23/08/2012

Le gecko à Aurillac => Le retour!

Salut à vous belles gents d'ici ou d'ailleurs. Le Gecko (ou du moins une partie de son équipe) était une nouvelle fois au festival d'Aurillac, LE festival international de théâtre de rue qui se déroulait du 22 au 25 Août.
L'ambiance de cet espace-temps est tout bonnement indescriptible, on vogue entre art de rue et art de vivre pendant 4 jours lors desquels la capitale du Cantal est investie par des artistes amateurs mais surtout professionnels qui viennent se produire gratuitement (au chapeau) pour la joie des nombreux festivaliers venus de partout (au monde).
Nous avons décidé, pour vous faire part de cet événement, d'interroger des troupes présentes lors du festi. Voici donc une sélection (les autres intw arrivent dans les jours à venir) de témoignages d'artistes.

Troupe du Collectif Gonzo, spectacle Morel Ets Morel 

Perchés sur leurs échafaudages les quatre Morel vivent au rythme de leur musique percussive et métallique, les festivaliers d'Aurillac ne peuvent rester insensibles à ces rythmes et à l'humour des cinq artistes de la troupe du collectif GONZO.
- Comment est née cette idée d'utiliser ces infrastructures pour jouer votre musique, que cherchez vous à partager dans votre spectacle?
L’idée a commencé à germer en écoutant une bétonnière sur un chantier qui « groovait grave », ensuite plein de choses : ma fascination pour ces structures, les échafaudages, que je trouve quelquefois très sculpturaux, souvent intrigants, c'est un « lieu de vie » particulier, un échafaudage. Il suffit parfois de prendre le temps d'observer et d'écouter pour découvrir la richesse des choses.
 Puis il y a le monde du travail qui nous touche et nous intéresse depuis longtemps, les rapports entre les gens, les rencontres/carambolages qui donnent souvent naissance à de belles histoires. 
Il y a aussi malheureusement trop de souffrances au travail mais ça n'est pas la seule façon de l'envisager.  

- Est-ce la première fois que vous venez à Aurillac et que pensez-vous de ce festival si particulier ? 

C'est la deuxième fois avec les Ets Morel et nous étions venus avec d'autres spectacles du collectif, Les Moiss'batteurs, la fanfare L'Etrange Gonzo ...
C'est une bonne vitrine pour un spectacle qui démarre, une base de travail pour la diffusion. De plus, l'investissement n'est pas trop lourd, c'est plutôt bien que ce festival existe. 

- Comment est né votre collectif (plus entre deux caisses à outils ou entre quelques boeufs musicaux) ? Quel est son but, sa ligne de conduite? 

Le collectif Gonzo était, au départ, la structure qui accompagnait les projets de "Sue et les Salamandres" (rock'n drôle de swing) dans lequel nous jouions (les frères Pelletier). Ensuite, la structure s'est élargie suite à la création de la fanfare "L'étrange Gonzo". Elle propose aujourd'hui une douzaine de spectacles différents. La matière première est la musique mais d'autres domaines artistiques, voire d'autres domaines tout court, y sont souvent associés. Le collectif est basé autour de Parthenay, la Gâtine, et nous y menons aussi des actions de transmission auprès de différents publics (scolaire, handicapé, ouvrier, tous publics) et y organisons des évènements. C'est souvent le lieu de fabrique des spectacles. Nous sommes liés à ce territoire, nous y habitons. Nous sommes une structure parmi les autres. Certains font du pain, cultivent la terre, construisent des bâtiments. Nous, nous proposons nos idées, avec notre langage, sous forme de spectacles, avec notre exigence artistique et en essayant d'être accessibles au plus grand nombre. 

- Le Cocktail éclatant, composé de musique, théâtre, danse et bétonnière est une formule qui convient parfaitement à ce festival, mais le reste du temps, n'est-il pas compliqué de trouver des dates et des lieux qui reçoivent des structures comme la vôtre ? 

Non, bien au contraire, c'est un spectacle qui s'adapte à tous les lieux, tous les évènements et tous les publics. Il tourne depuis deux ans et nous avons été programmés dans des contextes divers et variés, du gros festival à la fête de village. D'ailleurs, nous tenons à ce que nos spectacles soient accessibles et qu'ils puissent se jouer partout. 

