27/02/2012

Lofofora & Tagada Jones à Malestroit

La tournée commune des Lofofora et des Tagada Jones: "Monstres aux enfers" est de passage dans la campagne bretonne, à Malestroit le Samedi 24 Mars.
Ça se passe dans le cadre de la soirée Punk Rock Connection #2 organisée par l'asso Aux Arts Etc qui fait aussi le festival Au Pont Du Rock.
On y retrouvera aussi les Kings Of Nothing, jeune groupe local ainsi que les Reckless Bomb nouvelle formation issue des Bananes Metalik, strike Back & Contra Legem.

On vous y attends donc pour une soirée de gros son à la salle des fêtes de Malestroit à partir de 20h30. C'est 14€ en pré-vente et et 17€ sur place, mais il est conseillé de réserver à l'avance.

26/02/2012

Une information pour nos amis artistes!


       Pour la deuxième année consécutive, le festival Quartiers d'été invite les jeunes d'Ille et Vilaine à exprimer leur talents dans la réalisation de son affiche pour sa 19e édition.


-Une initiative du Centre Régional Information Jeunesse Bretagne (CRIJ), dans le but  de favoriser l'expression artistique des jeunes de 15 à 30 ans.

      Pour y participer il suffit de se munir du règlement du concours à partir du site web du festival et d'user de votre talent. Le concours est déjà d’actualité et se clôturera le 1er Avril. Lauréat principale recevra alors un prix de 200 euro et une exposition grand forma sur l'ensemble des affiches réalisées a également des chances d'être proposé sur le site du festival ; qui se déroulera du 17 et 18 juillet au parc des Gayeulles .
Il faut aussi savoir que Quartiers d'été est un événement totalement gratuit, réalisé pour et part les jeunes dans un cadre d'animation et d'information sur les questions de citoyenneté et d'environnement. C'est donc avec une grande volonté sociale et artistique qu'a été crée le festival. En dehors du fait d'offrir au plus grand nombre, un concert de qualité à la hauteur des plus grands festivals, l'objectif  est de donner la parole aux jeunes en favorisant leurs talents tout en encourageant leur implication dans la vie de la cité, ainsi qu'a stimuler leur engagement. En 2007 ce projet est même concrétisé par la signature  de la charte des festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne.
Alors pour ceux qui souhaiteraient s’impliquer dans ce projet, même autre que par le concours, l'organisation est actuellement à la recherche de bénévoles et de partenaires pour la réalisation du festival. Information à diffuser sans modération.

Caméléone pour faded Gecko.

Découverte à faire !!

Vous voulez voyager rien qu'une soirée ?
Entre les continents, les voix, les émotions, les styles et les cultures ?
Alors vous êtes grandement invité à venir passer votre soirée du 28 avril à l'ONYX à St Herblain. RDV 20h30 pour une épopée à travers les mondes de la musique entre 15 et 20 euros avec les Violons Barbares.

Les Violons Barbares, c'est un trio sensible et déjanté (un mongole a la vièle à tête de cheval - kamorin khoor, un bulgare au violon bulgare - La gadul, et un  français entouré de percussions venant du monde entier!)
A découvrir, à savourer en se laissant porté dans leurs différents univers planants et exotiques !

Rude night party II !

Bonjour à Tous et à Toutes!
Le Vendredi 13 Avril, le Jardin Moderne sera le théâtre d'un bal ska, avec Los Tres Puntos, le célèbre groupe de Ska alternatif Hispano-Parisien en tête d'affiche (Ils viennent de sortir leur sixième album Hasta la Muerte); Jungle Ferver, des Breton à tendance Avignonaise (ou l’inverse) débarqueront avec leur Punk'N'Roll; tandis que les Brestois du groupe Broken nous joueront un punk(y) reggae à consonances dub!

Ça débutera à 20H30 pour la somme de 10 €

18/02/2012

le festival Insolent sera à double tranchant !

