23/05/2012

la 7ème vague: Episode deux.

Lundi 21 Mai.                                                                                                Ours & Kapolunik
Bretignolles-Sur-Mer                                                                                  Aux lecteurs du gecko

Cher lecteur, si tu parcours ces lignes c'est que nous sommes bien revenus du festival vendéen la 7ème vague. Le samedi 19 Mai, une avalanche de musique s'est abattue non loin des fameux sables d'Olonne.. Et c'était excellent! La journée fut pluvieuse, laissant présager une soirée très boueuse, pas de quoi nous décourager ne t'en fais pas, nous ratons par mégarde François & the Atlas Montain et...

   Première vague! Sharon Jones and the Dap-Kings, et le soleil apparait alors! Éblouissant! (Pas l'astre, le groupe). En une seconde, leur son, leur groove, tout ce qui émane de cet ensemble -Soul/Funk et Rythm'&Blues- vous transporte au cœur d'une autre époque. En plein entre les 60' et les 70'.. Et sachez qu'on adore ça! James Brown? Otis reading? Nina Simone? Sly and the familly stone? Janis Joplin? Et bien d'autres. Le groupe nous transmet avec énergie tout cet héritage musical dont ils sont de dignes successeurs. En plus de rendre allégeance à ce patrimoine, ils enflamment les festivaliers: le jeu de scène de Sharon Jones est à la hauteur de sa voix, la dame se donne à fond du début à la fin, habite tout l'espace avec classe et ferveur. Les musiciens sont brillants, tout simplement un sans faute. On en redemande et nous ne sommes pas seuls. Tout le monde danse et reste scotché. Malgré des applaudissements très insistants le groupe ne fera pas de rappel, nous laissant dans un profond bien-être ; la magie se dissipe.

   Deuxième vague! Hollie Cook débarque avec ses musiciens et nous embarque immédiatement dans son univers dub bien planant. Cette fois-ci, la basse est forte, mais sans excès (c'est du dub quand même!), sharon jones a amené le soleil qui ne fuit pas la voix d'Hollie : les conditions sont donc réunies pour apprécier le concert. Une basse puissante, un synthé rayonnant bien que basique, un guitariste propre et discret, un batteur/chanteur (le patriarche du groupe) énergique qui a tout compris à l'âme du dub, et enfin ; une voix douce, légère et enivrante qui marque la singularité de la formation. Quant au jeu de scène, il agace sans doute certains mais il a le mérite d'être vivant et original : la chanteuse laisse aller ses émotions et ne cache pas son plaisir de partager sa passion. Sa spontanéité n'est pas sans rappeler celle de Nina Hagen. On se laisse facilement flotter, emporter par le courant. Ce ne sera pas LA performance de l'année mais c'est un bon moment qu'ils nous offrent.



"Ooooh... Dad !! Thank you for my pocket money !"
    Troisième vague! Mister Stephen Marley, première grosse tête d'affiche de la soirée. Tout fraichement descendu de son bus privé, Bob Marley junior arrive sur scène après une chanson instrus, une annonce, un porte étendard jamaïcain et tous les cris d’hystérie qui vont avec! Faut avouer que ça envoie, une star sait se faire désirer! Bon, après cette longue introduction, il enflamme la foule avec un tube paternel: Iron Lion Zion ! C'est la folie chez les festivaliers: "Oh Booooooob!!!" (et nan! c'est son fils). En effet, même si les trois quart de son show: c'est du Bob, même si la voix: c'est du (sous)Bob, même la guitare est celle du père; Stephen n'est pas Bob! Le chanteur se plaint d'ailleurs de ne pas être reconnu pour ce qu'il fait, mais pourquoi marcher dans les même bottes que son père (rest in peace)... peut-être pour du fric! (l'entreprise Marley fait du chiffre, même en période de crise). Stephen reprend donc beaucoup de tubes, mais sans se les approprier: la couleur reste la même malgré la puissance du volume du bassiste collé à son ampli. Nous resterons particulièrement aigris face à la médiocre reprise de Redemption song.
Conclusion: à la manière de tous les Tribute "copier-coller", stephen a su faire voyager la 7ème vague en faisant perdurer la légende jamaïcaine de Robert Nesta! Mais au dépit d'une réelle créativité et recherche artistique : Du spectacle en boîte (comme le clament quelques festivaliers : "Merci Papa! Merci Papa! Merciii..."). C'est facile, mais cela reste efficace (c'est quand-même du Bob!).

