aspect humoristique, sur une musique de variété qui tire à certains moments vers le kitch et à d'autres vers le  rock. Ils se défendent plutôt bien à mon sens... et leur singe batteur sorti tout droit d'un univers complètement fantaisiste me fait  délirer. Au moment du rappel, les gens fuient massivement pour aller attendre Tiken Jah. Hey! Partez pas, y'a encore le temps! Bon... le set se termine quand même super bien devant les derniers acharnés.

Le soleil descend dans le ciel et l'air se rafraîchit, pourtant la chaleur monte devant la scène où le public attend Tiken Jah Fakoly en masse. Les musiciens arrivent sur la scène et balancent un bon riddim. Blam! Entrée prophétique de Tiken qui déboule en bondandissant. Réaction générale, on dirait qu'y en a qui sont contents de le voir. Ça groove, ça traverse la scène dans un sens puis dans l'autre. Malheureusement ça s'essouffle assez vite. Certains passages un peu plats même. On redécolle tout de même sur les hits comme «Yen a marre», «Alou Maye» ou «Plus rien ne m'étonne». Un concert qui fait tout de même bien plaisir à voir et surtout à entendre. A vérifier  sur d'autres concerts si la pêche est d'avantage présente (c'est aussi la une fin de tournée).
Voici une petite explication de Tiken Jah sur les événements de cet été en Côte d'Ivoire:



Après avoir essayé en vain de croiser Andreas & Nicolas pour une interview,, nous revenons  sur le site pour le Numerica Rockestra. Ça commence bien, un son  torturé, un univers qui commence à bien s'installer. Pourtant la communication avec le public ne passe pas vraiment. C'est pas faute de leur part d'avoir essayé, mais leur ton un peu léger ne colle pas vraiment avec une musique assez oppressante. J'aime assez pourtant, autour de moi ça semble plaire aussi . Nous passerons  un bon moment à écouter ce Trip Hop électrique teinté de rock.
Nous réussissons enfin à capter nos deux compère d'Andreas & Nicolas pour une interview. Tanpis pour les Ogres de Barback...

On réapparait dans le parc pour l'arrivée de Skindred. Un set plein d'énergie, un son propre. Le chanteur avec son costume à paillette ultra Kitch à de l'énergie à revendre. Le gros heavy ponctué d'accent ragga se laisse vraiment bien écouter. Malheureusement nos obligations journalistiques et la fatigue ne nous  permettent pas de rester jusqu’à la fin.

On travail en ce moment même sur les interviews, ça arrive!

Jokoko