Anciennement Yakayalé, pour cette année 2012, ce festival breton fait peau neuve et nous propose deux soirée fortement contrasté. La première nuit du festival se déroulera chez nos amis finistériens, à Quimper plus exactement. Une soirée sous le signe de l'électro, peut être "trop" diront certain. Quoi qu'il en soit on aura le plaisir de (re)croiser Birdy Nam Nam avec leur tout dernier Set électro Defiant Order, suivi des Bloody Beetrots qui proposeront un dj set bourré de remix. Viendra ensuite Etienne de Crecy, ( serait-ce la touche en "trop" ? ). Et pour finir en beauté et bien décharger ses batteries Skip The Use sera là, en pleine forme on l'espère. La seconde soirée quant à elle sera d'une ambiance bien différente, et pour le coup l'on changera de décor pour se retrouver à Lorient chez nos confrères morbihannais.  Le reggae sera à l'honneur avec Danakil qui n'en finit pas de tourner dans le coin, mais aussi et surtout Groundation, Ky-Mani Marley, The General Elektriks ainsi que Hollie Cook ! Rien que ça ! Avec ça la magnifique voix soul de Nneka sera là pour nous faire vibrer tandis que Method Man sera présent pour ajouter une touche de bon Hip Hop, on l'èspere. Shaka Ponk se chargera de terminer là soirée en apportant leur singes habituels.

Amoureux d'électro, ce sera pour vous à quimper le 27 avril qu'il faudra se rendre, les places sont en prévente pour une vingtaine d'euros.
Pour ceux qui aiment l'acoustique et les bonnes vibes roots, c'est le lendemain pour une vingtaine d'euros également, enfin ceux qui comme nous écoute vraiment de tout, le pass deux jours est à une quarantaine d'euros !


16/02/2012

Winston Mc Anuff & Bazbaz @ L'échonova

Ce Samedi 11 février se tenait à l'échonova le concert de Winston Mc Anuff et du Bazbaz Orchestra.
Nous avons donc rencontré ces 2 compères (Mc Anuff & Bazbaz) forts sympathiques en fin d'après-midi pour une interview, que voici:

Accompagné d'une traduction sommaire:
Mac Anuff:
_Tout les artistes Jamaïcains pourront vous le dire: nous écoutons plus de musique étrangère que de musique locale jamaïcaine.
Bazbaz:
_Winston est un professionnel du Timing
Mc Anuff:
_C'est parceque j'essaye de ne pas être sur la musique mais d'être en conversation avec ce qui se passe. Ce sont 2 choses différentes. Il faut écouter...


Bazbaz:
_Nous sommes toujours en train d'écrire une chanson, maintenant, chacun, dans son monde.
Mc Anuff:
_C'est juste: qui est capable de voir que c'est une chanson. Un jour j'était avec Earl Chinna Smith en session et je n'avais pas d'idée pour la chanson, et j'essayais de trouver quelque chose d'original, un sujet original. Et soudainement, sur l'étuis de guitare qui était là, j'ai vu "road runner". **chant**
Après genre une demi heure et un joint, on écoute le morceau, et Earl Chinna Smith viens s’asseoir et tout d'un coup il dit: "Hey Winston! tu as vu le Road runner sur mon étuis" j'ai répondu "oui", il voulait me tuer...


Mc Anuff:
_Essayez de garder le contrôle de votre temps, car il vaut plus que l'argent: si vous perdez de l'argent vous pouvez toujours le récupérer, si vous perdu du temps vous ne pouvez pas le récupérer.

Après les avoir recroisés sur le port de Vannes puis dans un bar en début de soirée, nous avons filé direction l'échonova pour la 1ère partie: Vince and The Frogs. Une 1ere écoute sur leur myspace m'avait laissé un peu indifférent: je n'avais trouvé ça ni bon, ni mauvais. Leur 1ere chanson m'a paru bien différente: un formation assez classique, mais enrichie par une guitare solo au son complètement distordu vraiment intéressante. Puis les chansons s’enchaînent, et retombent un peu dans la banalité de ce que j'avais entendu. De temps en temps la guitare solo est là pour relever un peu le tout, mais dans l'ensemble une musique et surtout un chant trop plats à mon goût.
 Le groupe essaye de faire bouger un peu le public, en vain.

