31/05/2011

L'élaboratoire:

"Vieux squatte crado, repaire de junky! Espêrons que la ville va bientôt en venir à bout!!" C 'est ce qu'on peut entendre au Pyms ou au Melting pot.
Plus sérieusement, L'élabo est un squatte artistique* établit du coté de la plaine de baud (arrêt pont de Strasbourg)

  • *« Nous intégrons la liste européenne des friches artistiques, ou autrement dit "les nouveaux territoires de l'art" une entre-case dans laquelle nous nous retrouvons sans perdre notre propre identité. Nous sommes décidés à pérenniser notre activité » (site de l'élaboratoire)




Pour le moment nous n'avons pas grand chose d'autre à dire sur cet endroit de création et d'art, mais nous en reviendrons plus tard, en attendant, n'hésitez pas à allez sur leur site!

22/05/2011

Constellation #3 - Aphrodite

Samedi 21 mai, soirée constellation #3 à la salle de l'échonova à Vannes (56). Au programme Shadow Boxing (pas vu), Afrika Bambaataa, Tambour battant et Aphrodite.

Nous allons commencer l’article par une rapide présentation de la salle toute neuve de l'échonova. C'est un complexe comprenant une salle de concert avec une bonne acoustique, de taille correcte (600 places debout): On n'y est pas trop à l'étroit et l’on peut facilement approcher de la scène (ambiance détendue).
L’espace comporte également des studios de répétition (de bonne qualité ils ont étés testés par nos soins) et un studio d'enregistrement disponibles et pour un prix très correct. Tout est détaillé ici: http://www.lechonova.com allez jeter un coup d’œil.

Nous débutons la soirée avec le groupe Afrika Bambaataa. A notre arrivée dans la salle, le public est en cercle. «Que ce passe t’il encore?» Tout s’explique! Quelques breakdancers venus de leur propre chef, nous proposent une démonstration d’un bon niveau. En effet Afrika est un groupe de hip/hop malheureusement à notre goût, pas le genre de hip/ hop intéressant… Le DJ à l'air complètement stone et pas très actif ni réactif. Le MC s'apparente plus à un chauffeur de salle ou à un surveillant de piscine. Mais le pire c’est les balances, elles sont tout bonnement inexistantes (aïe). Le MC case 3-4 paroles par-ci par-là entre les «put your hands up!» «Sing hOOhoO» avec un son au micro très claquant tandis que le DJ passe ses pistes avec des sonorités plus feutrés et des basses lourde ; ça fait un peu l'effet un mec bourré qui chante par dessus un CD…
Quand les breakdancers arrêtent leur démonstration, 20 minutes avant la fin du concert le publique se tourne alors face à la scène. Mais l'ambiance «lycéens bourrés» et les remixes mollassons nous incitent à prendre l’air.

Retour en salle pour le début de Tambour battant et des balances toutes neuves. Le show semble déjà beaucoup plus intéressant. Un son un peu dub step, avec des penchants clubbers/house. Un MC qui vient redonner la pêche sur certains morceaux. Une vraie énergie dégagée. Néanmoins le publique n'a pas changé l'ambiance ne colle toujours pas, contrairement au sol, couvert de bière et partiellement constellé de vomis. Au final on passe de temps à autre jeter un coup d’œil au concert, mais au final certains morceaux font un peu trop house à notre goût, cependant, les fans du genre devraient aimer. on remarquera tout de même la performance scénique des artistes (batterie électronique notamment). Reste le public qui est décidément insupportable. Et fier de l’être.

Enfin, le concert d'Aphrodite a lieu. Ô miracle, le public a bien changé, au dodo les ados. Toujours quelques boulets mais rien de comparable avec les concerts précédents. Le volume à été légèrement augmenté mais reste encore très appréciable sans bouchons d'oreilles. DJ Aphrodite qu’on ne présente plus (mais si «T’as du jungle?» dans Human-trafic,) nous délivre un set Drum de qualité et réussit à nous surprendre. De la jungle bien massive avec des passages radicalement dub step. Il nous ressort ses sons les plus connus (on n’échappe pas à un bon stalker à la fin), mais il passe aussi du neuf. Il placera des remix de tubes du genre très appréciables. On reconnaîtra Damian Marley, Pendulum, les Fugees, the Prodigy, John Holt et quelques autres.


Il fait même des breaks aux sonorités carrément reggae! Mais tout cela sans repasser les "classiques du DJ de kermesse". Le créateur du label "Urban Take Over" nous offre un set de pratiquement 2 heures bien pimenté et clôt ainsi admirablement une soirée qui avait pourtant commencée en demi-ton.


Fin des concerts à 3h. Une nouvelle soirée mémorable.

Ours & Jokoko

21/05/2011

aphrodite.

       Nous écrivons cet article suite au concert d'aphrodite du samedi 21 mai, à l'échonova (56).
Aphrodite est un DJ mixant principalement de la jungle et de la drum&bass. Connut également sous me pseudo de A Zone, il est une référence en matière de drum', en effet, ce DJ d'une quarantaine d'année a fait, et fait toujours "jumper" des générations d'amateurs d'éléctro. Ayant développé son propre style, son propre label : "urban take over" et étant un des DJ de drum' les plus connu, on peu dire que le Londonien est à l’apogée de se carrière. C'est avec le film" Human trafic"(sortit en 1999) que beaucoup découvrent sa jungle massive, à travers son tube "stalker".
Selon moi, Gavin king, est à l'image des personnages du film, (sympa mais un peu trop "dans le vent") et son publique, néanmoins au concert auquel j'ai assisté (voir article), un peu trop jeune clubber ->jokoko n'est pas d'accords sur ce point. C'est néanmoins un DJ mythique et recommandable.

