24/01/2012

Monkey-B à la citadelle de la culture Vannetaise que constitue dans les circonstances actuelles l'échonova...

    Nous allons vous conter une histoire, une épopée, une légende. Celle de deux jeunes héraut téméraires membre de la confrérie du gecko... A la recherche de leurs destins respectifs.
Le Graal de leur quête, l'objet de leur convoitise, leur anneau uni... bref, leur but était de rencontrer le surprenant grand singe sage, sensuel, salace, savant: LE GRAND MONKEY-B et son alcoolyte MR Raan.
    La veille de leur GRAND départ, une soirée dans une auberge de la ville insoumise de Reine les avait quelque peu retardé. Le destin se liguait contre eux, le démon Hal'adêche les avait vraisemblablement maudit, en tous cas, aucun carrosse ne fut mis à leur disposition. C'est ainsi que le jour J du GRAND départ, les envoyés du gecko décidèrent de voyager léger. 

     SUR LE CHEMIN
   Tardivement, les deux compères comparses comprennent que le ventre vide, ils n'iront pas bien loin.. Mangeant encore du temps sur une marge déjà bien dépassée, ils font un détour dans une fameuse boulangerie avant d'entreprendre le périple à proprement parler. Les voilà rassasiés, ils se dirigent maintenant aux frontières de la ville dans l'espoir de voir quelques marchands daigner les prendre à bord de leurs véhicules. Faute de marchand, c'est un paria, un saltimbanque qui rapidement leur propose de les emmener à Gwened la bourgeoise. Cette fois, la chance et son Dieu Bor'Dednouil leur sauve la mise. Les élus obtiennent un double 6 sur leurs jets de persuasion et réussissent à convaincre leur convoyeur de se rendre à l'endroit même de leurs désirs: "la citadelle perdue de l'éconova". 

Sur la voix, le saltimbanque, décide de leurs faire ouïr sa musique déjantée, c'est violent, puissant et bien ficelé (du punk quoi!), évidemment ils adhèrent. Voyant qu'il n'a pas affaire à l'inquisition botanique, le chauffeur leur propose un peu de fleurs enivrantes... (Comme quoi tous le monde est...  marchand!)
Arrivés sur les lieux, nos champions laissent derrière eux le ménestrel tout en promettant de se recroiser lors des beaux-jours.


LA CITADELLE; LA RENCONTRE

    Enfin sur place, ce qui constitue déjà une petite victoire en soi. Sans autre encombre préalable, un ange vient à eux et les guide jusqu'à l'Oracle qu'est Monkey-B.
La rencontre commence par un:
"Voulez vous une bière?" lancé négligemment par ce dernier.
Fonçant droit dans le piège, les camarades acceptent l'offrande; ce qui les rendra -"rappelez vous que la veille ils avaient célébrés dignement Vendr'Disoir, divinité du week-end comme vous le savez tous"- particulièrement loquaces.
Et alors, certaines choses qui ne devaient pas être révélées furent.. hum, révélées! 
Mais.. Le langage utilisé par le GRAND Singe étant impossible à retranscrire par écrit, ils ne le feront pas..
Néanmoins, vous pouvez écouter les saintes paroles et ainsi "réveiller le primate en chacun de vous" grâce aux talents des Archimages qui ont crée l'olympus DP 20.

Lors de cet entretien, les deux hommes convient nos héros à une soirée dont ils seront les acteurs, le soir même!
Ne pouvant refuser une telle offre, ils se présentent à la GRANDE parade du singe fou!


THE SENSUAL MONKEY CIRCUS

  "On s'était donné rendez-vous dans 3 heures même lieu, même salle, même endroit!" Les deux membres du Gecko iront au spectacle et apprécieront les performance du maitre singe et de Raan, son compagnon d'arme! Et ils ne seront pas les seuls, la salle de bal sera complète! l'auditorium submergé par l'énergie dévastatrice du duo (et pourtant les dieux savent à quel point il peut être difficile de faire bouger le doigt d'un public vénètes). 
Le primate leur servira une musique urbaine minimaliste composé par les deux artistes. Les textes du singe sont le reflet de son farouche engagement et c'est tout à son honneur. On peut regretter qu'il n'y ait pas d'instru, on peut regretter que le public soit plus venus pour Orelsan dont on ne fera pas de commentaire, et soit par conséquent, un peu froid. On peut regretter beaucoup de chose, mais ça ne sert à rien car nos compagnons passerons tout de même un bon moment en compagnie de ce grand primate au cœur d'or et à l'énergie franche et sincère.

On vous laisse avec un clip fraichement sorti de derrière les fagots.


Jack & Ours.

