31/03/2012

Nantes Dub Club#4 ou La Fureur du DreadBanging

4h20... (à ceux qui comprendront), me voilà rentré de cet évènement magique qu'a été le Nantes Dub Club 4ème du nom. Magique avant tout par son affiche exceptionnelle!
Arrivés à 22h environ, nous débarquons tout juste à la fin du premier set d'OBF, nous n'aurons donc pas le droit à un échauffement, le temps de fumer une clope, et direction la salle pour voir comment tout ça se déroule: c'est sur le mur d'OBF que  se passera la soirée. Trois colonnes sont dispersées à travers une salle des fêtes, parfaite pour accueillir un tel évènement.



Sitôt les repérages faits, on se cale dans un p'tit coin, dernière tune d'OBF, puis ceux-ci passent le relais à Kanka. Ça y est, la machine se lance sur une jolie nappe annonçant l'arrivée d'un des tauliers du dub électro français, et celui-ci ne perds pas de temps et n'hésites pas à balancer ses rythmiques bien lourdes, qui ont fait toute la réputation de l'artiste. Mais, c'est pas pareil devant un mur, je vous l'assure.
Les basses de Kanka sortent vraiment bien et on se laisse emporter par le rythme du steppa. La foule, déjà chauffée, est sur le qui-vive, prête à skanker à chaque lâcher de basses, et ils ont l'air d'aimer les nantais! Je n'avais encore jamais vu autant de personnes skanker aussi fort en soirée sound, et ça fait plaisir à voir. De son côté, Kanka enchaine ses tunes les plus connues, en naviguant de son dernier album Dub Communication, jusqu'à Sub-mersion, ravissant ,de cette manière, même les fans de la première heure. De "Revolution", énorme feat avec Brother Culture, jusqu'à "Croon It", en passant par "Scratchy Dub","Critical Time", "Rasta Children" ou encore "Rome", son feat avec Ranking Joe, Kanka a poussé tout le monde dans ses limites. De plus, sa dextérité a remixé ses sons en live nous offre des montées absolument magnifiques, entêtantes au possible, mais tellement bonnes et finissant sur des steppas ultra massifs, plongeant tout le public dans un délire complet.
Kanka finira son live par l'ultra classique "Skunky", plongeant le public dans un état second, dans une trance bouillonnante, jusqu'au dernier skank...
Véritable ovation pour le groupe, ils l'ont amplement mérité.

Revient le tour d'OBF Sound System, ceux-ci doivent alors faire bouger un public qui a déjà beaucoup donné, mais ils ne se laissent pas démonter, et ils ont raison car les nantais sont endurants. Commence alors une sélection de big tunes, toutes plaqués du Warrior Style du crew genevois, sur lesquelles Shanti-D (le MC invité de cette soirée) pose ses lyrics qui ne laissent personne indifférent. Nous avons alors le privilège d'entendre le dernier enregistrement du crew avec Kenny Knots, le terrible "United we stand"! Si vous ne l'avez pas écouté, alors n'attendez plus, c'est une tuerie! Un petit remix de l'hymne de Pupajim envers le Rub-a-Dub et nous arrivons au point de non-retour. C'est alors que j'assiste à une la scène la plus intense que j'ai pu voir en soirée sound-system, alors qu'un steppa ravageur déverse ses basses sur le public, j'aperçois trois jeunes hommes, s'adonner à une activité particulière que je dénommerai: le dreadbanging, sur le même principe qu'en concert de métal, mais avec des dreadlocks et du gros gros dub,la mixité des genres jusque dans la façon de bouger, c'est beau à voir! Plus rien ne calmera le public avant la fin de la soirée. Le live du crew se termine alors que nous fumons une clope.

C'est maintenant à King Alpha de prendre les machines, et en manière de steppa, ce sont les anglais qui tiennent le flambeau. King Alpha nous l'a prouvé ce soir, faisant vrombir les caissons de rythmiques ultra réactives. On se laisse alors porté par le dub anglais et ça prend aux tripes sans vous lâcher d'un pouce.
Malgré tout, nous pouvons reprocher les trop nombreux pull-up du King, cassant l'élan des montées qui sont pourtant très bonnes sans ça. Ce dernier prenant le temps de nous faire savourer chaque seconde du morceau, se penchant majoritairement sur l'intro et les nappes mélodiques sur lesquelles il additionne les effets avec brio. Mais ceci est encore un débat parmi tous ceux que l'on peut entendre sur la musique, donc passons. Nous profitons encore une heure avant de décider de prendre la route du retour. Nous repartons très satisfaits de cette soirée sur laquelle nous avions beaucoup misés, pas de déception.

Je tiens à remercier personnellement une personne qui, après que j'ai passé une bonne trentaine de minutes juste en face du mur, m'a conseillé de prendre un peu de recul, dirons-nous. En tout cas, merci à lui. Faîtes attention à vous et à vos chères oreilles.

Glenn, pour Faded Gecko

28/03/2012

Interview de Panda Dub

Comme promis, voici l'interview de Panda Dub. Celui-ci nous parle de son début, de ses inspirations, de sa vision du dub, etc... A lire et à apprécier. Merci monsieur le Panda!


Tout d'abord, pourrais-tu te présenter en quelques mots, nous expliquer comment est arrivé cette envie de te lancer dans la dub-music, puisque tu étais, à ce qu'on peut entendre, plus tourner dans le rock-métal avant de te lancer dans cette aventure? Et pourquoi un tournant aussi "radical"? Quel artiste ou quels sons t'ont vraiment donné l'envie d'aller là-dedans?