Après un changement de scène/remplissage de verre, Le bazbaz orchestra est sur scène. L'excitation se fait déjà sentir dans le public: il faut dire qu'il est plus facile de mettre le feu quand on est attendu...
Et la Winston débarque sur scène, sur fond de guitare "shred". ça y est, la bête est lâchée. La musique elle évolue en passant par tant de styles variés. Un grand brassage des genres qui fonctionne plutôt bien. Tantôt rock, reggae, électro, pop ou dub... on nous sert une diversité musicale qui pourtant reste assez cohérente. Bazbaz enchaîne les bières et semble de plus en plus en forme avec sa chemise qui s'ouvre de plus en plus. La salle est pleine et le public est scotché.
Après une bonne heure de show les musiciens quittent la scène (certaines en profitent pour se faire remarquer en montant dessus).
Après une longue attente et des cris assez mous du public, le groupe redéboule pour encore une demi heure de rappel.
On quittera la salle avec un bon souvenir de ce concert!

Jokoko

Message de jeunes organisateurs:

"Avis à la population musicale!
Le 17 et 18 mars 2012 du samedi 14h au dimanche 16h30, un troisième festival autogéré va voir le jour :
Du son pour Sabou Party III
Objectif : soutenir solidairement 3 associations à but humanitaire
- Djenkadi france - facebook : Djenkadi.france
- Rox boxin'togo - pas de site ou page facebook (voir stand sur place)
- Zod Neere - facebook : ZOD-NEERE-Les-Bienfaits-de-lAmitié

Au programme :
de samedi 14h à 00h
- 10h de concert
- 10 groupes de zic ( hip hop, raggae, rap, beat box,...)
- stands restauration
- stands et atelier ( écriture,...)

de 00h à dimanche 14h
- 14h de sound system (dont 1h nettoyage du site)
- stands restauration
- stands de prévention

de 14h à 16h30
- 3h30 de concert
- 2 groupes de zic (pop rock folk,...)

PROBLEME : Il y a plus de sound system a nous soutenir que de groupes de zic!
Qui est intéressé pour participer?
Notre organisation, le Comité de Soutien n'existe et ne peut perdurer qu'au travers d'une mobilisation active et solidaire des individus!
Chacun de vous à carte-­blanche pour aider à notre entreprise et répondre présent à une démocratie directe!
Parce que c'est maintenant.
Merci pour eux, et pour nous."


Vous pouvez les contacter sur leur page Facebook, ou par mail: dabelemao@yahoo.fr

15/02/2012

Soirée DUB ME CRAZY à l'UBU

Le vendredi 3 Février dans la sympathique salle de l'Ubu, le Rub-a-Dub était mis à l'honneur grâce au Legal Shot Sound System, Induhman et le grand Prince Jamo!

    Pour ceux qui ne le saurait pas encore, les sounds systems sont issus de la culture jamaïcaine; dans les 60's ce fut par les biais des soirées Sounds.s que la musique était diffusée aux classe moyennes et défavorisées qui ne pouvaient se rendre aux concerts privés, réservés à un public mondain. Au fur et à mesure de l'évolution du son Jamaïcain, la dub music fut créée (R.I.P King Tubby). Aujourd'hui les Sounds se sont propagés au monde entier, diffusant la reggae-music à un public toujours plus nombreux. Mais les sounds vont-ils trop loin dans la recherche du plus gros volume en réunissant des murs toujours plus puissants? Leurs membres ont-ils pleinement conscience des séquelles auditives que peuvent engendrer de tels volumes?

En tant que visiteurs récurrents de ce genre de soirée,  nous ne pouvions pas ratée une telle affiche. En fin d'après-midi, nous nous rendons au Black Temple, une entrevue avec Jamo étant prévue. On nous annonce, malheureusement que ce dernier, à peine arrivé, s'est lancé dans l'écriture, inspiré par les sons qui passaient. Comme on le sait, l'inspiration ne prévient pas. C'est dans un sourire désolé que l'artiste nous salue. Tant-pis, Tant mieux : nous profiterons de lyrics toutes fraiches ce soir.