   Quatrième vague! Et c'est Bltiz and the Ambassador qui prennent la relève. Et de quelle manière?! Passer après Stephen n'est pas une tâche aisée tant les gens sont obnubilés son nom. Mais les ambassadeurs savent y faire et allument le brasier dès leurs premiers morceaux grâce à leur groove Afro.hip/hop. Nos amis américo-Ghanéens issus pour la plupart du jazz délivrent un son cuivré et entrainant avec une section cuivre (trompette, saxo, trombone) soutenue par une basse-batterie-guitare d'une précision de feu. Sur cette base intru soul-rock-jazz-funk-afro-latino... (indescriptible de par son éclectisme remarquable) se greffent Bltiz et son flow hors du commun prenant racine dans le Vrai hip-hop. Pour nous autres, novices en matière de ce style, nous y trouvons des similarités avec Mei tei sho pour le libre flow afro hip-hop du chanteur lead, Youngblood brass band pour l'énergie et le mélange New Orléans/Hip-hop et enfin Rage again the machine pour la puissance brute et contestataire. Il serait cependant bien trop réducteur d'enfermer le groupe dans ces comparaisons, leur univers est riche et singulier: ils voyagent à travers les styles, les époques tout en préservant une identité propre. A noter également; LE meilleur jeu de scène du festival, cette fois-ci, tout le groupe est de la partie pour notre plus grand plaisir. (A voir absolument en live, ne pas s’arrêter aux enregistrements). A la fin de leur prestation, ce sont des hommes éreintés par la fatigue que nous retrouvons pour une interview bientôt dispo sur le site (sans Bltiz malheureusement).


     5eme vague ! C’est au tour des tant attendu "Coup 2Crosse" de monter sur la grande scène pour ce qui doit être LE show du week-end. 
Il est donc temps pour nous de vous préciser une chose ô lecteurs assidus du gecko webzine; beaucoup d’entre vous seront sans doute désappointés, éprouveront peut-être un sentiment de trahison, se sentiront abandonnés par leurs journalistes préférés..  Nous ne sommes pas (en les personnes de Ours et Kapolunik) des fans de musique électro..  Voila c’est chose écrite, nous acceptons toutes réclamations, et si il vous est insupportable de voir la rubrique électro si pauvre, n’hésitez surtout pas à nous envoyer vos impressions sur les lives de ce genre pourtant si respectables. Ça nous ferait plaisir et nous pourrions éventuellement publier vos avis et enrichir nos articles de vos écrits. (A bons lecteur salut !)

     Mais retournons plutôt à la 5eme vague, alors que les quatre DJ sont sur scène, c’est avec le saxo de Blitz que nous discutons pour une interview enrichissante et bientôt en ligne. La discussion traine en longueur et nous arrivons à la grande scène tandis que C2C attaque son dernier morceau, le tube F.U.Y.A, le public est en folie, sur scène les artistes le nourrissent d’une version peu différente de l’originale (on la connait quand même !) Fin du concert, les membres du quatuor français semblent très satisfaits de leur perf. Aux divers échos recueillis et après un sondage savamment réalisé, nous concluons que les c2c ont assuré, pour beaucoup ça sera un concert inoubliable, cependant peu de gens ont été surpris et les non-amateurs d’électro n’ont pas été spécialement convertis..

     6ème vague! Et déjà on sent le reflux des festivaliers, le tsunami est passé, pour certains, les groupes à venir ne sont que des vaguelettes. Trouvant cette attitude triste, nous restons à l'épicentre des événements et attendons l'arrivée de Nasser.. Nasser? Groupe aperçu au festival Mots-zic sous les pins. On en avait pensé quoi déjà? Ha oui, ça me revient.. Dommage, bon accrochons nous et ça nous accrochera peut être.. Devant la scène sont cramponnés quelques accros au rock éléctro-trop-crado que Nasser ne cesse de servir, indigestion du gecko qui décroche sans trop d'accroc. Alors les Marseillais de Nasser sont-ils des escroc? Nous ne pouvons nous contenter de les couler d'un coup d'estoc, même si à nos oreilles leur son reste du rock-en-stock. Bref, un son plus propre que celui de Mots-zik qui permet de dévoiler d'autres choses que la bouillabaisse mal digérée début Novembre, une énergie non négligeable mais mal maitrisée à la fois sur scène et dans leur musique. Pour les amateurs de "boum tchac boum tchac", c'est bien, entrainant et il n'y a peut être que ça qui compte finalement à minuit un soir de festi.

    7ème Vague! Le cube d'Etienne brille dans la nuit et attire les nombreux veilleurs comme une ampoule attire les insectes. Une ampoule du style néon blafard, loin du feu vivant et chaleureux allumé par Sharon Jones quelques heures plus tôt. Froide et aseptisée est la musique de Crecy, son cube reste son atout principal, Beat'N'Cube le nom de son show résume tout. Nous ne trouvons dans ses sons ni recherche ni originalité, mais sans doute le cocktail, alcool-ambiance-beats  ravit une partie des festivaliers restants.