Moi c'est Panda, j'ai 25 ans et je fais du son depuis 7 ans, mais le projet Panda dub est vraiment né en 2007, et mon premier concert en 2008 dans la région lyonnaise.
En fait ça s'est fait assez progressivement et très naturellement. J’appellerais pas ça un changement radical, mais une évolution musicale comme tout le monde peut avoir en grandissant. J'avais un groupe de métal (dans lequel j’étais bassiste) comme de nombreux ados, puis ma grande sœur m'a fait découvrir le dub, via des artistes comme high tone, kaly, zenzile... et c'est dans ce style que je me reconnais le plus aujourd'hui.
Les sons qui m'ont vraiment rendus fou et donnés envie de créer mes dub : high tone - taniotoshi / kaly live dub - sandura / brain damage - brain booster (et j'en passe..), bref, j'ai découvert le dub français avant tout. Mes compos aujourd'hui oscillent entre ethno/electro/steppa/dub



As-tu déjà pensé à monter ton propre sound-system afin de diffuser toi-même ta musique?

Oui, j'y ai pensé, je me suis acheté deux enceintes JBL, que je voulais compléter par des scoops, mais il est vite apparu que logistiquement et financièrement parlant, ça n'allait pas le faire. (et puis le travail du bois reste un mystère pour moi). Projet tombé à l'eau. Après voila, c'est plus un rêve d'avoir quelques kilos à moi, plutôt qu'une envie irrépressible de diffuser.



Tu as développé un son, une touche qui t’es vraiment propre, mélange de rythmiques puissantes et de sonorités ethno. D'où t'es venu l'idée d'utiliser ce genre de sons en particulier? Es-tu amateur de musiques du monde ou est-ce que cela vient d'expériences, de voyages personnels que tu as pu faire?

J'aime beaucoup la musique ethnique en générale, et particulièrement la musique orientale et indienne. Je trouve que ça se marie plutôt très bien. On a d'un coté la rythmique lourde, les gros synthés, la basse, qui sont des éléments que j'associerais à la terre, au sol, et de l'autre des instruments comme une flûte indienne, ou un sitar, qui évoque plus le coté aérien, "céleste"... la confrontation des deux me plait vachement. On peut autant écouter en fermant les yeux qu'en se défoulant devant des big enceintes.



"Il n'y pas de règles dans l'underground!" Voilà ce que tu as laissé entendre lors de la Get Up Session, partant du principe que je suis entièrement d'accord avec ça, peux-tu nous dire quels sont les raisons qui te poussent à aller voir toujours plus loin dans l'expérimentation des sons électro? Tu as offert, lors de cette soirée, un passage de dub/hardcore, tu as l'air d'apprécier les tempos plus soutenus et les kicks qui tapent durs (si je peux me permettre), mais alors, pourquoi s'être lancé dans le dub, as-tu été tenté de faire des sons que l'on entend plus souvent en free-party?

Ce que je veux dire par là, c'est qu'il n'y a aucune limite dans la musique, et qu'il faut laisser parler ses envies, ses inspirations. Pendant un temps, je me suis cantonné a faire du dub très épuré, très redondant, (CF certains morceaux de Subcontraire), en me mettant des barrières dans l’expérimentation, pour ne pas choquer les gens. Mais je ne m'épanouissait pas comme ça. J'écoute beaucoup de style de musique (dub, roots, hip-hop, trance, minimale, dubstep...) et c'est vrai que je ne me mets désormais plus de limite, n'en déplaise aux puristes.
Oui, j'ai tenté et je tente encore aujourd'hui pas mal de trucs musicalement. Mon ordinateur regorge de compos très variées : du hip-hop, du roots, de l'electro... Cela dépend de mes humeurs, de mes envies. J'essaie donc de faire un peu de tout, mais ma passion, et le fil conducteur de mon inspiration reste le dub, alors pourquoi ne pas mixer un peu tout ça et en faire un joyeux bordel ?


Que répondrais-tu aux puristes du genre, qui voient d'un mauvais œil l'arrivée d'une dub-music qui se tourne très largement vers l'électro?


Musicalement, on y peut rien, on vit dans un monde où la MAO s'est installée, où tout le monde a la possibilité de composer de la musique. Il existe un nombre incalculable de styles musicaux qui débordent les uns sur les autres, et le dub n'a évidement pas été épargné... il a évolué, et je l’espère bien continuera d'évoluer vers des possibilités infinies. Mais malgré cela, il y a encore des groupes qui font du roots (je pense par exemple à Inner Rose, The Mighty Lions) , et il y en aura encore longtemps, mais il ne faut pas fermer la porte aux évolutions, aussi violentes soient-elles, qui touchent le dub.

Concernant maintenant les événements, les sounds systems, j'ai souvent eu de longues discussions à ce propos, et c'est un lourd débat. C'est vrai qu'a la base, on joue du reggae en sound system, avec le message qui va derrière. C'est sûr que quand tu vas voir OBF en sound, c'est pas tellement pour méditer, mais plus pour skanker et jumper... (et encore, OBF n'est pas plus électro que ça) Je comprend parfaitement cette frustration et un certain agacement de voir le mouvement se démocratiser de plus en plus, surtout pour les anciens, qui sont activistes depuis le début. Un jour on m'a dit : "ce qui me gène c'est que ça fait 20 ans que je me bats pour organiser des soirées sound, pour véhiculer le message rasta, et maintenant que c'est ancré, les jeunes organisent des soirées sound system où ils passent du dubstep et se ne sont la que pour picoler..." Bref, c'est compliqué, parce que moi même je joue un dub assez dur, assez électrique, et je ne me revendique pas rasta, mais que voulez vous... le monde, les mentalités, la musique évolue. Je pense qu'il faut simplement ne pas oublier les racines du mouvement dub, et garder un message de paix.