23h30 : l'ambiance est chaude et enjouée devant les portes de l'Ubu. 23h38  (FGT), les portes s'ouvrent enfin : un petit tampon et objectif direct scène pour découvrir les méandres du futur et prometteur son de ce soir. Rapide exploration de la salle afin de voir la disposition des caissons (l'un de nous est sceptique quand à la quantité de son amassée, mais l'ambiance intimiste de ce début de soirée nous met immédiatement dans le bain Dub et chaud avec déjà un petit dub roots qui tournoie entre les quelques premiers spectateurs : la nuit va être bonne !! La salle ne met guère plus d'un quart d'heure à se remplir. Et, finalement, notre sceptique est vite rassuré à l'arrivé des premières grosses basses qui font instinctivement jumper les amateurs (10k de son suffiront amplement!). On distingue deux genres d’attitude adoptés par le public, certains, sans doute les habitués de ce type de soirée, sont collés aux caissons et dansent avec énergie, portés par les basses et par bien d’autres choses encore.. Tandis que d’autres, plus coutumiers des soirées « club » proposées par l’Ubu, prennent encore de la distance par rapport aux murs de basses et semblent hésitants, moins chauds pour en découdre.
Mais Induhman & Legal Shot, forts de leur expérience encouragent ces non-assidus à la Dub-music à.. Se bouger le cul. Et oui les amis, c’est fait pour danser le dub, pas pour regarder les Selectas choisir les vinyles. Ces derniers montent encore les basses d’un cran, ce qui fait trembler la salle, chaque respiration, l’ambiance générale est noyée dans une mélasse de musique, chaque coins de la salle est envahit par les vibrations intenses qui emportent toute la foule dans une transe lente et fiévreuse. C’est ainsi que pendant plus de trois heures dans le club soulevé par la musique jamaïcaine, on pouvait voir un public principalement composé de jeunes se laisser porter par la sélection de chanson réalisée par les sounds Rennais.

Mais c’est vers 3 heures (FGT) que la soirée décolle vraiment grâce à Prince Jamo. MC originaire de Birmingham officiant souvent aux cotés de King Earthquake où de Scientist Sound System ; le Prince est une référence qui a déjà fait entendre sa voix (tellement roots !) sur des labels aussi bons que variés tels que two Kings, Roots Injection, Solomon Heritage  etc. C’est un musicien et un producteur (ce qui est assez courent dans le mouvement  Rub-a-Dub) qui outre le fait d’être descendu à Rennes, était en pleine inspiration. On l’attendait donc au tournant, mais c’est lui qui est venu nous cueillir en insufflant aux sons des Rennais, une impulsion un timbre bien particulier mais surtout son énergie qui fait plaisir à entendre. Chantant au début sur une piste sur deux, il laisse des vides biens ... vides, et lors des moments  exclusivement « instrumentaux » qui se transforment alors en transitions, on entend où plutôt on devine (le son est tellement est fort qu’il est absurde d’essayer d’entendre quelque chose), que certains attendent la voix de MR Jamo et commencent à s’impatienter. Si les « vides » laissés par L’anglais se font au fur et à mesure que la nuit avance, de plus en plus rare, d’autres soucis viennent troubler la transe des Rennais... La qualité et le volume de la musique : Au bout de 10 minutes on avait déjà comprit que le volume était déraisonnable, mais quand ça fait 4H là ça devient même dangereux, dans ce genre de soirées les pauses auditives sont obligatoires mais une fois emporté par le son il est dur d’en sortir, et les basses fréquences qui nous bercent on tendance à endormir notre vigilance.
 ---Je me permets cette parenthèse, car étant un gros gros addict des soirées sound system, il m'est déjà arrivé de rester devant un mur toute une soirée sans protection. Je le ressens aujourd'hui puisque mon audition a clairement baissé suite à cela. Je comprends également à quel point il est bon de rester à scotcher devant un mur, mais PROTEGEZ-VOUS, on ne le dira jamais assez. Les sound system d'aujourd'hui réunissent du matériel de sonorisation de grande qualité certes, mais surtout très très puissant!Aujourd'hui, je n'hésite pas à mettre des bouchons d'oreilles à partir du moment où je trouve le son trop fort pour moi, et je n'en profite que plus après. Certaines fréquences étant plus ou moins stoppées, on entend un son d'une meilleure qualité.C'est bien de prendre des bouchons en arrivant en son, mais ce n'est pas vos poches qui en auront le plus besoin. Glenn, pour l'audition de tous ceux qui nous lisent.----

Quand à la qualité (pas des pistes choisies) mais du son en lui-même, il est à peu prés bon en sortant du mur posé sur la scène de la salle, mais vraiment mauvais pour les auditeurs de la fosse qui nagent dans un bain de basses chaudes mais pas vraiment musicales.

