Dimanche 2 Octobre, 4h30. C'est les tympans encore bourdonnant que je commence ce review du Dub Corner, 5ème du nom.
Car rien de tel que de pondre, à chaud, un article pour que celui-ci puisse être le plus complet. Et ils le méritent les rennais!
En effet, ce premier évènement dub de la rentrée a comblé toutes les attentes des Dub Addict que nous sommes.
Malgré des comparses retardés par de plus hautes affaires (on ne laisse pas une bouteille de vin s'éventer), je trace la route direction le Mondo Bizarro, bar culte de la scène alternative rennaise. A peine arrivé et ça sent déjà la Jamaïque. Le son se fait doucement entendre de l'extérieur. Je reste perplexe, on a déjà entendu plus conséquent aux précédents Dub Corner. Ma clope écrasée, un tampon sur le bras, ça y est, je peux enfin profiter de la soirée. Nickel, une chaise se libère juste devant moi et je peux reposer mes jambes avant d'entamer le marathon du skank. Le son est de bonne qualité (malgré quelques aïgus un peu criard), on reconnaît la patte des locaux d'International Skankers. Je m'avance afin de reperer les murs et leur disposition, avant de me rendre compte que je me trouve à côté de la seule colonne sortie ce soir. Et même si cela suffit amplement, mon tempérament sonophage aurait apprécié une 2ème colonne. Tant pis, je me place face au mur, prends mes marques et, très rapidement, je me laisse porter par du dub roots profond, très prenant. Ah, ils sont doués les rennais! Le public, chauffé au sens propre comme au figuré (la clim SVP!!), se met à skanker à l'unisson. La recette roots/digital/steppa d'International Skankers fait fureur. Les machinistes gèrent un excellent set et les MCs se lachent, dans une parfaite osmose.
Mais la pause arrive, et c'est au tour de Roots Meditation de prendre le relais. Accompagnés, au chant, de Mo'Kalamity, on s'attend à du lourd et c'est ce qu'on nous offre. Car les parisiens, forts de leur expérience, ne se laissent pas démonter face aux résidents rennais. Assurance sans doute apportée par une des voix montantes du reggae/dub héxagonal. Et quelle voix!! La chanteuse se montre aussi à l'aise sur des dubs lents et profonds que sur des steppa rythmées, avec toujours autant de beauté et de brio. Petit à petit, les machinistes se lâchent, en même temps que des basses plus conséquentes.
Ça y est, mes acolytes sont enfin arrivés. mais la chaleur suffocante me force à aller prendre l'air. "Bon, on fume une clope et on y retourne", ou pas. Car je prends une longue pause et lorsque je rentre dans le bar, les rennais ont déjà repris le relais depuis quelques temps. Tant pis, on se remet à nos places et c'est reparti pour un tour. Et pas des moindres car nous resterons jusqu'au final. En attendant, les basses ont autant augmenté que la chaleur de la pièce. Enfin, les International ont sorti le grand jeu. les bouchons bien dans les oreilles, on peut profiter d'un son de qualité. Le set est rodé, bien maitrisé. Les dubs s'enchaînent facilement. Malheureusement, toute chose ayant une fin, le dernier morceau sonne déjà et nous finissons la soirée sur un dub lent, très planant, afin de redescendre en douceur. On s'est bien régalé, mais naturellement, on en redemande. Ce sera pour une prochaine fois. On sort, on fume une clope, puis Ours nous conseille d'alpaguer les mecs d'international Skankers afin d'obtenir une interview.
On fonce, résultat, on va bientôt boire un coup avec eux et on vous promet une interview d'ici peu.
Glenn pour faded gecko.
Car rien de tel que de pondre, à chaud, un article pour que celui-ci puisse être le plus complet. Et ils le méritent les rennais!
En effet, ce premier évènement dub de la rentrée a comblé toutes les attentes des Dub Addict que nous sommes.
Malgré des comparses retardés par de plus hautes affaires (on ne laisse pas une bouteille de vin s'éventer), je trace la route direction le Mondo Bizarro, bar culte de la scène alternative rennaise. A peine arrivé et ça sent déjà la Jamaïque. Le son se fait doucement entendre de l'extérieur. Je reste perplexe, on a déjà entendu plus conséquent aux précédents Dub Corner. Ma clope écrasée, un tampon sur le bras, ça y est, je peux enfin profiter de la soirée. Nickel, une chaise se libère juste devant moi et je peux reposer mes jambes avant d'entamer le marathon du skank. Le son est de bonne qualité (malgré quelques aïgus un peu criard), on reconnaît la patte des locaux d'International Skankers. Je m'avance afin de reperer les murs et leur disposition, avant de me rendre compte que je me trouve à côté de la seule colonne sortie ce soir. Et même si cela suffit amplement, mon tempérament sonophage aurait apprécié une 2ème colonne. Tant pis, je me place face au mur, prends mes marques et, très rapidement, je me laisse porter par du dub roots profond, très prenant. Ah, ils sont doués les rennais! Le public, chauffé au sens propre comme au figuré (la clim SVP!!), se met à skanker à l'unisson. La recette roots/digital/steppa d'International Skankers fait fureur. Les machinistes gèrent un excellent set et les MCs se lachent, dans une parfaite osmose.
Mais la pause arrive, et c'est au tour de Roots Meditation de prendre le relais. Accompagnés, au chant, de Mo'Kalamity, on s'attend à du lourd et c'est ce qu'on nous offre. Car les parisiens, forts de leur expérience, ne se laissent pas démonter face aux résidents rennais. Assurance sans doute apportée par une des voix montantes du reggae/dub héxagonal. Et quelle voix!! La chanteuse se montre aussi à l'aise sur des dubs lents et profonds que sur des steppa rythmées, avec toujours autant de beauté et de brio. Petit à petit, les machinistes se lâchent, en même temps que des basses plus conséquentes.
Ça y est, mes acolytes sont enfin arrivés. mais la chaleur suffocante me force à aller prendre l'air. "Bon, on fume une clope et on y retourne", ou pas. Car je prends une longue pause et lorsque je rentre dans le bar, les rennais ont déjà repris le relais depuis quelques temps. Tant pis, on se remet à nos places et c'est reparti pour un tour. Et pas des moindres car nous resterons jusqu'au final. En attendant, les basses ont autant augmenté que la chaleur de la pièce. Enfin, les International ont sorti le grand jeu. les bouchons bien dans les oreilles, on peut profiter d'un son de qualité. Le set est rodé, bien maitrisé. Les dubs s'enchaînent facilement. Malheureusement, toute chose ayant une fin, le dernier morceau sonne déjà et nous finissons la soirée sur un dub lent, très planant, afin de redescendre en douceur. On s'est bien régalé, mais naturellement, on en redemande. Ce sera pour une prochaine fois. On sort, on fume une clope, puis Ours nous conseille d'alpaguer les mecs d'international Skankers afin d'obtenir une interview.
On fonce, résultat, on va bientôt boire un coup avec eux et on vous promet une interview d'ici peu.