Aphrodite pour ceux qui ne connaissent pas c'est ça:



Ours.

festival rock'n solex - 2011! (samedi soir)

Arrivé sur le site quelques minutes avant le début de stupéflip, le temps de se servir un verre et on prend place dans la fosse. la lumière s'abaisse, la foule commence sérieusement à s'agiter. Au 1er rang des scies en carton sont brandies pour la menuiserie! Après plusieurs minutes de mouvements de foule assez violents, toujours personne. Puis apparaissent des silhouettes encapuchonnées. "Est-ce que t'aime bien les monstres? les trucs bizarres dans le cauchemars"... C'est partit, 1h15 de show, dans lequel se succèdent chansons plus où moins retravaillées et samples et interludes un peu comme sur les albums. Pour les chansons refaites, à l'image de "je fume plus de shit", Pop-Hip nous l'annonce comme ceci: "Bon alors on complètement changé la chanson, après on aime, on aime pas nous on s'en fou c'est là même..."
Un vrai spectacle, digne de stupéflip. Bon, d'un point de vue purement objectif le spectacle est assez moyen, mais si l'on comprend et/ou que l'on aime le délire, c'est une vraie tuerie. Bref les éternels insatisfait ont le droit de raller, et les membres du CROU de savourer.
Beaucoup d'humour à mon goût, avec en prime sur le côté de la scène un drôle de personnage qui nous retranscrit toutes les chansons en langage des signes. Où tout les interludes (radio flip qui à durée quelques minutes, "Salut réverb!" / installation du stupluminou / mort de Pop-Hip etc..). Le contact avec le publique était plutôt bon.
Une seule chanson sur le rappel: un "A bas la hiérarchie" parfaitement interprété pour se défouler une bonne fois pour toute. Puis démontage du plateau, malgré l'insistance du publique pour un autre rappel. Mémorable.

Alors que la foule se dissipe je tente de retrouver mes collègues. Mais mes oreilles me font un effet bizarre, j'ai l'impression d'être devenu sourd... mais après plusieurs minutes d'inquiétude un gros bourdonnement venant des baffles s'arrête et un soupir de soulagement général traverse la foule. Mes oreilles vont bien, c'était juste un petit cadeau d'au revoir du stup.

Se succèdent par la suite deux DJ, mixant face à un publique composé de fashion-victims et gens trop bourrés. Un son de boite de nuit, genre grosses basses.. Mais vide, très décevant. On préférera passez ces 2 concerts devant le DJ qui mixe au niveau des toilettes merci les copeaux d’abord et à la tente berbère! 

Et enfin Dirtyphonics. Un concert plutôt bien foutu, un réel talent, et un très bonne maîtrise technique. Cependant je doit admettre que ça sonne un peu trop lissé pour moi. Ce qui ne m'a pas empêché d'appécier jusqu’à la fin.

On laisse donc derrière nous un super festival et on a des souvenirs pleins la tête. En attendant la prochaine édition.

PHOTO!

Jokoko!

festival rock'n solex - 2011 ! (jeudi soir)

       21 heures arrivée inopinée et imprévue des trois reporters sur le site animé et fiévreux du Rock'n S, alors que sur la pelouse de l'entrée, certains ont déjà sévèrement attaqué l’alcool et ont l'air passablement éméchés, nous pénétrons sans encombre dans l'ambiance chaleureuse du festival. Pour commencer un petit tour des lieux est de mise, en bon reporters nous avisons le bar. Verdict: correct.
      Le "village" a grandi, entre le chap'histo, le salon de thé style tente berbère  et "les copeaux d’abord", il y a un bon nombre d'animations et l'organisation à fait fort cette année. Nous nous rapprochons de la scène soutenue par peu de publique, cela n'augure rien d’exceptionnel. Mais finalement ça donne: "hey, mais c'est quoi ce groupe? Mais c'est cool!" en un regard et en tant que journalistes avisés nous nous melons à la foule et profitons des notes énergiques et fraiches du groupe syncopera , grand gagnant du Tremplin. Wha belle claque!
   Fin du premier concert, on attend la venu du deuxième avec impatience, pour, dès leur première chanson, attendre la fin de leur show avec patience, l'occasion pour Jokoko d'aller se rafraichir, pour Ézéchiel et moi même d'aller chercher des fringues supplémentaires, la soirée s'annonce fraiche mais néanmoins agitée.

     Retour sur le festival au milieu du concert de Abd Al Malik qui ne nous laissera pas de souvenir, pour la bonne raison que nous l'avons laissé à ses nombreux fans.

     Chinese man voila de quoi se réveiller! Un set énergique, une foule surfant sur la vague groovy et les beat puissants, les Chineses nous jouant leur dernier album et leurs morceaux phares! En tant que tête d'affiche de cette première journée, ils répondent présent et confirment qu'ils sont un groupe au top! Pour clore le concert ils nous serviront un pudding à l'arsenic particulièrement bien dosé. "Et un peu de sucre en poudre!"

     C'est la dj Elisa do Brasil qui se chargera de conclure la soirée par un live drum & bass puissant bien que classique, devant une foule euphorique mais dont la fatigue commence à se faire sentir (certains ne garderons pas grande mémoire de cette fin de soirée si bonne soit elle). Mais ses rythmes efficaces, son sourire et son énergie: ça ne laisse pas indifférent...


retrouvez les photos du jeudi et vendredi soir ici!

Ours!

Ouverture

Ouverture du blog faded gecko. Blog de reviews des concerts, festivals, et évènements. Interviews, et articles en tous genres.