La qualité de la prestation de Prince Jamo nous fait oublier ces désagréments et bouger jusqu’au bout de la nuit. On ressortira de l’Ubu saoulés par les basses , mais éreintés d’avoir tant dansé. Ce qu’on était venu chercher, non ?

Merci à donc Legal Shot sound system pour cette soirée et bonne continuation à eux.

Vous pourrez assisté à la deuxiemme édition du dub me crazy à Paris le samedi 18 Février!

Multi-rédacteurs: Ours, Capolunik & Glenn pour faded gecko.

08/02/2012

STOP ACTA!

Voilà, sur Faded Gecko, on a choisi de ne pas parler de politique et de se consacrer uniquement à l'info culturelle. Il y à déjà beaucoup à faire sur la culture et d'autres traitent des sujet politiques bien mieux que nous. Seulement voilà, il se trouve que la politique s'occupe de la culture, donc on doit aussi s'en mêler.

En effet, nos députés européens vont voter pour ou contre la ratification d'ACTA avec 39 pays dont les 27 de l'UE, les Etats-Unis, le Japon et d'autres...
ACTA c'est Anti-Counterfeiting Trade Agreement, à savoir des accords commerciaux en négociations depuis 2007. Ces accords qui s'attaque à l'accès au savoir et à la culture sont un réel danger pour les libertés. En effet, ce texte permettra aux lobbies "d'exercer des pressions sur chaque acteur de l'Internet sous la menace de sanctions pénales (art.23). Les intermédiaires seront donc obligés de déployer (art.27) une censure automatique, de filtrer des communications et de supprimer des contenus en ligne" ainsi qu'a des acteurs privés de prendre des "mesures extra-judiciaires". En d'autre termes, la surveillance et les sanctions seront menés par l'industrie des médias, ainsi que d'obtenir la fermeture d'hébergeurs ou de sites. Quand on voit ce qui ce qui se passe autour de Cop-watch en ce moment, ça fait froid dans le dos. Le scénario rappel un peu quelques ouvrages d'anticipation.
De nombreuses manifestations s'organisent contre ça. Mobilisons nous et restons vigilant.

Plus d'info sur ACTA: www.laquadrature.net

06/02/2012

Portico Quartet à Nantes, Faded Gecko y était.

Samedi 04 Février, 16H (faded.gecko.time) direction Nantes ou se produisaient le soir même les quatre jeunes Londonien du Portico Quartet.
Après avoir erré quelque peu dans la capitale du 44 engourdie par le froid, nous trouvâmes sandwichs, salon de thé (que nous vous conseillons très fortement) avant de nous diriger vers le Pannonica où une équipe chaleureuse nous accueille, et dans quel lieu! Le complexe composé par la salle Paul fort et le Pannonica laisse rêveur, ce dernier est un bar jazzy à la programmation alléchante (dispo ici) et a l'apparence d'un cabaret moderne. Tandis que la salle semble plutôt moderne et est bien équipée, le petit bémol est qu'il n'y à que des places assises, ce qui limite le genre d’événement qui peu s'y produire (pas de POGO!!)

Mais passons maintenant au vif du sujet, l'entrevue avec le Quartet Britannique mais surtout les concerts!
 C'est à la table des stars de la soirée que nous les avons rencontrés entre divers vins et fromage (ce qui doit les changer du traditionnel rosbif pas cuit...)  Malgré leur accent Londonien très prononcé, nous arrivons à comprendre et à nous faire comprendre ce que vous pourrez bien-sur entendre dans l'interview prochainement en ligne pour votre bonheur le plus parfait.

