Samedi 11 juin, l’association Naataba Vibration, organisait à la salle de la cité à Rennes
son festival. Au programme du reggae, de l’afrobeat, et diverses influences (Mandingue, US…)
avec : Zionzinc, Lion show, Djoukan (pas de page web) et City Kay. Cette jeune association, dont le nom signifie «vibrer
ensemble» à pour but d’organiser des concerts pour la scène reggae/world music. Nous proposerons
bientôt une interview du président de l’association pour plus de précisions.
La soirée débute assez tôt avec Zionzinc que nous avons raté.
Nous arrivons à la salle de la cité où nous sommes très bien reçus par Kassoum, le président de l’asso, ce dernier nous installe dans les loges et nous accorde un entretien qui dure jusque à la fin du concert de Lion show. Nous avions néanmoins des amis dans la salle qui nous on rapportés la prestation du groupe.
Les musiciens de Lion Show, qui jouent de musique Mandingue et Casamance, nous ont offerts un voyage en Afrique la durée d’un concert grâce à leur ambiance sonore chaude et envoutante. Le
public, malheureusement venu trop peu nombreux, a grandement apprécié. C'était un bon moment durant lequel les musiciens ont su faire passer des émotions tout en restant dans la sobriété.
Nous arrivons en salle et c’est devant un public un peu plus nombreux, que le groupe Djoukan commence son set et dès leur première chanson l’audience est touchée par la magie de leur musique. La formation, outre le classique « power trio » (basse, gratte, batterie) est composée : du chanteur qui joue également, du n’goni, du Djembé et un peu de guitare. D’un joueur de n’tama, un de Djembé et d’un trompettiste, le tout étant sublimé par une chanteuse qui maitrise parfaitement la danse Africaine. Ils enchainent de longues chansons ariennes et entrainantes, ponctuées par des breaks mettant notamment la trompette et les percussions en avant. Ces moments rythmés sont pour la danseuse, propices à une vraie démonstration de son talent. Ce groupe, à l’identité originale,est une très bonne surprise et une découverte que nous allons suivre avec intérêt.
Suivent alors les City Kay pour clôturer la soirée. Du bon gros reggae bien roots qui fait vibrer la foule,
grossie par l’arrivée tardive des derniers renforts. Et yen a un, sur scène, qui vibrait particulièrement,
coiffé comme sa guitare, avec un jeu de scène "extra-terrestre!"Il avait l’air d’avoir soif.
Sinon la bande nous fait profiter de son reggae très propre, très pro. Des musiciens de qualité qui restent dans les racines du genre, et qui gagneraient peut-être à trouver leur originalité.
En conclusion, Naataba vibration réalise un très bon début et invite qui plus est des groupes
méconnus qui méritent de monter.
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