23/01/2012

Un petit cadeau de début d'année.

Hello there, le collectif Nantais des C2C (quadruple champion du monde du DMC de 2003 à 2006).
Collectif dont les différents membres ont également montés les projets: "Hocus Pocus" & "Beat Torrent".
<== Bref ce collectif là!   
Vient de sortir son premier EP intitulé "Down The Road" qui est dispo sur le lien;
Leur vinyl sera disponible pour le mois de Février et on attend ça avec impatience!


Bonne suite à tous!

22/01/2012

Une info avec beaucoup d'avance.

Bonjour à tous et à toutes; nous avons la joie de vous annoncer la venue du projet commun des artistes de "brain damage" & de "high tone" à savoir la formation "High damage".
On sait que les Lyonnais de High tone sont friands de telles experiences (et ont tendance à le faire beaucoup), il suffit d'écouter un peu leurs albums passés pour se rendre compte que pour eux la musique est le fruit
des rencontres:
La perspective de les voir au coté de leurs voisins Stéphanois est donc des plus alléchantes, et le label Jarring effect qui ravi les oreilles des connaisseurs depuis dès années sortira un album de cette formation le 26 Mars.
Ça se passera à:
                           -Nantes le 19 Avril 2012
                           -Brest le 20 Avril
                           -l'Echonova (Vannes)  le 12 Mai
                           -Nous affichons les dates de L'ouest, le reste de la progr ici.

12/01/2012

Le Mondo fête ses 10 ans!

Le premier soir tient ses promesses au Mondo Bizaro ; punk positif et Ragga militant , mix festif sexy et péchu, l'ambiance est chaude. J'arrive à 20h45 FGT , pas facile de capter le groupe en train de jouer, faut dire bonsoir , trouver à boire, digérer le sandwich kefta chopé en chemin. Je capte Ramses viteuf et là je m'aperçois que je n'ai rien pour enregistrer le son ou l'image...aller retour express pendant PomPom Beretta, Karo me dit que c'était super quand je reviens, Ramses est introuvable ce qui me permet de me laisser emporter par le torrent électrique de Tupalos. Ils ont du chien ces post-punks ! Facile vu qu'il y a là deux membres des mythiques Dogs, XXXX le batteur et Christian , ce soir à la batterie. Nico le nouveau venu balance une basse bien frappée et plutôt ronde qui soutient à merveille les textures arrachées, ultra nerveuse des guitares, la lead de Christian tantôt en contre rythmique tantôt en trilles sur-aigues , toujours en quête de la tension maximum. Un bémol pour le chant  plutôt pop et qui semble se chercher. La voix du chanteur flotte , plutôt légère, en permanence à deux doigts d'être submergée par des flots d'aigus et de medium saturés. Nico et Christian viennent en renfort pour les choeurs, toutes trippes dehors, bombardements lourd de la grosse caisse, caisse clair mate et tribale , cymbale sabrées, musique viscérale. Des espaces cosmiques   se dessinent entre caves pleines de son, hangar vibrants, "Pour moi c'est en deuxième case que ça part ...pour toi je sais pas " les guitares se calent en une seconde, le morceau part au milimètre, pêche de guitare synchro sur les temps, riffs simplistes ultra calés, quand l'art brut devient savant le rock décolle pour entrer dans " la Grande Musique " comme disait un petit lapin nantais.
Du coup ça dure vu que c'est bon et Ramses enchaine. Changement de plateau express. Bruno fait le son, et le con en nous glissant quelques mesures des Forbans et une version yéyé de paint it black (une chanteuse que je n'ai pas identifiée)...Il est mort de rire, nous aussi, Big Steph tient le bar , son imposante stature rend toute tempête chétive, et le vaisseau Mondo Bizarro traverse inter-espace et océan à sa vitesse de croisière ( la formule de la vitesse de croisière d'un bar rock se calcule comme suit : soit n le nombre de bières bues; N le nombre total de verres, P la quantité de pélos , G la proportion de gazelles , T le Bpm moyen , D le taux de décibels, X les produits inconnus, K le quantum de Punk, R  la longueur cumulée des dreads des rastas pésents,  V= (GxP)

Vicent

10/01/2012

Les Enfants de Morphée à Malestroit - Review


Bar le Goëland - Malestroit - 23 Décembre 2011, 21h17 FGT:

Le bar désert à notre arrivée, à Malestroit un 23 Décembre c'est sans doute logique mais bon.. L'endroit commence à se remplir quand Les Enfants de Morphée déboulent et s'installent rapidement (mais 1H après l'horaire annoncée par un site dont nous tairons le nom). Le concert démarre à peine et déjà je me souvient pourquoi j'avais tant accroché la première fois à l'échonova: cette énergie, toujours aussi fraîche.  
Le public, pour l'instant éparse reste dans l'ensemble stoïque face à la claque balancée par nos 3 compères. La batterie d'apparence basique nous réserve pourtant moult surprises rythmiques, et Rémy nous décrochera encore une fois la mâchoire par la maîtrise qui semble totale de sa guitare.
Les chansons passent et s'enchaînent sans qu'on ait vu le temps passer. Fin du 1er set.
L'occasion d'aller s'en jeter un ptit, et saluer les artistes.