21H FGT le concert d'Oxyd débute et nous prend par surprise, dans notre empressement d'entendre nos voisins d'outre manche, nous avions négligé de nous renseigner sur ce jeune groupe parisien mêlant free jazz à des sonorités psychédéliques écorchées jouant les compositions de leur claviériste. Après être allé plusieurs fois aux soirées du bar de la bascule à Rennes, j'ai retrouvé, dans les sons d'Oxyd, des sonorités me rappelant celles "d'Otto" ou encore de "the winter family"; n'hésitez pas à aller voir nos articles les concernant.
Dès les premières mesures, nous sommes happés par leur musique spontanée et planante. Un batteur faisant corps avec son instrument, est omniprésent, parfois trop... mais très expressif, talentueux, envouté et envoutant. Sur cette base de qualité se greffe une basse, un synthé aux sons allant de la chaleur du jazz à l’agressivité d'une guitare distordue, c'est lui qui le plus souvent teinte l’ensemble d'une touche glauque. Et enfin viennent les cuivres, une trompette et un sax très présents, aux harmonies entremêlées, jouant beaucoup sur la dissonance et nous emportant parfois dans des improvisations déjantées dignes de bons jazzmans. C'est sans aucun doute un groupe à qui le live va particulièrement bien, nous vous invitons donc à le découvrir dans ce cadre.

Après cette belle découverte qui mit nos sens en éveil, nous attendions impatiemment Portico Quartet...
Bien que les talents artistiques de ce groupe et notre rencontre avec ses musiciens nous aient particulièrement enivré, nous avons été interrogatifs dés le début du concert : "Tiens, c'est marrant, je ne m'attendais pas à ça !". En effet, un son totalement différent de leurs premiers albums s'est dégagé de ce concert, qui s'apparentait plus à un set éléctro assez mal maitrisé qu'à la musique (en acoustique) transcendante et légère que nous leur connaissions. Alors que le hang, cet instrument qui faisait leur originalité et sublimait leur musique, est en grande partie sacrifié pour laisser place à un synthé sympa mais loin d'être à la hauteur de l'instrument suisse. Le saxophone lui aussi souffre de l'utilisation de la technologie, on n'entend pas une seule note "authentique" et "vierge" sans qu'elle ne soit modifiée où prolongée par un écho qui rend le son certes planant, mais finalement au combien moins expressif que le jeu naturel. La batterie est sans doute ce qui nous a le plus gêné lors de leur performance. Composée de cymbales acoustiques et du reste électronique, le résultat est vraiment.. décevant. 1/4 des battements ne sont pas calés tellement le percussionniste est affairé à trouver et à moduler son son.. qui pourtant n'a rien exceptionnel et est en tout cas bien trop impersonnel. Seul le contrebassiste a su garder une couleur vive et simple, c'est d’ailleurs lui qui tient la baraque et qui semble le mieux géré la nouveauté qu'il à ajoutée à son instrument: une pédale loop, qui bien que maitrisée n'apporte pas grand chose à leur musique.
Le nom de leur dernier album est "Portico quartet" mais aurait aussi bien pu être: "le Hang résonnera trois fois" (si si il en a quand même joué un peu.) Tellement les instruments sont mis en retraits. Le quatuor à sans doute mis la barre trop haut niveau technique et si des groupes comme high tone, les floyd, chico electrik et bien d'autres ont su allier l’électronique aux instruments pour un résultat tout bonnement ébahissant, il faudra sans doute encore quelques années pour que nos amis trouvent la justesse et la maturité qui leur est actuellement, selon nous, indispensable pour trouver l'équilibre entre technique électronique et instrumentale.
Malgré cette déception, le concert reste d'un niveau rare et les artistes ont une telle complicité que leur perf restera dans nos mémoires de journalistes aigris et sans doute bien trop critique.

Vient une vidéo qui va particulièrement bien avec le sujet du mélange éléctro-musical.
Dans le même registre, on peut entendre Richard Wrigh, le claviériste des pink-floyd, groupe pionnier dans l'utilisation des machines, dire dans le film "live at pompeii" peu après la chanson "carefull with that axe Eugene": "Il y a un réel danger que notre matériel électronique nous domine, c'est déjà arrivé dans le passé mais aujourd'hui on essaie de corriger la situation. C'est vrai que cela me fait peur d'avoir autant de matériel, on peut se cacher derrière(...)"et Watson, le bassiste, de continuer: "maitriser l'électronique ça nous a prit quatre ou cinq ans. On s'est trop compliqué la vie sur scène, ça ressemblait à un laboratoire expérimental."