Cher lecteur, nous revenons donc vraiment contents du temps passé à Bretignolles, entre les rencontres, les découvertes musicales, la mer et certaines déceptions constructives. Clairement, nous sommes éblouis par Sharon Joners et sa bande, Blitz and the ambassador, Caravan Palace et Hollie Cook qui sont des artistes à voir, à suivre et à soutenir sans hésitation ! 
Alors, en conclusion : Vive l'instrumental ? Je crois en effet que ce festival nous a conforté dans cette idée. C'est quand même autre chose d'avoir un groupe de musiciens devant soi que des machines commandées par des hommes. Expliquons nous; même si nous sommes convaincus que la technologie  est à exploiter dans tous les domaines et qu'elle peut donner des sensations magiques si elle est bien utilisée (et sans excès!) : Des Pink floyd, en passant par High Tones, Higlight Tribe ou même Carvan Palace (et tellement d'autres) le prouvent. Pour autant, nous restons inertes face à certains sons sans recherche ni improvisation, de plus les basses et les beats se ressemblent bien souvent et n’ont que peu de saveur face à une basse ou une batterie entre les mains de musiciens un brin talentueux. Mais on a le malheureux sentiment que l'esprit musical des festivaliers régresse vers un esprit débauché : le festival est devenu un rdv pour se la coller et prendre des basses dans la gueule, plus un lieu d'échange et de découvertes musicales (et on le voit dans le volume sonore DEMEUSURE). C'est dommage..
 Cher lecteur, puisses-tu comprendre notre regard, et mettre des boules quies !
Tout de même, merci encore à l'organisation du Festival et tous les bénévoles, qui ont su faire venir du monde et les combler en l'espace de deux jours. Et...continuons de faire la fête tout en aimant la musique !


Ours & Kapolunik

EDIT:
Je me permet d'interrompre ce flim parce qu'on se fout un peu de ma gueule! C'est du vol et du plagiat... Hahhhem!! Non en fait je viens juste apporter une précision. Cet article comme tout les articles est rédigé par une partie de l'équipe Faded Gecko. Alors non je ne viens pas dénigrer mes collègues, et oui j'adore quand un plombage est bien argumenté et bien fait. Mais Je tiens, après avoir lu ces lignes à préciser que (comme à chaque fois) les points de vue et les visions des choses varient d'un rédacteur à l'autre. Pour ma part j'apprécie certaines musiques éléctro (peut-être pas non plus Etienne de Crécy), et il en va de même pour d'autres rédacteurs.
Sur ce, j'arrête de squatter l'antenne: à vous les studios!
Jokoko

Interview des Violons barbares

Salut à tous !
Comme prévu, je poste l'interview écrite des Violons barbares suite au stupéfiant concert qu'ils ont donnée à l’Onyx de St Saint-Herblain en avril (cf cet article).

     Comment trois origines si lointaines (avec les différences de cultures qui vont avec) ont pu se rencontrer et enfanter un projet d'une couleur si unique ?
      Dimitar Gougov Tout a débuté en 2006 par ma rencontre avec Dandarvaanchig Enkhjargal (résidant à Karlsruhe, Allemagne), lors du projet la Route de la Soie dans lequel nous faisions partie. Tout de suite j'ai eu envie de mêler les sonorité de la gadulka et le morin khoor, en plus, il y avais le chant de gorge (très impressionnant !!!). Alain Bormann, qui organisait le festival des Rencontres du violon en Ils de France (Ris Orangis) et a été très intéressé par cette rencontre. Il nous a programmé en janvier 2008 comme "duo" Gougov - Enkhjargal. Au final, nous sommes venu à trois… avec le percussionniste Fabien Guyot, qui comme moi, vie à Strasbourg et fait partie du Grand Ensemble de la Méditerranée du collectif l'Assoce Pikante.
     Fabien Guyot  Nous avons débuté par trois concerts à moitié improvisés, c'est à dire que chacun a ramené son bagage (mélodies traditionnelles, instrumentarium, chants) avec comme objectif de jouer 1h en trio. C'était bien mais on a surtout senti qu'il y avait derrière cette rencontre qu'il y avait des envies à approfondir, une grande ouverture stylistique, une volonté d'énergie... bref nous nous sommes rendu compte qu'au-delà de restituer des morceaux traditionnels nous nous retrouvions 3 musiciens avec chacun un énorme appétit musical !!!!

    Même si votre musique est singulière, elle se compose nettement d'identités culturelles différentes, quelles sont vos influences (époque, style, région/pays, artistes...) ?

    Fabien Guyot  Il suffit de regarder notre boîte à CD lorsqu'on part en tournée, ça change tout le temps ; citons tout de même quelques références personnelles en vrac :
pour le son des cordes : un bel enregistrement de musique baroque dans une chapelle
pour l'énergie : Keziah Jones
pour le groove : le trio Morphine
pour regarder le paysage défiler dans la voiture : les chanteurs africains comme Boubacar Traoré, Habib Koité, Bonga Angola
pour rouler de nuit quand les autres dorment : Steve Reich (Desert Music) ou Bjork
pour rêvasser un peu : Camille , Bjork, Atuhalpa Yupanqui
pour les mots et les récits : l'intégrale de Brassens, Serge Geinsbourg
pour chanter : les Beatles!!!!!!!

    Quand vous jouez, vous habitez l'environnement de votre musique, où allez-vous chercher une telle énergie ? Est-ce juste un amour que vous voulez partager, ou cela va au-delà ?   
    Fabien Guyot  C'est incroyable ce que peut provoquer le simple fait de monter sur une scène : tous les bobos, la fatigue, les coups de blues… envolés aux premières notes! Envie de se faire plaisir bien sûr, de se faire du bien, envie de partager le moment et de remercier les spectateurs de répondre présents à notre invitation en y mettant le meilleur. Certains spectateurs me parlent de ce qu'ils ont vu sur scène et de qu'ils ont ressenti de leur côté : de la complicité, du sourire, de l'amusement, de la rêverie, du partage. Parfois ils oublient de me parler de la musique, je trouve çà assez génial et touchant que les émotions puissent prendre le dessus sur les outils qui les servent.