Voilà un moment que tu as commencé, depuis l'album Subcontraire voir un peu avant puisque tu avais déjà fait quelques sons avant de sortir cet album. On peut voir, en ce moment, de plus en plus de groupes, de sound-systems et de soirées dub en France, et on entend pas mal d'artistes expliquant que la scène dub se développe très bien aujourd'hui. Quel est ton avis là-dessus et penses-tu qu'il est vraiment plus simple de se lancer dans cette voie aujourd'hui?

Je n'ai pas vraiment d'avis là dessus. C'est un fait, le mouvement dub explose depuis maintenant plusieurs années, et tant mieux. Je ne pense pas que ce soit un effet de mode, ou que certains se lancent la dedans juste parce que "ça marche" (enfin je l'espère). Je vois la création plus comme un besoin qu'une envie.


Ton prochain album va donc sortir incessament sous peu et comme tu nous l'as dit, tu t'apprêtes à faire une date avec Soom-T (d'ailleurs on attend ça avec impatience), as-tu d'autres projets en tête, peut-être une autre collaboration? Et si tu pouvais choisir, avec qui aimerais-tu travailler si tu te lançais dans un projet annexe à Panda Dub (personne ou groupe vivant(e)?

Pour le prochain album (Psychotic Symphony), il y a une collaboration avec Joe Pilgrim, chanteur de Inner Rose et membre du collectif Dub addict, ainsi qu'avec Poussin, l'accordéoniste du Fat Bastard Gangband.
J'ai aussi expérimenté un morceau Dubstep avec Tiburk (Sound System), et un autre dub avec un pote qui joue du Hang drum et de la guimbarde. Bref, j'apprécie de plus en plus de travailler avec d'autres musiciens, instrumentistes, chanteurs... J'ai également quelques morceaux assez roots de coté et j'aimerais bien en faire un petit album téléchargeable dans quelques mois.
En projet annexe, je travaille déjà avec des potes dans un groupe Hiphop 'la Microfaune' (je partage le beat-making avec un autre membre du groupe). Puis je travaille sur un projet hip hop un peu plus solo, où je ferais poser des MC et des DJ sur des instrus concoctées uniquement par mes soins.
Enfin, si je pouvais choisir, j'avoue que j'aimerais énormément travailler un jour avec Pupajim; et allé, pourquoi pas High Tone (on peut rêver!)


Et maintenant, la question à cent-mille dollars, pourrais-tu nous dévoiler pourquoi tu as choisi ce pseudo/cet animal? Réponse non-obligatoire, bien sûr, si tu ne veux pas nous le dire.

La question vaut cent mille dollars mais la réponse vaut 2 sesterces : ça vient d'un trip avec mon grand frère quand j'étais plus jeune; il me fallait un nom, c'est Panda dub qui est sortie, et je l'ai gardé. Finalement ça me correspond pas mal car je suis assez docile et plutôt paresseux; par ailleurs, le coté noir et blanc, colle bien avec la dualité qu'on retrouve dans mon son : le yin et le yang, l'envie de violence et de roots.


Le mot de la fin?

Amis publiques, artistes et autres farfadets dubbers, dans un monde où la musique est sans cesse plus forte, faites attention a vos oreilles, vous n'en avez qu'une paire.

Review de la Get Up Session

    21h45 FGT, l'ambiance devant les portes du Rond-Point, au Hangar à Bananes, à Nantes, est bon enfant entre la soirée dub pour laquelle nous nous sommes déplacés et le concert de Eths et de Kells, qui se déroule au Ferrailleur, juste à côté.
Étant un peu en avance, nous nous asseyons en terrasse afin de profiter d'un dernier moment de calme avant la tempête de basse qui nous attend. A l'affiche de ce soir: Get Up Crew, Panda Dub, Dawa Hi-fi, rien que ça!
 Peu à peu, les gens pénètrent dans le bar, il est temps d'y aller pour découvrir les lieux. Nous entrons alors dans une salle de taille assez honorable, y'aura de la place pour tout le monde. On s'assoit, se met à l'aise alors que les membres du Get Up Crew nous offrent un petit échauffement dub. Deux/trois dernières vérifications et le crew donne le départ de cette Get Up Session.
La musique est lancée et il ne nous faut pas longtemps pour commencer à bouger, le crew enchaîne les dubplates de qualité: le dernier OBF en exclu(!!), un peu de Stand High Patrol, nous laissant juste le temps de reprendre notre souffle entre chaque tune. Les Nantais nous offrent un live "roots to UK steppa", et le public, bien mis en jambe, est ravi. Une fois le set terminé la salle est quasiment remplie. La foule est prête à recevoir le prochain artiste: Panda Dub.