 Pour revenir à Portico Quartet, on lève tout de même notre chapeau à ces réels artistes qui prennent des risques pour renouveler leur répertoire et élargir leur univers dans une démarche de recherche artistique très intéressante. Groupe à ne pas perdre de vue dans les prochaines années, car viendra le jour où ils se (re)trouveront, et là, ce sera du lourd !!

Interview en Anglais:

Voila la traduction de l'interview, ce n'est pas du mot à mot mais plus comment nous avons ressenti les choses, histoire de vous faire ressentir au mieux l'ambiance et l'état d'esprit des membres du Quartet: 

Quant tu réalise un album, tu joues la musique que tu sens sur le moment, aucun album n’est représentatif de la globalité de l’existence d’un groupe. Sur chaque album, les vies des musiciens changent, et leur musique suit ce changement.

Je crois que tu joues le mieux quand tu ne penses à rien (pour moi en tout cas) il faut juste ressentir les vibrations c’est la meilleure façon de communiquer.
Il est important d’être en communion avec le groupe pour créer un son singulier que l’on transmet aux auditeurs. Si tu penses à ce que t’as fait la nuit dernière ou quoi que ce soit d’autre, t’es pas dedans.
 On se doit de partager notre œuvre, cela est vraiment important. Il faut jouer pour des gens, ça permet de savoir ce que produit ta musique (ton travail) sur eux, surtout quand c’est ce que tu aimes, ce que tu adores faire.
Nous aimons et écoutons beaucoup des choses comme Radiohead. Sur les deux premiers albums l’influence jazz est très importante tandis que sur le dernier est plus teinté de musique électronique
J’aimerais jouer pour plus de personne et de refaire un album cette année ça serait génial! Mais il est difficile  de trouver l’inspiration en tournée, parce que tu es sans cesse entrain rejouer la même musique alors que tu es toujours entrain de changer.
L’avenir est très ouvert, nous aimerions jouer avec de nouveaux artistes car ça fait toujours progresser et pourquoi ne pas intégrer une partie vocale dans le groupe.  


Capolunik & Ours pour Faded Gecko.

Soutiens la dub-scene héxagonal !

Nous lançons un message, ce soir, à tous ceux qui se retrouvent dans l'art, le mouvement alternatif, et qui milite pour que celui-ci soit pleinement reconnu, pour ce qu'il apporte et pour ce qu'il apprend.
Malheureusement, l'évolution de celui-ci ne rentrant pas dans les cadres de notre société si propre sur elle, ainsi que ses maisons de disques/ maisons d'éditions/... qui règnent en maitres absolus sur la culture, ne nous rassasiant que très peu dans notre recherche de nouveaux horizons artistiques, c'est donc à nous d'entretenir notre propre façon de se cultiver.
Ce soir, c'est pour venir en aide à un tout jeune sound-system, situé entre Rennes et Angers, que nous écrivons ces lignes. Voilà seulement deux ans que l'aventure a commencé pour ce sound, et après seulement quelques sessions déjà remarquées, celui-ci pourrait disparaître à cause d'une "situation financière peu enviable", selon les dires des deux membres. Mais nous ne pouvons pas laisser faire ça sans avoir tenté de lutter contre ce sort!! Alors à tous ceux qui souhaiteraient aider le Roots Indubstry Sound System, une soirée de soutien est organisée le samedi 18 février, à la salle Ambre Bleu, à St-Barthélémy d'Anjou, juste à côté d'Angers (plus d'infos sur leur blog).
En espérant avoir été entendu, je vous souhaite à tous une bonne soirée, continuez d'entretenir toutes les formes d'expressions culturelles un temps soit peu sensées, ne vous laissez pas hypnotiser par le message lisse et sans saveur dont l'on vous rabat les oreilles à longueur de temps à la télévision, à la radio, dans les journaux,....Continuez de soutenir l'alternatif, afin que tous, nous puissions toujours penser/réfléchir par nous-mêmes, car voilà quelque-chose que l'on nous prendra jamais, nous avons chacun notre propre conscience et nous nous devons de la développer.
Merci,
Glenn, pour Faded Gecko.