    Comment voyez-vous l'avenir des "Violons Barbares" ?
    Fabien Guyot  Comme dirait Epi (notre musicien mongole) des Grands Stades et des Zéniths!!! Blague à part, nous avons un programme passionnant qui nous attend notamment cet été et la saison prochaine, le groupe s'exporte progressivement (Benelux, Italie, Allemagne, Finlande, Québec, Estonie); nous avons la chance d'évoluer dans un style de musique qui attire tous types de public! Quel bonheur de voir toutes les générations partager le même spectacle! C'est un privilège pour nous. Nous visons un deuxième album et aspirons à creuser notre style; à affiner notre identité musicale en nous penchant de plus en plus vers la composition.

    Que pensez-vous de la scène musicale actuelle ?
    Fabien Guyot  Difficile d'avoir un avis global sur cette question mais j'ai parfois l'impression qu'il y a un repli sur des esthétiques du passé, comme une nostalgie; tous ces chanteurs et chanteuses soul blues qu'on entend sur les ondes qui ont des voix magnifique me font parfois penser à des clones de la Motown.

    Que souhaitez-vous au monde aujourd'hui ?  
    Fabien Guyot  de se mettre au diapason de la nature.

21/05/2012

Un vendredi 18 Mai, à Bretignolles sur mer.

   C'est sous un ciel grisâtre (à l'image de ce magnifique mois de Mai !) que deux de nos plus dévoués éléments ont accosté pour vous dans la charmante petite bourgade de Bretignolles-sur-mer.
19H30 pas un chat sur Bretignolles plage, cependant on entend en plus de l'habituel murmure de l'océan, les vibrations émises par les Skatalites à quelques kilomètres seulement de cet endroit de sérénité totale.. Mais bon la plage.. On y reviendra plus tard.


    Pour le moment c'est bien au festival de La 7em vague que nous nous intéressons et particulièrement à son alléchante programmation, pour l'heure se sont les rois du ska Jamaïcain qui assurent l'ambiance. Pour l'heure? 19h54 (FGT) les stars de ska si tôt que ça? Pas possible! Malheureusement si, et c'est dans les longs bouchons que nous entendons leurs ultimes notes s’éteindrent, nos espoirs de voir enfin la formation des maitres du style avec. Dépités d'avoir manqué une telle occasion et ayant enfin réussi à s’extirper de l'embouteillage nous fonçons à l'entrée du festoch' histoire de retirer nos pass... qui mettrons plus d'une heure à arriver. Ainsi la gecko-team rate également la performance de Shantel & bucovina club orkestra.

    Un peu fâché avec nous même et avec l'orga, nous pénétrons enfin sur le sol promis, juste pour entendre le flot de vagues chaudes et déchainés délivré par higlight tribe. A l'entré, la foule des festivaliers s'agite telle des algues : notre rancœur s'évapore et laisse la place à la danse, à la transe, à la transcendance ! Un seul morceaux et déjà quelques milliers des 11000 fêtards attendu ce soir sont déchainés. L'énergie dégagée par les artistes désinhibe le public dans une ambiance percussive, tribale et mystique : un vrai cirque psychédélique. Les morceaux cycliques transportent les âmes des plus réceptifs bien plus loin que l'Afrique, que l'Atlantique que l’Antarctique. Un hic? Humm difficile de s'en prendre au plus populaire des groupes de trance instrumentale. Cependant nous osons émettre un petit bémol perçu par nos oreilles exigeante : si leur musique est une transe continue (ça c'est une très bonne chose) et mise avant tout sur le "kick-bass" comme il est dit sur leur site, on aurait souhaité des moments plus planants laissant une place plus importantes aux instruments mélodiques, ce qui reposerait nos fragiles oreille et donnerait d'autant plus de force aux "montées". De plus, la force de ce groupe est dans son énergie tribale, et nous trouvons que cette dernière est parfois perdu au détriment d'effets sur-utilisés Prenons par exemple les voix des talentueux chanteurs qui sont souvent soutenues par un échos (justifié), mais malheureusement, la technologie ne s'arrête pas là, et parfois vint à se faire entendre un effet de modulation dans le style pop actuelle (cet effet là). Dernière chose, un de nos reporter avait déjà eu l'occasion de bouger sur les vibes des Parisiens 4 années plutôt, et il a eu l'impression de revivre exactement le même spectacle... (évolution ?)
Bref.. On adhère quand même et remercions chaleureusement la tribu de nous avoir mis dans le bain de la 7ème ! Nous nous dirigeons maintenant en direction de la grande scène sur laquelle va se produire dans quelques instants Caravan Palace.

