01/12/2011

Soirée du 1er Décembre à la bascule.

     Ce jeudi premier décembre, le bar de la bascule dans lequel nous avons déjà passé de très bons moments,(l'expo zappa; the winter family), recevait le groupe Otto et le guitariste Thomas le Corre. (ici vidéo pas de nous)

   "Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques.         C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.

    Quelques instant après le départ de Mr le Corre, débarquent sur scène les membres de Otto visiblement motivés pour en découdre sérieusement. Si l'affiche décrivait la formation comme du "blues voodoo post indus" j'ai plus entendu pour ma part, du grunge expérimental pré apocalyptique. Leurs énergies plutôt négatives se mêlent parfaitement avec les projections un peu glauques (mouches écrasés sur un fond de couleurs passés, images grisâtres animés par quelques couleurs criardes..) qu'un "technicien d'ambiance" situé au fond de la salle dispose avec soin sur un rétroprojo sans douté récupéré dans le débarras d'une salle de math d'un collège ou même d'un lycée ayant décidé de passer à la nouvelle technologie. Mais l'engin d'une autre époque se marie vraiment bien avec le groupe que je sens nostalgique d'une certaine période que je situerais entre 1977 à Londres et 1994 à Seattle. Le guitariste fait crier sa Telecaster tout autant que ses cordes vocales et gère pas moins de 15 pédales d'effets modifiants sa propre voix et celle de sa guitare. Le bassiste un peu perdu, fait des sons pour le moins étranges en tapant et grattant les cordes de son instrument, tandis que la batteur a eu l'idée de rajouter à son kit de batterie de surprenants rajouts, un tom en Taule par exemple.. L'ensemble parvient à être assez cohérent dans son incohérence. Je pense forcément à Nirvana (surtout à l'album bleach) devant ce trio puissant au chanteur blond aux cheveux long yeux bleus et chemise de bucheron. Mais si on à déjà tous vu mille minablement mauvaises reprises de ce groupe mythique, Otto fait sa route différemment et puise son inspiration partout et nulle part, son énergie dans les trip(e)s et fait irradier sa puissance (peut être d'une façon un peu brouillon certes mais au moins ils dégagent quelque chose de fort.)
  Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.

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