07/09/2012

Couvre-Feu , le festival sans fin

Suite à la défection précédemment dénoncée de Jokoko, c'est en duo que nous avons remis le couvert et que nous avons couvert Couvre-Feu. Couverture nuageuse plutôt, épaisse et mouillée le vendredi. D'autant que nous arrivâmes vers 5h du mat, tant par professionnalisme que pour éviter les barrages filtrants où barbotent les poules bleues de Vendée. La fièvre montait dans la joie. Et nous top professionnels nous nous levâmes vers 13h, prîmes le café et planifiâmes les interviews avec Patricia. Anne-Cécile, notre attachée de presse préférée, n'est pas là : coup dur. On est un peu les chouchous d'Anne-Cécile, même si elle ne nous le dit pas... Là nous ne sommes pas encore saouls et Patricia ne remarque même pas nos efforts.
Peine perdue : donc nous commençons à boire. On tape dans notre stock car le bar artiste n'est pas ouvert aux journalistes avant 18h... Nuages compacts et public clairsemé, les Skroks allument avec bonne volonté ce pétard mouillé, nous passons vite fait devant car nous devons aller interviewer Caravan Palace. (voir interview)
Du coup nous loupons Gédéon... Le festival commence pour nous avec Marcel et son Orchestre, faut bien écouter vu qu'on leur pose des questions après. Le grand trav qui joue de la basse et me fait de l'oeil me branche tout de suite.
Bien qu'arrivé en avance je vais réussir à repartir en retard alors autant prendre un peu de bon temps. Je m'adapte vu qu'il n'y a pas de girls band Norvégien au programme cette année (souvenir ému des petites Confiture de Chatte*). Il pleut pas mal l'aprem, du coup mon herbe est mouillée et la pelouse boueuse. Il en faut plus pour freiner les gars du Nord de Marcel et son orchestre. Tournée d'adieu oblige, ils mettent toutes leurs patates (au pluriel : y sont du Nord j't'ai dit, enfin Pas de Calais) dans ce set joyeux et revendicatif, électrique et tendre. Difficile de ne pas les aimer, y font chaud au cœur rien qu'à voir comment ils se marrent en balançant leur rock bien bourrin des familles, un rien swinguant malgré l'envie de pogoter qui prend certains. Le concert fini, tout le monde en redemande : facétieux, ils terminent façon danse des canards avec une invitation à la sarabande qui prend. Faut dire que le chanteur a passé pas mal de temps dans le public, savoir-faire incontestable, lien fort et chaleureux avec les gens. De l'authentique, du vivant à voir et entendre ici.
Bref ça a plutôt bien commencé sauf qu'il nous manque des vitamines, la poule bleue Vendéenne est gourmande et nous tellement pro que nous ne prenons guère le temps de baguenauder dans la boue à la recherche de la fontaine de jouvence... A cette époque là nous croyions encore à l'arrivée de renforts, comme à Cameron : il n'en sera rien, mais notre héroïsme et notre dévouement feront le reste (contrairement à certains de nos proches confrères de FG ...) . La re-découverte de Versus en live sera un de mes meilleurs moment. Alpha à la hauteur de sa légende et Giédré encore plus belle, gentille et scatologique que sur internet, donc quelques articles, interviews, vidéo bien chiadés ( c'est pour ça qu'ils ne sont pas encore prêts) . A très bientôt

* voir Katzen Jammer l'année dernière à Couvre-Feu

Voilà une petite mise en bouche avec des bouts de Marcel & son orchestre:  

Vicent

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