    Caravan Palace pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une bande de fondus du jazz-swing et de l'éléctro ayant eu l'envie géniale de marier les deux genres dans de l'éléctro-swing ! ils ont sortit leur deuxième album "panic" le 05 Mars 2012. La caravane démarre en trombe, ne laisse pas la fièvre redescendre, ils savent que leur tâche (passer après l'explosion tribale) n'est pas facile, la chanteuse le reconnait même face aux auditeurs pourtant envoutés par la formation énergique et talentueuse. Malheureusement, on trouve  les balances  trop déséquilibrées, répondant à la demande "festival" de "toujours plus de basses!" La Caravane est composée de supers musiciens mais leurs envolées mélodiques sont totalement bouffées par les kicks et les basses. Le violon, la guitare, le vibraphone, la clarinette et même la délicieuse voix de la chanteuse sont parfois inaudibles. C'est très frustrant, surtout quand on connait le potentiel du groupe (qui se situe bien au dessus du torrent de beats basiques déversés par les enceintes).
Bien que nettement terni par des réglages médiocres et par une coupure façade, le concert est tout de même d'une grande qualité artistique et semble avoir comblé les 7ème vaguiens.

   Vient pour nous le moment d'échapper à "Stuck in the sound" où plutôt de faire une interview avec "Natty Frenchy" le guitariste des Skatalites:
Le rencontrer fut un beau partage et nous console un peu d'avoir raté le groupe.

    Fin de l'entrevue et c'est Birdy Nam Nam qui prend la barre. Dés le début, le son est excessivement fort, l’ensemble devient une mélasse de basse, très vaseux, ça transporte une tranche des festivaliers, pour la plupart défoncés au son ou/et aux produits : ça prend au corps mais pas au cœur, niveau sensations c'est impressionnant, niveau musical... C'est très décevant (d'autres festivaliers le soutiendront).

   La fin de leur concert marque pour nous l'heure de rejoindre des membres de Caravan Palace dans leurs loges pour une rencontre. On discute autour d'une bière avec le vibra et le clarinettiste, avenants et très intéressant. Puis l'heure vient à l'interview avec le chanteur/violoniste/percussionniste:
 
    C'est à Agoria que revient l'honneur et le rôle de clôturer le vendredi soir, on l'aperçoit de loin, très dancefloor comme son, demain encore une grosse journée à venir.. allez hop ciao. (le DJ est snobé par un bon nombre de festivaliers).


Ours & Kapolunik pour Faded gecko.

Rock'n Solex - Jeudi soir

Jeudi 17 Mai, le campus de l'INSA à Rennes était en ébullition dans l'attente de la 1ère soirée du rock'n solex.

19H FGT (Faded Gecko Time), l'équipe installe sa base mobile au plus près de l'action. On constate que comme chaque année, on peut discerner la scène de l'extérieur du parc. M'enfin bon, c'est quand même un peu pourri le concert de l'extérieur -_-'
Nous allons retirer nos pass, puis revenons à la base mobile pour la mise en condition. Une fois notre kit de survie en milieu festif prêt, nous entamons un tour du propriétaire. Le parc est disposé comme les année précédentes (à quelque chose près).
Sur la pelouse, devant l'entrée, comme tout les ans, les festivaliers et autres fêtards s'en donne à cœur joie pour profiter de cet fin d'après midi ensoleillée.
Mais déjà le 1er concert se fait entendre de l'extérieur et... ma parole!? ça à l'air pas mal!
Un saut à la base mobile avant la 1ère immersion; un passage au bar VIP et son ambiance club hype... douteuse; et c'est parti!
En réalité quand on arrive devant la scène le concert est déjà commencé depuis un moment.

Les Gordon Booze (comme nous le rappel le panneau au fond de la scène), gagnant du tremplin de cet année ont de l'énergie à revendre et ça fait franchement plaisir. Une formation peu commune: Guitare, Batterie, chant, trompette et... soubassophone pour la ligne de basse. Des plans de guitare complètements tarés, qui rappellent les débuts de system of a down, ou tantôt funky. Des rythmiques assez bancales, mais qui retombent souvent sur des lignes biens groovy, soutenues au Souba. La trompette agrémente de quelques formules mélodiques bien sympa ou qui vient doubler la guitare. Le chanteur pose un flow hip hop, partant sur de passages assez énergiques. Le tout rendant un alchimie assez équilibré et vraiment plaisante. Précisons que le quintette joue masqué. Le festival lui à installé cette année des écrans géants retransmettant le concert sur les bords de la scène et derrière la régie son.
Le public, encore relativement peu nombreux en ce début de soirée semble apprécier même si l'ambiance n'est pas à son comble.
Quant apparaît avec le groupe un 6ème homme: Gordon Booze, à l'image du logo du groupe: un moustachu en marcel arborant un magnifique slip blanc, et une cape orange. L'individu s'adonne alors à une pratique fort distrayante: Le slam sur énorme pouf. et la troupe disparaît.
En espérant les recroiser prochainement (ce qui ne devrait pas louper)!

Notre équipe se retrouve derrière la régie son afin de débriefer et vérifier le kit de survie, pendant que les I-Skanker assurent l'inter scène sur une ambiance un peu froide. Finalement un passage à la base mobile s'impose.

De retour dans le parc et Hollie Cook est déjà sur la scène. Le public est maintenant présent en masse. Un riddim au accent assez roots, mais avec des arrangements un peu variété/rock, parfois assez amusant. Un son globalement aériens. En somme la musique, n'est pas mal. Le chant de Hollie, n'a lui rien d'extraordinaire. Certes assez sympathique, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard.
On peut se poser des questions sur les raisons de son succès, mais on en trouver rapidement les réponses à l'analyse de son déhanché et de la coupe de sa robe.


