Festival couvre feu que font les pompiers ?
La flamme sacrée est là : brandie en rafales électriques tonitruantes par Suicidal Tendencies, relayés pour porter le flambeau par NRA et son punk rock aux accent fluxus. Pas le moindre extincteur en vue, le public danse hurle se déchaîne. Feux follets aux allures pétillantes, les Katsenjammer emportent corps et cœurs en joyeuses allumeuses norvégiennes, les pompiers commencent à faire la ronde avec tout le monde , le grand incendie peut continuer! Souffle brûlant, ce n'est pas Burning Spear mais Ticken Jah, Skindred et Nneka qui pulsent l'air brûlant d'Afrique et font briller la flamme de la justice et de la paix dans les esprits et les hanches . les Cash Stevens s'occupent du feu de joie y Fuel Fandango del fuego! Tout feu tout flamme encore La Phaze kazi à domicile entretien le foyer, enfin les Ogres de Barback et les Têtes Raides soufflent sur les braises d'un public conquis par ces chansons au coin du feu. Beaucoup d'étoiles dans les yeux , tous les cœurs embrasés ,aucun canadair pour les éteindre quelque chose qui unie encore notre société se jouait ici, une chaleur humaine partagée, sublimé, portée au nues en flamme au crépuscule, car évidemment le soleil était le grand complice de tous ces joyeux incendiaires.
Vendredi. Arrivé à 19h FGT (Faded Gecko Time) sur le site du festival Couvre Feu, qui fêtait cette année ces 10 ans, avec un programmation plutôt attirante.
On rentre dans la foule avec le concert de Danakil, sous le chapiteau principal. Le public est déjà présent en masse, chose étonnante en début de soirée, mais il semble que le groupe attire du monde.
Un set très pêchu en ce début de festival avec des lignes reggae bien roots, mais qui dérivent aussi par moment en plans rock.
Le groove est là et le public est conquis, cependant l'attitude ado rebelle/rasta du chanteur pourra en agacer certains.
Le concert suivant: fuel fandango nous a totalement échappé, c'est donc l'occasion de parler un peu plus du site.
Au cours de nos déambulations nous découvrons deux chapiteaux/scènes. Dans un autres, "le petit atelier" Eric Fleury, illustrateur pour le Couvre Feu expose ses œuvres.
On ne loupera pas "le chapiteau des surprises" et ses soirées à thèmes, plutôt bien barré. On y rentre facilement, sans trop savoir quand on va en sortir...
L'organisation de l'espace et des circulation était intelligente.
De retour sous le grand chapiteau on se questionne sur l'artiste qui passe, mais on est rapidement déçu par un set franchement mou et un chanteur pas très convainquant. On comprend en faite qu'il s'agit des Têtes raides.
[EDIT]: Bien. J'ai été condamné par le tribunal de la rédaction à argumenter d'avantage. Disons que j'attendais des Têtes qu'ils me fassent vibrer, sortir du brouillard. Je ne crache pas sur leur qualité musicale, où leur sincérité, simplement que l'alchimie n'a pas fonctionné avec moi. Je laisse à d'autres le soin d'apprécier. [/EDIT]
Cependant les fans qui s'étaient déplacés semblaient satisfait, à l'image de cette demoiselle qui disait avoir vraiment aimé, et plus particulièrement l'hommage à Mano Solo par la reprise d'un de ses textes.
[EDIT]: Bien. J'ai été condamné par le tribunal de la rédaction à argumenter d'avantage. Disons que j'attendais des Têtes qu'ils me fassent vibrer, sortir du brouillard. Je ne crache pas sur leur qualité musicale, où leur sincérité, simplement que l'alchimie n'a pas fonctionné avec moi. Je laisse à d'autres le soin d'apprécier. [/EDIT]
Cependant les fans qui s'étaient déplacés semblaient satisfait, à l'image de cette demoiselle qui disait avoir vraiment aimé, et plus particulièrement l'hommage à Mano Solo par la reprise d'un de ses textes.
Alors que nous finissions de nous installer sur le camping, nous avons aussi loupé le Black Rooster Orchestra. Dommage ça nous aurait peut-être plus intéressé que les Têtes Raides.
On fait tout de même attention à être bien présent pour les Suicidal Tendencies. Une entrée sur scène monstrueuse avec un public déjà survolté. La pression ne retombe pas du concert. Ils nous offrent un son bien propre, et en somme plutôt varié. Mes craintes d'avoir un concert un peu redondant se sont vite volatilisés et je me suis laissé facilement prendre au jeu. Le batteur nous propose un solo de brute, sans raffinement mais terriblement efficace.
Une énergie indiscutable et qui vaut vraiment le détour. Un rappel avec une invitation au public à monter sur scène pour un final très rapproché. Et le groupe enchaîne les poignées de mains avant de partir.
On atterris finalement devant DJ Zebra, qui remplace Missil. Alors, on espérait avoir de la grosse drum'n bass pour finir la soirée en beauté. Malheureusement ça plus été set de boite de nuit avec un DJ qui fait le show man avec des formules réchauffés.
Des remix foireux des tubes intergénérationnels. Boris et son «Ta mère elle va jumper» n'a rien à lui envier...
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