    Arrivé sur scène, le Panda nous explique le programme, nous annonçant un live "roots to stepper to electro". Dommage, nous ne pourrons pas entendre le Panda en machine live, mais, au final, nous savions que nous allions apprécier malgré tout. L’ursidé pose doucement l'ambiance, les nappes électro commencent à faire effet sur les amateurs et tout le monde est aux aguets, prêt à skanker toute la soirée. Le grand ours-chat (comme ils l’appellent en Chine) nous offre son célèbre featuring avec Pilgrim & Shantifa  "I'm in the mood" suivi de sa version dub, on ne pouvait pas rêver mieux pour débuter. Malgré tout, nos ardeurs seront quelque peu coupées dans leur élan car nous n'avions le droit qu'à la sono du bar pour alimenter une salle pleine de dub-addicts qui en voulaient bien plus, mais tant pis. Ailuropoda melanoleuca enchaîne les pistes exclusives et les morceaux maisons, qu'il remixe sans pitié, nous offrant un "Dubwise Attraction" à faire trembler les murs, ça y est le point de non retour est franchi, le public le sait, le Panda aussi, et ce dernier nous sert ses meilleurs steppa, offert avec le kilo de Bambou.

      Et voilà qu'entre deux morceaux, le mammifère bicolore nous annonce la sortie de son nouvel album, qui ne devrait pas tarder à sortir, enchaînant alors avec une exclusivité sortant de cet album, un steppa signé Panda Dub, un tempo assez soutenu, une ambiance très électronique, un peu sombre, mais terriblement prenante ! La foule est aux abois, la salle est maintenant bien remplie et l'ambiance est bien chaude. D'ailleurs, tellement chaude que nous décidons de faire une petite pause (respectes tes skanking shoes et elles te feront danser toute la nuit, proverbe dub-addict). A notre retour, le set du Lyonnais est quasiment terminé, mais n'a pas livré toutes ses surprises. Nous nous trouvons maintenant dans une ambiance dub electro surchauffée, et nous goûtons aux derniers couplets d'un morceau dubstep qui aurait mérité toute notre attention. Mais, fatalement, sonne l'heure du dernier morceau, c'est alors que le Panda nous livre un de ses credos: "Il n'y a pas de règles dans l'underground !", très bien, nous sommes d'accord là-dessus, nous disions-nous avant d'entendre le morceau final du live qui se révèle être un steppa ultra lourd, au tempo avoisinant les 150/160 BPM facilement, et se rapprochant au final plus du hardcore que d'autre chose. Et nous, pauvres âmes perdues dans ce torrent de kicks et de skanks.. nous avons adorés ça! L'animal logo de la wwf nous offrira un tout dernier morceau dubstep, bien crochue pour bien finir le public.
Panda Dub a bien mérité les applaudissements qui résulteront de la fin de sa perf', encore merci à lui.

     Bon, allez, petite pause clope avant d'entamer la dernière ligne droite avec Dawa Hi-Fi. L'orga de cette soirée a voulu nous faire redescendre tranquillement, nous dirons-nous. Et en effet, cela nous fit du bien d'entendre du son plus roots après la grosse baffe électro qu'on venait de se prendre. Les selectas du crew enchainent les dubplates, sachant pertinemment que le public est plus que chaud et il qu'il ne faut pas laisser passer ça. Et le public répond bien. Malheureusement, la fatigue de notre journée (ou de la semaine pour la moitié d'entre nous) nous rattrape, et, victime de ce coup de Bambou, nous ne pourrons profiter du concert jusqu'à sa fin, mais connaissant le crew, nous savons qu'ils ont offert une fin de soirée de qualité aux personnes présentes jusqu'à la dernière piste. Direction l'appartement qui nous servait de refuge à Nantes (merci à vous deux pour l'accueil), gros dodo!

Une petite interview écrite de Panda Dub est dispo sur le site.


Glenn et Marius, pour Faded Gecko.

26/03/2012

Groundation

   Salut à tous et à toutes, juste un petit rappel, le dernier album du groupe de reggae jazzy "Groundation" est sortit, pas grand chose à rajouter, sinon que la bande Américaine passera au festi insolent (anciennement yakayalé) fin avril comme il l'est déjà indiqué dans le blog. Bonne écoute à tout le monde!

25/03/2012

Lofofora & Tagada Jones @ Malestroit


Ah! Le printemps est revenu, les oiseau chantent, les bourgeons éclosent, les jeunes filles se dénudent, et "Aux Arts Etc"nous gâte d'une programmation qui plairait aux plus enragés d'entre vous. En effet, les Reckless Bomb, Kings Of Nothing, Lofofora et Tagada Jones étaient de la partie pour nous remuer les idées.

Après une entrevue avec Reuno des lofos, les Reckless Bomb attaquent la soirée avec un son indus, propre et bien lourd devant un public un peu faiblard en ce début de soirée. Mis à part une vingtaine de «djeunes» biens chauds pour se remuer dés les premières notes, le reste de l'assistance demeure statique bien que certaines envolés du groupe Rennais leur décrochent des hochements de tête approbateurs. Sur scène, ce manque de motivation ne laisse pas indifférent, le chanteur lead prend ça avec un humour teinté de déception mais le concert continu et est dans l’ensemble d'une bonne qualité. Le quatuor nous joue un punk-rock efficace avec comme qualité notable sa section basse batterie plutôt originale et bien rodé, mais on lui reprochera son chanteur, à la voix pas toujours juste, souvent inaudible et affublée d'un accent anglais très .. Frenchy' (vous pourrez d'ailleurs entendre l'avis de Nico Jones sur la question de: «chanter en anglais quand on est Français» dans notre interview, version longue, des Tagada à 2 minutes 45).