Deuxième inter scène des I-skankers avec cette fois si une ambiance bien meilleure: Il y a foule autour de la petite scène, et ça bouge bien sur le vibe dub diffusées par l'équipe.
On quitte cependant cet espace pour aller faire une interview de Hollie Cook. Malheureusement la foule de "journalistes" et leur naturel à faire flipper un viking posent une ambiance assez oppressante. Enfin le début du concert de Max Roméo, et les basses qui font trembler les murs du préfabriqué ou se tenait l'interview portent le coup de grâce à nos derniers espoirs de faire une interview correcte.
-La bonne nouvelle étant que l'équipe sur place à la 7eme Vague aura réussi une interview de miss Cook le samedi dans de bien meilleurs conditions.

Max Roméo fait donc déjà vibrer le Rock'n solex quand l'équipe se faufile dans les backstages afin de rejoindre au plus vite la fausse.
War inna babylon, tribal war inna Babylon!!! Rah! Que c'est bon. Max Roméo enchaîne ses tubes avec War inna Babylon, One step forward, Wet dream... Il transporte littéralement le public dans un autre monde. Le son reste bien propre. L'ami Roméo qui n'est plus tout jeune, garde la pêche et mène bien son show dans sa tunique rouge. Du gros son bien roots, qui passera par des passages franchement Dub. Une 'tite Redemption Song en voix et guitare pour se poser un peu (tribute to Bob Marley)... Et ça redémarre au quart de tour sur un Ska bien péchu! Max nous tiendra en haleine jusqu'à la fin du concert et du tant attendu Chase the devil. Et l'ancien quitte la scène. Le public tente de le faire revenir avec force de cris et sifflets, mais rien n'y fait.

Encore un saut à la base mobile pour tenter de retrouver un membre de la confrérie du Gecko, perdu en route... en vain. Profitons-en pour mettre à jour notre kit de survie et retournons dans le parc. Les DJ de l'inter scène balancent (si mes souvenirs sont bons) en genre de jungle.
Il est temps pour nous de nous restaurer et de faire un check up des différents stand. Comme chaque année, aux toilettes sèche des DJs chelous se relayent pour poser des sont assez marrants.


The Inspector Cluzo monte sur scène. Un duo guitare/batterie accompagné pour l'occasion de 2 cuivres. Le front man déboule donc avec un gros son disto et une voix... what the fuck? Un genre de voix saturé suraiguë. Ok. Une vanne sur les bassistes. Deux vannes. 3 vannes... Bon c'est pas que j'sois susceptible mais son son de guitare de compense vraiment pas le manque de basse, et l'énergie s'en retrouve bien diminuée. On retombera par moment sur des gros riffs hardrock, m'enfin rien de ouf. S'en suivra un interminable passage ou voulant faire participer le public il fait monter sur scène 2 personnes pour faire on sais pas trop quoi. ça se soldera par un espèce d'un faux strip tease sans fin, exécute par un bonhomme trop saoul et... cette voix vraiment pas agréable. Bon j'crois qu'on va retourner au Dj des toilettes sèches. J'ai pas du comprendre le délire.

On reviens pour ne pas manquer le début de Deluxe. Arrivée sur scène de la clic de moustachus (et leur chanteuse qui n'en porte pas). Un set frais et pleins d'énergie pour nous relancer en cette fin de soirée. Un bon mix entre electro et instrumental. C'est clair que ça groove vraiment bien. Après ça part des fois dans des aspects un peu trop pop à mon goût (mais s'en non plus verser dans un son complètement lisse).
On passera quand même un pur moment en leur compagnie. Les poulains de Chinese man qui défendent bien leur bout de gras dans la ligné du maître en la matière. Un chouette groupe, qui nous invite à porter la moustache! Une bonne fin de soirée.

On les retrouvera quelques temps plus tard pour une interview avant leur départ du Solex. On va la mettre en ligne -dès qu'on a fait: Los 3 puntos, Jungle fever, Zenzile et High Damage :D

Nous reste plus qu'a transformer notre base mobile en luxueux dortoir pour nous remettre de tout ça...

Jokoko
P'taiiinnn!! (Rah, j'aime commencer un article comme ça)
Un an déjà que le lézard décoloré se promène de festi' en concerts en événements divers.
Un an de grand n'importe quoi à bien se marrer. Et on est pas décidé à s'arrêter.
Bien sûr on repense aux débuts. Comment tout ceci à commencé. J'me suis même surpris à relire nos 1er articles d'un œil nostalgique.
Alors on te remercie d'abords, toi! Lecteur, assidu ou non, toujours de plus en plus nombreux.
Mais aussi tout les artistes qu'on a vus sur scène, qu'on a interviewés et avec qui on s'est souvent bien marré. Sans oublier les équipes techniques, les managers et les organisateurs de concerts ou de festivals qui ont rendus ça possible. Un grand merci à tout ceux qui nous on aidés ou qui nous on filés un coup de main.