Le bar est alors bien rempli. Bonne nouvelle. La foule autour du groupe pour le 2ème set s'accroît, mais l'ambiance ne semble pas s'envoler. Pourtant en face, le trio nous en ressert couche sur couche. Dom nous rappel qu'il est le boss de la basse avec ses plans de renégats du funk. A force de tentative pour faire bouger le public, quelques uns commencent à se lâcher un peu. Rémy nous ressert des solo déjantés, bien que toujours très propres, avec forces d'effets (sans trop en mettre pour autant). Sur la fin l'ambiance commence presque à chauffer dans le public et le groupe lâche tout. Un timide rappel du public pour 2 dernières chansons. Fin des hostilités...
C'est clair, Les Enfants de Morphée ont une pêche et un énergie qui fait plaisir. On ne demande qu'une chose: les voir sur une grande scène devant un public adapté!

Jokoko!

09/01/2012

Dub Corner, 7éme édition


Ce Samedi 4 Février se tenait au Mondo Bizarro la 7eme édition du Dub Corner. C'est sur un léger tapis neigeux qui nous y sommes allés.
Arrivés sur place, nous nous sommes engouffrés dans le bar, sans s'attarder à la bataille de neige avec nos voisin de l'arrêt de bus d'en face. Une fois bien au chaud, nous avons pu prendre place autour du sound system, situé dans un coin pret des loges. On peut dire qu'il y avait de la basse. A en faire trembler les murs. Mais très vite un problème est survenu: bouger entre le son, le bar, les toilettes, dehors... Entre ceux qui veulent s'approcher en masse et ceux qui veulent sortir en masse, les choses ne sont pas aisées. M'enfin on s'y accomodera.
Le son est plutôt bon, même s'il n'a rien d'original: du gros dub bien massif. C'est toujours amusant de voir l'équipe s'agiter autour des compresseurs et autres machines. Les MCs se relayent pour mettre le feu. Ils le font plutôt bien. Un petit bémol toutefois: certaines survibrations sont assez désagréables pour les oreilles, mais ça passe encore. La soirée se poursuit jusque tard et l'ambiance ne redescend pas. Fin  des festivités vers 3h. On rentre dans le froid, mais la bonne humeur et une super soirée gravée dans la tête!

L'interview bientôt dispo avec l'article!

04/01/2012

Winston Mc Anuff!

     Le Samedi 11 Février ce n'est rien de moins que Winston McAnuff -un des grands noms du reggae Jamaîcain - qui sera présent en Bretagne, entouré des Bazbaz Orchestra qui constituent un de ses projets les plus récents. Avis donc aux amateurs du genre, c'est une occasion à ne pas rater. Encore un beau cadeau de l'échonova qui vient d'ailleurs de compléter sa programmation.

25/12/2011

mhhh Noël

Joyeux Noël?

En ces périodes de fêtes, rares sont les concerts, alors on tente de s'occuper... En dehors des activités en famille, le glandage sur internet est une pratique de très haut niveau. C'est pourquoi je vous propose un blog bien trash, bien décalé mais tellement drôle: Mal Faits de Olivier Texier. http://otexier.blogspot.com/
Il travaille aussi avec le mensuel Psykopat, et collabore dans tout un tas de projets très intéressants. Pensez à y faire un tour, ça vaut le détour.

18/12/2011

Skip The Use (Review)

Ce n'est donc pas à l'Etage comme nous l'avions annoncé, mais dans la petite salle de l'Ubu que nous sommes allez écouter la fin de tourné de l'EP Sound From The Shadow des Skip The Use.