Le temps d'un sourire et les King of nothing attaquent à leur tour, la salle se remplie une peu, ce n'est pourtant pas leur réputation qui précède ce petit quatuor local comprenant trois frangins et un de leur ami d'enfance. Si on sent que c'est un groupe récent et que l’expérience leur fait encore défaut, on remarque aussi un feeling impressionnant et une volonté de varier les plaisirs, en effet, ils ne se contentent pas de rester dans un punk-rock basique et efficace mais tapent aussi dans le ska punk, usent de mélodies recherchés allant des burning head, bad religion anti flag... à un son plus Irish que les cœurs composés des voix des chanteurs, et du bassiste font ressortir talentueusement. On attend de voir ce qu'ils donneront dans les années à venir, et somme impatient que ces jeunes prometteurs sortent leur premier album, choses qu'ils souhaitent ardemment faire cette année comme vous pourrez bientôt l'entendre dans leur interview.

Transition, malgré l'arrivée des beaux jours, il fait froid un 25 Mars à 23Heures, et on attend avec impatience l'arrivée des LOFOFORA pour réchauffer le patelin Morbihanais.


Voici l'interview de Reuno, En version courte:

Et en version longue:

Première chanson et déjà la foule réagit au quart de tour. Même s'ils n'ont pas arrêté de boire de la bière, ils ont bien les idées claires, du moins en ce qui concerne les membres du groupe. La présence sur scène du chanteur est vraiment hallucinante, il dégage une énergie renversante. Le public s'agite vivement, vraiment (positivement) violemment, jusqu'à inquiéter la sécurité quand à stabilité de la sono qui menace de s’effondrer. Ça chauffe sévère aux premiers rangs, le moment propice pour que les lofos lancent un circle pit. Les litres de divers liquides déversés sur le carrelage de la salle, couplés à la puissance de la binouse transforment le sol en une véritable patinoire, et les gamelles, vautrées, chutes sont légions. Après ce baroud sur un tel barouf, la tension redescend. Avec le temps, le revêtement du salle devient plus collant que glissant, ce qui permet une meilleure adhésion, mais les rageux venu voir Lofo ne planent pas moins! Le son est propre, et la voix bien audible. Le jeu de scène aérodynamique du guitariste donne le sourire et ses solos en mode Disto/Whawha, sont toujours très efficaces. Le set se compose autant d'anciens que de nouveaux titres. Ça permet d'ailleurs d'écouter ou de découvrir leur nouvel album avec un nouveau regard et ainsi de mieux l'apprécier. La pression dans l'audience remonte bien sur la fin. Les artistes dégoulinent de sueur, mais leur énergie reste intacte. Un final en beauté avec «des bons vieux titres à l'ancienne». Paraît qu'on avait plus la forme que ceux de la veille, étant donné l'intensité du spectacle on ne comprend pas comment donner moins d'énergie mais tant mieux.

On capte les Kings of Nothing sur le parking pour petite interview. Et on les quitte au début du set des Tagada.
En rentrant dans la salle, l'ambiance est déjà repartie. «Et de 10 à la santé des jeunesses UMP, et de 11 à tous les fanatiques de croix gammées...» Niko est lancé et ses acolyte sont bien présents. Ils sont en forme et continuent sur l'énergie des concerts précédents. Cargo, Ecowar, Manipulé sont les refrains bien connu qu'ils nous ont ressorti avec toujours la même fraîcheur. Leur énergie brute et sincère parvient à garder éveillé les danseurs qui s'étaient pourtant donnés à fond sur les rythmes endiablés des Mesca... heu, des Lofo, la descente aux enfers n'est donc pas terminée et pendant plus d'une heure encore la salle des fêtes de Malestroit tremble suite aux assauts répétés des riffs diaboliques des Tagada accompagnés par la transe enivré des couche-tard.
Fin de la soirée? L'équipe commence à remballer le matos et le public émet son râle quand les Jones retournent sur scène accompagnés de leurs amis du Bal des enragés. Et c'est pour notre joie commune que le bal en petit comité (tagada/lofo) se produit devant nos yeux. Véritable apothéose concluant volcaniquement la soirée, pas de "vive le feu" ce soir, mais "anti-soclial" de Trust, un fameux "hey ho let's go" des Ramones et enfin un titre bien en adéquation avec le contexte actuel, "porcherie" des Béru, sur ce dernier morceaux, le public est chauffé à blanc pour un ultime embrasement avant l'extinction des feux.

On quitte, bouillonnant encore, la salle des fête avec des images et des sons hallucinants en tête. Et l'on se dit que la scène métal française n'a pas à rougir.
Merci encore à l'asso est aux groupes!

Bientôt: plus de photos sur le fb (de qualité discutable) & les interviews.
Jokoko, Ours & Washe

22/03/2012

BORDEL!

Chers amis, il est temps pour vous de prendre votre plume (car vous écrivez à la plume j'en suis convaincu) et de rédiger un texte ayant pour thème le Bordel. C'est du moins ce que nous propose l'asso Rennaise  l'encre des rives. Si cela vous intéresse dépêchez vous car il vous reste qu'une dizaine de jours pour pondre un chef d’œuvre digne de ce nom! Bonne écriture à tous et portez vous bien!