Bon allé j'arrête de faire mon relou et j'vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures!


Jokoko de la part de tout l'équipe!

16/05/2012

High Damage @l'Echonova

Le Gecko était le Samedi 12 mai à l'Echonova pour l'une des dernière dates de High Damage. Cette formation réunissant High Tone monument du Dub instrumental, et Brain Damage, pas des moindres non plus de la scène Dub française.
Une interview de High Damage est à venir...

Mais revenons sur la soirée: le concert est prévu à 21H... Hein!? Mais y a pas de 1ère partie, pourquoi ils commencent si tôt? En se penchant de plus prêt sur la prog' on constate qu'en réalité Brain Damage ouvre les hostilités, Puis High damage et enfin High Tone. Soit 3 heures de son! (bon en faite on était déjà au courant, mais c'est plus marrant si on fait semblant de le découvrir... non? Ha! Ben tanpis.)

Quand on rentre dans la salle encore vide à 20h30 (ouai par contre on s'est plantés sur l'horaire... mais en avance pour une fois), on constate que Brain Damage à son espace au niveau de la régie son (oui, maintenant il joue seul depuis le départ de son bassiste), face à la scène, sur laquelle sont disposés des panneaux de toile qui cachent l'installation.
On aura aussi constaté que Brain Damage à pris soin de disposer du scotch sur son ordinateur afin d'en dissimuler le logo en forme de pomme... De quoi? On s'en fou? Ok, ok j'continue!

Brain Damage arrive alors (à l'heure lui), pour entamer le show. Les bados se regroupe donc autour de lui (le public tourne donc le dos à la scène pour ceux qui suivent).
Quand il commence à balancer le public est un peu frileux, et à part quelques acharnés, ça ne bouge pas vraiment. Puis petit à petit la salle se remplie, le set avance et les gens se mettent en mouvement. Le son pas trop poussé reste bien propre: en sound system rien d'extraordinaire, reste a voir ce que ça donnera plus tard...
Pour la musique, il s'agit d'un délicieux mélange entre Dub Step et des son plutôt Roots. Un cocktail énergique devant lequel il est dur de resté de marbre (ce que nous n'avons bien sûr pas tenté de faire je vous rassure).
Derrière lui défile des bout de vidéos, au contenu pouvant s'apparenter à ce que certains qualifieront de psychédélique.


Le set défile et arrive déjà à son terme, mais heureusement on n'en restera pas là, puisque sans interruption (si ce n'est un petit message de Brain Damage pour les annoncer), High Tone arrive sur la scène et le show de High Damage peu commencer.
Et là, bonne nouvelle: comme à chaque fois à l'Echonova le son est IMPECCABLE (j'y reviendrais).
Bien que l'on continuera à garder un œil sur Brain Damage, il est vrai que l’essentiel des événements se passent sur la scène et on ne peut donc pas voir les 2 en même temps (si vous n'avez pas compris ça, c'est que vraiment vous ne suivez rien... Je vous invite a reprendre l'article depuis le début)!
Sur la-dite scène, on entre aperçois des bouts de musiciens, leurs silhouettes projetés sur les panneaux et entre coupés de ces sempiternelles vidéos au contenu psychédélique (cela ne cessera-t-il jamais?)
Une installation pas révolutionnaire, mais qui colle vraiment à l'ambiance du set. Pour la musique, ça se rapproche beaucoup de ce qu'on peu entendre sur le CD (à quelques différences prêts). Oscillant entre énergie pure et déambulations dans des univers ténébreux.
Puis au file du set les toiles tombent et on découvre High Tone.
De même que précédemment, on passe de High Damage à High Tone sans transition.

Le public se concentre maintenant sur la scène pour apprécier la fin du show. Déjà 2 heures que ça bouillonne, mais le beat nous redonne l'énergie nécessaire à l'image du Rub-A-Dub Anthem. Le groupe nous sert principalement des morceaux de Outback, dont la très célèbre Dirty Urban Beat, moins agressive que la version studio.
Le son est toujours nickel, ce qui fait vraiment plaisir: en effet, les autres occasions auxquelles j'avais pu apercevoir High Tone, le son était franchement mauvais, et les basses recouvraient tout dans une bouillie peu compréhensible. Là on pouvait clairement tout distinguer avec une propreté sans égal. Un régal.
Le temps passe et l'on se dit qu'un bon vieux: Bad weather serait vraiment appréciable. Quel ne fut pas notre étonnement de constater que la volonté fut  exaucée dans l'instant!
Aussi surprenant que cela puisse paraître (à savoir: pas trop), La pression n'a cessé de monter et quand le groupe quitte la scène, il est rappelé avec une vivacité mémorable. Les lyonnais reviennent alors pour 2 ou 3 chansons avant de disparaître.

On quitte alors la salle, après 3 heures non-stop à s'activer sur un son radicalement DUB. On comprendra mieux au réveil l'appellation High Damage...