- Quels avenir/projets pour l'entreprise Morel & fils après le mariage de la nièce et du facteur ? En ces temps de crise, l'état licencie les intermittents si bons soient-ils or le bâtiment recrute, une reconversion est-elle à craindre? Si reconversion il y a, seriez-vous plus swing sur toiture ou tango en plomberie ? 

D'abord le mariage c'est pas fait, on va bien réfléchir, même si...
Et ensuite, intermittent c'est un régime d'assurance chômage, pas un statut. Donc, si on était licenciés, ce serait en tant que musiciens, et pas par l'Etat, qui n'est jamais notre employeur. Et nous n'avons que des contrats à durée déterminée, courte en général. C'est plutôt des fins de contrat que des licenciements, en général. Ce qui peut arriver, c'est de ne pas trouver suffisamment de contrats.
Mais la crise chez les Morel ! même pas peur, on a déjà mis en orchestre un boulanger, un cuisinier et un éleveur de chèvre, on fait de la musique sur moissonneuse batteuse... c'est une bonne idée la plomberie. 

Merci encore d'avoir su prendre le temps de nous répondre et de nous avoir transportés pendant le festival, bonne route à vous !

22/08/2012

Pas de repos pour les braves !

Le week-end s'annonce (oui dès le mercredi, jour de Mercure à privilégier pour les annonces) donc le week-end (je me répète déjà) s'annonce (donc) chargé et explosif !
A Malguenac, commence le festival des « Arts des villes Arts des champs » avec Steve Allen, Mamani Keita, Pierrick Pedron... où, à regrets, nous ne serons pas... faut dire que nous nous y sommes pris un peu tard pour demander les accréditations... et puis nous n'avons pas vraiment insisté non plus car l'équipe prévue pour le « Couvre-Feu Festival » ne pouvait pas se démultiplier, y'a plutôt eu des pertes, genre défection, Tonito nous a lâché pour Aurillac (le Festival ), il a intérêt à ramener des images de ouf et des interviews pas trop bidonnées pour une fois...
Le défi pour nos héros (n'ayons pas peur des mots !) à Corsept sera de tenir ferme jusqu'à l'Emir Kusturica en folie avec le No Smocking Orchestra à 23h45 le dimanche. Je vous passe les préparatifs en catastrophe, les comptes en banque troués, la panne sèche, les rebondissements heureux... ou j'en parlerai plus tard parce que Washe trouve ça super passionnant. Pour une fois nous allons essayer de faire le plein de contenus audio-visuels, étant donné que l'inauguration du site internet (Faded Gecko voit grand !) est imminente, soirée à La Paillote le 20 septembre pour sa mise en ligne, dois-je le rappeler ? (d'autant que c'est un scoop, personne ne l'a encore annoncé *)
Donc ce week-end, foncez ! C'est la fin août, adieu Canicula ma petite chienne chérie ! Venez orages ! Tempêtes sonores et sensuelles ! Faded Gecko fait face au vent !
 
 A.Vice(n)
* Le programme vous sera communiqué sous peu... suspens !


06/08/2012

San jyla en tournée et bientôt de nouveau en CD

Hello there, you know what? Le groupe des Bretons de San'Jyla est sur la route et prévoit de sortir un CD pour le 5 octobre. En attendant de voir ce que donne leur opus, vous pourrez les apercevoir sur la route de la fin de leur tournée d'été :

01/08/2012

Couvre Feu Festival

Un an après le grand brasier, l'équipe de Faded Gecko s’apprête à se mettre une nouvelle fois en alerte pour couvrir le Couvre Feu Festival du 24 au 26 !
Pour sa 11ème édition, le festival revient avec une prog' une nouvelle fois du feu de dieu. Entre autres : Marcel et son orchestre, Caravan Palace, Beat assaillant, les Hurlements d'Léo, Dirtyphonics, Giédré, Alpha Blondy, The black seeds, le Peuple de l'herbe, Emir Kusturica et bien d'autres pour égayer vos soirées !
Il y aura aussi à côté des concerts pleins de stands, d'activités et d’événements sur et autour du site. Bref, pas le temps de s'ennuyer au Couvre Feu.
L'accès au nirvana, c'est 50€ pour les 3 jours ou 20€ par soirée (25 sur place) et ça promet d'être une nouvelle fois un instant magique.
NB : c'est à Corsept près de Nantes.

Plus de détails par ici !