Samedi 21 mai, soirée constellation #3 à la salle de l'échonova à Vannes (56). Au programme Shadow Boxing (pas vu), Afrika Bambaataa, Tambour battant et Aphrodite.
Nous allons commencer l’article par une rapide présentation de la salle toute neuve de l'échonova. C'est un complexe comprenant une salle de concert avec une bonne acoustique, de taille correcte (600 places debout): On n'y est pas trop à l'étroit et l’on peut facilement approcher de la scène (ambiance détendue).
L’espace comporte également des studios de répétition (de bonne qualité ils ont étés testés par nos soins) et un studio d'enregistrement disponibles et pour un prix très correct. Tout est détaillé ici: http://www.lechonova.com allez jeter un coup d’œil.
Nous débutons la soirée avec le groupe Afrika Bambaataa. A notre arrivée dans la salle, le public est en cercle. «Que ce passe t’il encore?» Tout s’explique! Quelques breakdancers venus de leur propre chef, nous proposent une démonstration d’un bon niveau. En effet Afrika est un groupe de hip/hop malheureusement à notre goût, pas le genre de hip/ hop intéressant… Le DJ à l'air complètement stone et pas très actif ni réactif. Le MC s'apparente plus à un chauffeur de salle ou à un surveillant de piscine. Mais le pire c’est les balances, elles sont tout bonnement inexistantes (aïe). Le MC case 3-4 paroles par-ci par-là entre les «put your hands up!» «Sing hOOhoO» avec un son au micro très claquant tandis que le DJ passe ses pistes avec des sonorités plus feutrés et des basses lourde ; ça fait un peu l'effet un mec bourré qui chante par dessus un CD…
Quand les breakdancers arrêtent leur démonstration, 20 minutes avant la fin du concert le publique se tourne alors face à la scène. Mais l'ambiance «lycéens bourrés» et les remixes mollassons nous incitent à prendre l’air.
Retour en salle pour le début de Tambour battant et des balances toutes neuves. Le show semble déjà beaucoup plus intéressant. Un son un peu dub step, avec des penchants clubbers/house. Un MC qui vient redonner la pêche sur certains morceaux. Une vraie énergie dégagée. Néanmoins le publique n'a pas changé l'ambiance ne colle toujours pas, contrairement au sol, couvert de bière et partiellement constellé de vomis. Au final on passe de temps à autre jeter un coup d’œil au concert, mais au final certains morceaux font un peu trop house à notre goût, cependant, les fans du genre devraient aimer. on remarquera tout de même la performance scénique des artistes (batterie électronique notamment). Reste le public qui est décidément insupportable. Et fier de l’être.
Enfin, le concert d'Aphrodite a lieu. Ô miracle, le public a bien changé, au dodo les ados. Toujours quelques boulets mais rien de comparable avec les concerts précédents. Le volume à été légèrement augmenté mais reste encore très appréciable sans bouchons d'oreilles. DJ Aphrodite qu’on ne présente plus (mais si «T’as du jungle?» dans Human-trafic,) nous délivre un set Drum de qualité et réussit à nous surprendre. De la jungle bien massive avec des passages radicalement dub step. Il nous ressort ses sons les plus connus (on n’échappe pas à un bon stalker à la fin), mais il passe aussi du neuf. Il placera des remix de tubes du genre très appréciables. On reconnaîtra Damian Marley, Pendulum, les Fugees, the Prodigy, John Holt et quelques autres.
Il fait même des breaks aux sonorités carrément reggae! Mais tout cela sans repasser les "classiques du DJ de kermesse". Le créateur du label "Urban Take Over" nous offre un set de pratiquement 2 heures bien pimenté et clôt ainsi admirablement une soirée qui avait pourtant commencée en demi-ton.
Fin des concerts à 3h. Une nouvelle soirée mémorable.
Ours & Jokoko
Ours & Jokoko
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