Abraham Inc. et Backpack Jax @ Laval

C'est à une heure de route de Rennes, à Laval que nous avons rencontrés David Krakauer, Fred Wesley et Socalled, instigateurs de Abraham Inc. pour une interview brève mais très intéressante:

© Maxime Thomas
Nous nous sommes ensuite dirigés vers le hall de la salle où nous avons pu écouter l'ensemble de clarinette du conservatoire de Laval. 1ère bonne surprise. Ça groovait pas mal, et les musiciens paraissaient assez décontractés.


Ce que je n'ai pas mentionné, c'est que la salle dans laquelle nous assistons au spectacle, c'est le théâtre de Laval. Alors oui,c'est vrai que dans les théâtres, l'acoustique est très bonne, mais les places assises... ne sont pas franchement adaptés à ce genre de concert. J'y reviendrais.
© Maxime Thomas
Backpack Jax, un duo hip hop, accompagné de  musiciens (Basse, Guitare, DJ, Batterie) ouvre pour nous les hostilités, en envoyant du lard dès le début! Nos 2 MC balancent leur flow avec légèreté, et un jeu de scène au poil. Dommage que le niveau des voix soit un peu faible par rapport aux instrus. En ce qui concerne la musique c'est vraiment pas mal non-plus: une basse assez funky -remplacée par une contrebasse lors d'une chanson, et dont les sons les plus graves font trembler les murs. A moins qu'ils ne frémissent à la faveur de la ferveur que met le batteur à embouter ces futs sur des rythmes plutôt simples & efficaces. Ajouter à cela une guitare disto bien travaillée (et bien maîtrisée), tantôt rock avec des accents jazzy, tantôt calme et prête à s'envoler. Enfin un DJ qui nous propose des parties de scratch vraiment sympas. L'auditorat s'agite dans les fauteuils et on sent les artistes bien présents, mais rapidement leur set touche à sa fin. Un petit rappel, ils nous rejouent le 1er morceau. Changement de plateau.

Après une transition musicale proposée par la fanfare du conservatoire qui elle aussi groove bien, on retourne à nos places pour Abraham Inc.
Toute la clique débarque sur scène, et entame tranquillement un show, qui va monter petit à petit en puissance pour atteindre des sommets hauts perchés.Pas grand chose à dire sur leur niveau, on avait face à nous des monstres de la musique, ils nous l'ont rappelé, prenant à leur tour des solos plus renversants les uns que les autres. Mais au delà de ce détail technique, ils nous on fait ressentir une pulsation, une énergie... hors du commun. La formation nous  fait voyager très loin et à travers différentes esthétiques musicales.  
© Maxime Thomas
  Le MC qui s'attelait à mettre de l'ambiance y est parvenu, faisant lever toute la salle, pour danser, crier et bouger. Au rappel, il leur aura même fallu calmer le jeu avec une musique plus tranquille pour que le public daigne enfin les laisser partir...





On ressortira de la salle encore tout chamboulé, et nous croisons une dernière fois l'équipe qui va a la rencontre du public pour des dédicaces en séries.
Une excellente soirée. On vous recommande chaudement la bande New-yorkaise!

©Simon Hermine
Plus de photos ici!

Jokoko

21/03/2012

Back to Spiral Tribe !

Non, ce n'est pas à bord d'une delorean volante, mais bien d'un scénic des plus banal que nous avons remonté le temps pour profiter de la présence des précurseurs de tout un mouvement. Les SPIRAL TRIBE étaient à Saint-Nazaire, une ville qui architecturalement colle parfaitement avec leur musique et leur dénonciations. Spi, pour les intimes sont des londoniens qui dans les années 1990 renouvelèrent la conception de la fêtes avec une seule idée en tête : « Free music for free people ». Ce sont donc des travellers qui, suite à des déboires avec les autorités anglaises, débarque en France et dans toute l’Europe afin de répandre leur message. Ils inspirerons bien évidemment les sound systems français tel que Heretik, Infrabass, TNT, Troubles fêtes, j'en passe et des meilleurs. C'est dire l'importance qu'on eu ces gars là ! Malheureusement... Aujourd'hui c'est dans une salle, avec une billetterie, des vigiles et tout le toutis que nous allons profiter de leur musique. Certain puristes boycottent car on est bien loin il est vrai de leur critique du Capitalisme d'autrefois. Rentrons sans plus tarder dans le vif du sujet, leur show du 24 février dernier. Tout droit inspiré de l'Acid House qui fût révolutionnaire à l'Hacienda, les Spiral Tribe sont aussi adeptes d'une improvisation live totale à l'instar de nos amis jazzman. 69Db fût le premier à se lancer (Du moins c'est lui qui était là à notre arrivée) et ce jusqu'à 3H du matin. Nous saluons l'endurance du bonhomme! 3H du matin, c'était à ce qu'on m'avait dit l'heure fatidique à la quel nous devions rentrer chez nous d'un pas lancinant. Mais heureusement, c'est Crystal Distortion qui prit le relais pour notre plus grand plaisir.
Déjà que 69db envoyait pas mal avec un coté très hypnotique caractéristique et des bonnes basses comme on les aimes, Crystal lui est arrivé avec un son plus brut, plus épuré, plus industriel diront certains mais surtout avec une gestion rythmiques des breaks et autres montées foudroyantes des plus réussis ! Bien sur, remettons les choses dans leur contexte, on est en 2012, Spiral Tribe c'était de 1990 à 1996. Alors oui, cela à vieilli, assurément. Ils ont 20 ans et on le remarque si on les compare à ce que l'on peut entendre maintenant. C'est différent, et le voyage temporel est des plus intéressant. Mais, morts d'épuisements à 5H du matin, nous avons du rendre l'antenne, à vous les studios.