03/02/2012

Stand High Patrol & Shanti D @ Festiv'all

Dans la continuété de la liste exhaustive des choses à faire ce jeudi proposé par Ours, nous allons maintenant étudier le cas d'un individu lambda se rendant au concert de Stand High Patrol à l'étage. Précisons que s'il avait vraiment eu le choix, ce dernier aurait choisis de looter du dragon, mais ses suprérieur hiérarchiques dans leur tour d'ivoire que constitue le "bureau" Faded Gecko, irrités par ses incessantes jérémiades, l'ont parachuté sur ce concert au dernier moment.

Notre sujet, après ne s'être que trop attarder autour d'un apéro fort conviviale s'est donc mis en route pour le concert. Il faut dire que la température extérieure qui fait tant parler d'elle dans des médias qui semblent n'avoir rien d'autre a raconter (les lois liberticides tels que ACTA, la monté du fascisme en Hongrie, le massacre de la population en Syrie n'étant certainement que des sujets mineurs) était une source de motivation pour se rendre le plus rapidement au concert et y rester.
Après avoir déboursé la somme de 6€ pour l'entrée (info non précisé dans l'annonce en raison du facteur d'incertitude de cette donnée), notre sujet est donc rentré dans la salle. A l'intérieur une ambiance sympa avec du monde devant la scène mais de l'espace tout de même autour.
Sur la scène 2 MCs qui posent sur le beat Hip Hop bien lourd de leur DJ. Apparement il s'agit de Ancrages. Rien d'original mais ça passe bien.
Le temps d'une petite escale au bar et les Stand High Patrol sont déjà sur la scène accompagné du MC Shanti D. Un bon gros son Dub posé par le sound system Brestois. Il est important de noter que les qualités acoustiques de l'étage ont vraiment étés appréciées par notre sujet. Un son qui tiens bien au corps, sans être non plus trop agressif. Certains regretterons le manque de volume sonore, et bien qu'il est vrai qu'il est dans la tradition dub de pousser le volume, le sujet à pu pleinement profiter du son à un niveau somme toute correcte. Le son steppa d'une énergie vraiment positive à maintenus notre sujet en phase d'éveil actif pour toute la durée du set. La voix de Pupajim, balancée par  le sound system sur certaines chansons telles que le fameux Rub A Dub Anthem à revitalisée sa fibre capillaire de l'intérieur. A ceux qui déplorent l’absence de ce dernier, il est important de signaler qu'il n'était pas programmé, et que les Stand High se défendent très bien seuls.
A la fin du set, le sujet est allé se remettre de ses émotions au bar, pour repasser une dernière fois dans la salle mais ne pas adhérer pleinement au son de DJ bocale, et laisser la fatigue le guider vers la sortie.
Et c'est après une longue nuit de sommeil que notre sujet s'est attaqué à la rédaction de l'article...

Jokoko

02/02/2012

Fishbone en Bretagne.

Puisque nous ne sommes pas de grands commanditaires de l’œuvre d'Ilona Mitrecey, nous préférons vous parler d'un groupe de gros fondus du bocal, une bande de fous furieux qui ne laisse personne indifférent qui peut faire danser quiconque se rendra à leurs concerts. Et oui, les déjantés qui forment le groupe Fishbone vont nous rendre une visite, dans notre Morbihan natal, prêts à bouger le c.. des vannetais!!!
Groupe mythique de la fin des 70's, leur cocktail de ska/reggae/metal/funk/folie nous offre une fusion absolument géniale. Engendrée par une section rythmique basse-batterie ultra-groovy, une guitare qui n'attend que de sortir des riffs entre métal lourd et ska 80's, tout ça accompagné de cuivres assurés par les chanteurs, ska-rément bons, pêchus, pétillants,...
Alors, comment dire?...... Ne ratez pas cette pure occasion de vous défouler et de vous détendre, en écoutant du très bon son. Et ça se passera à l'Echonova, le vendredi 13 Avril, à 20h30. Tarifs: 20euros en résa, 23euros sur place.

A bientôt pour d'autres infos concerts, plus folles les unes que les autres!!!