Jokoko & Washe

15/05/2012

Review Andel'IR

Salut les aminches! Alors comme votre bon vieux lézard a plus d'un tour dans son sac (et que le reportage dans des conditions extrêmes est loin de l'effrayer), il a finalement réussi à s'envoler direction Andel, Côtes d'Armor, à l'occasion du festival Andel'ir, qui tel une météorite sonore vint secouer chaque année cette charmante bourgade quasi-côtière de quelques centaines d'âmes. 

Mais lisez plutôt: 28 avril. Alors qu'une poignée de crétins se crêpe le chignon pour la présidence, vos envoyés spéciaux du gecko, bien loin de ces basses considérations politicardes, bravent la pluie glacée et une gueule de bois de tous les diables pour atterrir à la tombée de la nuit dans la Bretagne profonde. Première prise de contact avec les autochtones, repérages et interview de Hilight Tribe avant de se rendre sur le site. 

 S'en suit l'offensive: n'écoutant que leur courage et leur sens du devoir, procédant à la technique dite "de l'immersion" (technique bien connue des reporters du gecko consistant en une immersion préalable du foie avant de livrer la bataille du journalisme culturel), vos mélomaniaques serviteurs passent à l'assaut sur le groove des australiens Black Seeds qui leur enchaînent les uppercuts sonores, alliant avec virtuosité la force tranquille du reggae à l'énergie dévastatrice de la funk. Ne pas se fier à leur allure de blanc-becs sous peine d'y laisser des molaires, le lézard en a fait les frais et c'est plus décoloré que jamais qu'il tente d'atteindre le bar pour reprendre ses esprits. Putain ça décoiffe! Pur et consistant, une bonne claque cuivrée et un son qui remonte aux racines, on demanderait volontiers une deuxième ration de graines noires, mais voilà que déjà sonne la cloche du deuxième round.

Et là, ça rigole plus. Débarquent cinq furieux en trance (acoustique, bien sûr) qui vont nous enchaîner -et se déchaîner- sur leurs sonorités ethnico-électroniques plus d'une heure durant. La bataille fait rage et ils sont sans pitié. C'est Hilight Tribe qui vient de monter sur scène, et qui, tels des gourous hallucinés hypnotisent le public transporté bien loin d'Andel, dans un voyage sonore fascinant et coloré. Que dire de plus sur ce groupe mythique de la scène française? Force est de constater que sur scène, c'est le grand jeu, et même si on peut avoir du mal à supporter les bonshommes (un peu démago, peut-être?), leur son les rachète: brut, multicolore, puissant, la natural trance a de beaux jours devant elle (cf interview Hilight Tribe). Lessivé, transpirant, les yeux exorbités, le lézard tente péniblement de se relever de la gifle et rampe laborieusement vers la terre promise : le chapiteau des saucisses, où il trouvera de quoi se remettre de ses émotions.

Quatre merguez plus tard, nous revoilà sur pieds et prêts à se replonger dans la foule andel'ir pour le round final: Les Hurlement d'Léo retentissent déjà dans la campagne costarmoricaine lorsque vos serviteurs rejoignent le chapiteau central sous le crachin et dans la boue, mais le coeur et les oreilles bien au chaud. L'octuplade d'allumés est déjà en marche sous vos yeux ébahis, nos punks troubadours distillant une musique diaboliquement belle et salement vivante, des hurlements qui font pleurer de tristesse, de joie, des deux à la fois, transpercent la peau et font chavirer les coeurs, même des plus endurcis des lézards. Et voilà, ceux là ils nous ont eu par les sentiments, à coup de contrebasses languissantes et d'accordéons larmoyants, appuyés par une batterie terrible, des tartines de trombones et des saxophones qui hurlent à la lune, mon dieu que c'est beau et chaud. Un dernier verre au bar et le lézard va tranquillement se coucher, la tête dans les étoiles et les yeux qui brillent. A l'année prochaine! Heureusement qu'il y a des gens qui nous organisent de belles choses comme ça pour nous sortir de ce monde de brutes, ça fait du bien à l'âme et aux oreilles. Vivent les festivals campagnards!

Mc Caron

13/05/2012

Rock'n Solex 2012

Le temps passe...
Un an plus tôt, quelques potes décidait à l'issue du Rock 'n Solex de créer un webzine. Un an plus tard l'affaire à avancée. Et les compères couvriront une nouvelle fois ce festival. Uniquement pour le jeudi soir, car on ne peut pas être partout.
On vous laisse découvrir la prog (si vous la connaissez pas encore):

Jeudi Vendredi Samedi
Gordon Booze La Fine Equipe Hyphen Hyphen
Hollie Cook A State of Mind Rizzle Kicks
Max Romeo Skip The Use Netsky
Deluxe Yuksek Lemâitre
The Inspector Cluzo and the fbs horns Tha Trickaz Aeroplane


Les petits pilous

Voilà. De quoi bien marquer sur un an de pur délire!

04/05/2012

Les Enfants de Morphée en tournée

Salut la compagnie! Le trio rock fusion Les Enfants de Morphée que nous avons déjà vu plusieurs fois, entame ce soir une série de concert pour tout l'été a l'Eloge de la lenteur à Vannes. Ils passeront notamment au Pont du Rock, au Ty Anna et au Mondo Bizarro à Rennes. Je vous laisse découvrir leurs dates:

D'autres dates sont certainement à venir...