Washe.

20/03/2012

NOISY SPRING au comptoir basque.

NOISY SPRING mettra le feu au Comptoir Basque jeudi 29 mars, place st Anne de 19h00 à minuit.
NOISY SPRING est un sound system original proposé par King Pépe, leader du groupe KING PÉPE & HIS CALYPSO COMBO. Ce sound est un concentré de bonne humeur et d'énergie. Un succulent voyage dans le passé, de l'autre côté du globe. Strictly rare & vintage music :
CALYPSO - MENTO - SKA 60's - ROCKSTEADY - REGGAE - SAMBA - RUMBA - MAMBO - CHACHACHA - MERENGUE - CUMBIA - RHYTHM & BLUES - ROCK N' ROLL - BLUES - JAZZ - OLDIES !

Alors venez festoyer et bouger votre corps de rêve sur les meilleurs galettes de NOISY SPRING Jeudi 29 Mars. Le sound Rennais sera accompagné de Selecta Nwar du Precious Oldies Sound System de Lille. Yeah !!!

12/03/2012

Soirée Cabaret à la cité.

      Nous étions à la salle de la cité le Vendredi 09 Mars, car un événement d'un grand intérêt s'y préparait dans le cadre de la semaine de l'environnement  : Une soirée dite Cabaret et l'étant de par son surprenant éclectisme (mélangeant théâtre, concerts, conte et théoriquement une scène ouverte de slam).
     Sur le coup de 21H, nous débarquons (et avons raté de par ce fait deux show; "Terre au pied" & des "sketchs en Gallo"), pile à l'heure pour le one man show proposé par la Cie Qualité Street; "Toute la beauté du monde" spectacle élaboré l’hiver 2005-2006 au Théâtre du Cercle à Rennes et présenté au festival d’Aurillac en 2008 où il a fait un carton.  Ce soir, se produira seul pour nous Gildas PUGET : co-fondateur de la Cie, acteur, écrivain, metteur en scène (il a entre autre collaboré avec les X-makeena)
C’est donc pendant une heure et demie que l’on s’est laissé emporté par le jeu authentique et touchant de cet artiste, nous captivant par son énergie singulière. Entre humour, engagement politique et science fiction, Gildas Puget se livre à nous dans son entière humanité en incarnant un anti-héro déjanté.
 
 « Mickaël Robinet est un ancien employé de la poste franchement timbré, venu pour vous livrer un témoignage sidérant. Entremêlant pensées à hautes voix et récit de science-réalité, sa sobre élégance ne tarde pas à exploser en emportements débridés. La Beauté du monde est basé sur un texte élaboré, incongru, qui réalise l’exploit jubilatoire d’être à la fois grave et délicieusement comique. Une écriture soignée et ciselée pour un récit rocambolesque et haletant, radioactif, délirant, et subtil. » (cf site de la Compagnie Quality Street)

    Le rendu de ce voyage intersidéral est vraiment talentueux et pleins de fraicheur (sans tomber pour autant dans la facilité). On vous le conseil vivement, si l’homme a su conquérir toute la salle, il ne manquera pas de vous toucher et de réveiller le révolutionnaire qui dort en chacun de nous.
Très bon début de soirée en somme, la fin de la pièce marque pour nous le temps de vous faire un petit résumé de l’ambiance et de la soirée :

    A l’origine, le Cabaret c’est vu être organisé par Ar Vuez (la vie en Breton), une jeune association étudiante rennaise ayant pour but la sensibilisation à l'environnement, aux enjeux écologiques mais aussi culturels, sociaux et humains. Depuis l'année dernière, plusieurs actions ont étés mise en place par cette asso : instauration d'une AMAP étudiante sur Villejean, Vélorutions et évidement,  la Semaine de l'Environnement (dixit leur site). Ces projets continuent encore cette année : finalisation de l'Amap à Villejean, projet d’installation de ruches sur Beaulieu,… Pour y participer ou pour plus d’infos n’hésitez pas à les contacter !

   Vient ensuite le tour d’une conteuse, Lise TROESTLER et son histoire intitulée « Gare à vous ». Nous sommes parti après 15 minutes longues et décousues très décevante de la part de l’artiste.

    C’est alors Amari Famili qui reprend le flambeau : 8 musiciens talentueux, souriants et pêchus dans un klezmer aux penchants manouches. Ils étaient déjà passés lors de l’édition de 2008 sous le nom de Hot club du Kreiz Breizh et avaient parait-il « enflammé la foule ». Cette fois-ci nous pouvons l’affirmer, ils ont embrasés la centaine de personne présente dans la salle pendant leur prestation. Un public certes parsemée car beaucoup de famille étaient venu voir la 1ère partie et ont désertés durant ou après le conte de Lise TROESTLER, mais totalement dans l’ambiance instaurée par nos amis (et mieux vaut une petite assemblé motivée qu’une grosse désintéressée.)
   La famille (comme ils se revendiquent eux-mêmes) nous en met plein les yeux et les oreilles, font danser les plus fatigués d’entre nous, mais surtout nous transportent dans leur univers coloré, riche et sensible, passant des balades swings aux chants d’Europe de l’est jusqu’à des danses aux sonorités nomades.