Mais commençons par le commencement, c'est Nagnagnag qui ouvrait le bal avec leur pop/rock sympathique, je ne m'attendais à rien de bien exceptionnel ( ah, les préjugés. ) et bien que certaine mélodie n'avait rien de surprenant et que les dialogues chantés de voix d'homme et de femme pouvait avoir un coté un peu trop « kitch » qui aurait pu faire fuir les âmes sensibles, le tableau ne fût pas si noir que cela. Le batteur notamment était d'une propreté et d'une énergie qu'on ne voit malheureusement qu'assez rarement. La basse n'était pas en reste avec quelques riffs qui groovaient bien comme il le faut. La salle de l'Ubu n'était que peu remplie et le public ne bougeait pas trop. Quelques sourire sur les visages nous faisaient comprendre que, tout de même, les porteurs de ses sourires appréciaient. Un solo final du lead guitar assez intéressant, et rideau. Une prestation sympathique en somme.

C'est donc quand les Nagnagnag sont parti que la majeure partie du public est arrivée, pas très sympa tout ça, mais bon, qu'est ce que vous voulez ?
La salle se remplit, on se retrouve avec un public plus jeune et plus virulent. On notera quand même que l'ambiance est assez éclectique, mêlée de ceux qui viennent du punk et qui suivaient Carving, l'ancien projet des membres de Skip The Use, et ceux qui viennent plutôt du Pop rock actuel. C'est un pari réussi pour Matt Bastard et ses acolytes, ils ont réuni des auditeurs issus de différents milieux musicaux, ce qui n'est pas toujours évident ! La foule se chauffe très vite, dès que les premières notes retentissent, ça décolle vraiment rapidement, ils ont la pêche ce soir, et ça se ressent ! Wahou, belle claque! Difficile de rester inerte dans une ambiance comme celle-la, les jolies filles remuent la tête, le sourire aux lèvres, tandis que les mâles, ici présents pour se défouler, ne se gênent pas pour le faire. Ca pogotte vite et bien, et l'humeur reste bonne  quand même. Cool. Les morceaux sont ponctués de quelque blagues, en tout cas ils ont la grande forme et ils sont là pour tout emporter, ils s'éclatent sur scène, et nous emportent dans leur élan d'adrénaline. Leur son reste nickel, mieux que sur le CD diront même certains. De toute façon, mieux vaut ne pas se leurrer, Skip The Use est un groupe fait pour le live et qui prend toute son ampleur en face à face avec leur public. On en ressortira bien fatigué après avoir pris un bain de foule tout de même revigorant et plein de bonnes énergies. Les concerts comme ceux-ci sont rares et si vous voulez passer un bon moment dans une ambiance détendue bien que bouillonnante, ne ratez pas cette formation, elle s'imprime dans votre mémoire pour un bon moment tout en laissant un arrière goût de pas assez, on en redemande!


Interview de Matt Bastard:


WASHE. 

01/12/2011

Soirée du 1er Décembre à la bascule.

     Ce jeudi premier décembre, le bar de la bascule dans lequel nous avons déjà passé de très bons moments,(l'expo zappa; the winter family), recevait le groupe Otto et le guitariste Thomas le Corre. (ici vidéo pas de nous)

   "Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques.         C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.

    Quelques instant après le départ de Mr le Corre, débarquent sur scène les membres de Otto visiblement motivés pour en découdre sérieusement. Si l'affiche décrivait la formation comme du "blues voodoo post indus" j'ai plus entendu pour ma part, du grunge expérimental pré apocalyptique. Leurs énergies plutôt négatives se mêlent parfaitement avec les projections un peu glauques (mouches écrasés sur un fond de couleurs passés, images grisâtres animés par quelques couleurs criardes..) qu'un "technicien d'ambiance" situé au fond de la salle dispose avec soin sur un rétroprojo sans douté récupéré dans le débarras d'une salle de math d'un collège ou même d'un lycée ayant décidé de passer à la nouvelle technologie. Mais l'engin d'une autre époque se marie vraiment bien avec le groupe que je sens nostalgique d'une certaine période que je situerais entre 1977 à Londres et 1994 à Seattle. Le guitariste fait crier sa Telecaster tout autant que ses cordes vocales et gère pas moins de 15 pédales d'effets modifiants sa propre voix et celle de sa guitare. Le bassiste un peu perdu, fait des sons pour le moins étranges en tapant et grattant les cordes de son instrument, tandis que la batteur a eu l'idée de rajouter à son kit de batterie de surprenants rajouts, un tom en Taule par exemple.. L'ensemble parvient à être assez cohérent dans son incohérence. Je pense forcément à Nirvana (surtout à l'album bleach) devant ce trio puissant au chanteur blond aux cheveux long yeux bleus et chemise de bucheron. Mais si on à déjà tous vu mille minablement mauvaises reprises de ce groupe mythique, Otto fait sa route différemment et puise son inspiration partout et nulle part, son énergie dans les trip(e)s et fait irradier sa puissance (peut être d'une façon un peu brouillon certes mais au moins ils dégagent quelque chose de fort.)
  Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.