A la fin de leur concert, le public scande tout de suite le fameux « une autre-une autre ! » avec une ferveur et une énergie rare, ce qui donnera l’occasion aux Bretons (si si ils sont Bretons) de nous  guider une dernière fois au sein leurs envoutantes mélodies.

     Après ce show bluffant et énergisant viennent sur scène un jeune groupe, qui embarque très vite le peu de spectateurs restants (mais bien là !) dans leur funk aux détours psychédéliques et reggae-dub. Composé d’un très bon basse-batterie, soutenu par un leader claviériste et d’une guitare, le tout coloré d’une puissante session cuivre trompette-sax ; Swimming on the green nous fait danser avec simplicité et enthousiasme. Malgré une légère fébrilité scénique ressentie et quelques hésitations de la part des membres, ils ont su nous donner le sourire et l’envie d’en entendre plus sur leurs jeunes talents.

   En conclusion, cet évènement était d’une rare qualité, tant sur le plan culturel qu’humain ; avec écoute, partage, plaisir, ouverture, envies,  découvertes, et bonne bouffe bio en bonus !
Merci Arvuez, merci aux artistes (et aux cuistots) ! Ça donne de l’espoir et de l’énergie pour les projets à venir… !


Et en conclusion, on vous transmet notre belle rencontre avec Amari Famili :

« On est originaires des quatre coins de la France, mais plutôt basés en centre Bretagne.
Le groupe d’Amari Famili est assez récent, avant ça portait le nom de Hot club du Kreiz Breizh, groupe qui a eu plusieurs facettes : ça a commencé dans l’esprit big-bang de jazz, puis les membres du groupe ont pas mal évolué, donc, ce qui va de soi, la musique a aussi évolué plus vers une tendance tzigane avec des chants roms d’Europe de l’est car on a rencontré les chanteuses, tout en gardant l’esprit swing qui était obligatoire avec les trois guitares manouches. Donc le Hot club du Kreiz Breizh est arrivé à terme parce que dans notre histoire la musique a tellement évoluée qu’on se devait de changer d’identité (au début c’était 90% swing – 10% de klezmer et puis ça s’est inversé). Là on commence vraiment à trouver notre style quoi. On voulait développer depuis un certain temps notre swing à nous et on commence à s’éclater un peu la dedans donc c’est vraiment cool !

Du coup, à la sortie de l’album on a décidé de changer de nom, pour trouver un nom qui nous colle plus à la peau et qui soit plus international (beaucoup de gens pensaient justement qu’on faisait de la musique bretonne d’après notre nom !). Alors on a pris Amari Famili, un peu pour représenter ce qu’on est : une grande famille, au sens élargi. On est vraiment une grande famille, d’habitude on a les petits, le nounous, les machins,… ! 

On vit tous de la musique dans le milieu du spectacle, après on a tous nos groupe à côté à droite à gauche mais on est essentiellement sur ce groupe là.
On a des ambitions, on a envie d’aller partout où c’est possible. On adore ça partir en tournée, de toute façon c’est la que tu vis la musique (les Cds c’est une chose, c’est vraiment important ; mais après il y a le live et ça c’est génial !) »

Ours et Capolunik 

07/03/2012

Biréli Lagrène, Sylvain Lyc et André Ceccarelli à Vitré

Faded Gecko était ce Mardi 6 Mars au centre culturel Jacques Duhamel de Vitré pour le concert de Biréli Lagrène, Sylvain Luc et André Ceccarelli, formation exceptionnelle, puisque ils se retrouvaient là pour une unique date dans le cadre du festival Jazz à Vitré.
Arrivés sur les lieux, on constate que l'auditorium, tout récent est idéal pour ce genre de concert. Nous prenons donc confortablement place dans nos fauteuils et attendons avec impatience les artistes.
Le trio apparaît sur scène, s'installe tranquillement et entame son set. Des standards jazz maîtrisés à la perfection, improvisations hallucinantes, et une légèreté de ton amusante. L'enchaînement des chansons se fait tranquillement, avec toujours une hésitations, puisque le choix des instruments ne semble pas définis avant le concert. 3 monstres du jazz qui nous font une démonstration de leur talent, tant sur le plan technique que sur le ressenti. En effet, les compères nous transportent dans différents univers et y posent leur atmosphère. Tantôt jazz bien cosy, puis partant sur des délires plus psychédéliques, en passant par des plans franchement blues. Le temps passe et déjà la fin du concert arrive. Le public rappelle l'équipe avec ferveur, 1 fois, puis une 2ème, qui fera l'objet d'une petite plaisanterie musicale. Enfin le trio nous laisse sous un tonnerre d'applaudissement.
On quittera la salle encore chamboulés.

L'interview de Sylvain Luc et André Ceccarelli arrive.

Jokoko

02/03/2012

Dub révolution à la cité.

Une révolution dub? On verra ça en temps voulu, mais l'affiche reste néanmoins alléchante.
Pour la somme de 5€ (de 20H à 22H) et de 10€ à partir de 22H. Vous pourrez assister à un concert du sound system  Zion train, qui vient de sortir un nouvel album intitulé "State of mind" en Octobre 2011. Mais également de Miniman (venant de sortir "back to the roots")  de Bout'40 Sound et enfin de KPB Soundsytem, des Bretons biens motivés pour vous faire danser jusqu'à 2Heures du mat'!

5€ 20-22H
10€ à partir de 22H!
Salle de la cité de Rennes
Venez nombreux le
Jeudi 05 Avril
20-02H mat'
les amis
Haha
!!