On commence avec Nico Jones des Tagada au Liberté, lors de la soirée Tam Tam en version courte:Et en version longue:
Et aussi l'interview mouvementée des Enfants de Morphée, qui étaient à l'Echonova en 1ère partie des Ten Years After:
On commence avec Nico Jones des Tagada au Liberté, lors de la soirée Tam Tam en version courte:
En franchissant la porte de la salle j'me dit tout de suite: "bon bah ça envoie bien déjà!". Ça groove franchement, sur des gros riffs à la RATM. Je comprend mieux pourquoi ils ont mis les Rage dans leurs influences. Une bonne guitare bien énergique que Rémy maitrise parfaitement pour partir sur des plans psyché, une basse puissante et une batterie simple mais terriblement efficace. Le cocktail parfait pour me faire partir... loin!!!"Nous jouons partout, parfois dans des petites salles, parfois dans des grandes. Les petites salles sont plus disponibles. Je pense que les petites salles sont mieux pour le public. J'aime aussi les festival parce que j'y apprécie l'atmosphère.
Je pense que nous avons été très chanceux de jouer à Woodstock. Nous avions des enregistrements qui ont bien marchés avant, et nous avions déjà joué devant 5 ou 10 milles personnes. Et Woodstock nous a fait connaître à travers le monde entier. Nous avons vu ce film (illégalement bien sur). ça nous pris peut-être 10 ans avant d'être vraiment connus pour nos enregistrements, et maintenant vous pouvez voir le groupe sur Youtube.
J'ai produit le groupe sur les 2 premiers albums. Mais je voulais que le groupe ne soit pas une copie de l'ancien, je voulais que ça soit Ten Years Afters en 2010, pas un groupe de reprises. Comme nous avons un nouveau guitariste il apporte sa touche personnelle. J'aime changer tout le temps. En ce moment j'ai un autre projet de groupe: Hundred Seventy Split. On verra comment les choses se passent.
Les Gens ont maintenant accepté que Joe (le guitariste NDLR) fait maintenant parti du groupe. Beaucoup de gens n'ont jamais vu le groupe sans Joe. Et une chose intéressante et que les jeunes gens découvrent souvent le groupe par les anciennes musiques et voient ensuite le groupe avec les derniers enregistrements.
Quand j'était jeune il y avait l'herbe, mais il n'y avait pas de Meth', il y avait un peu de LSD ou de Coke mais je n'en ai jamais pris. Mais les drogues d'aujourd'hui sont très agressives..."
C'est alors que Easy Star All Stars sort son arme fatale. « Money ». Sans doute leur meilleure reprise et ils le savent. Faisant monter la pression en douceur, par la plus célèbre des lignes de basse des Floyd, et là ! Enfn, ils envoient tout ce qu'ils ont, et tout y passe. Du reggae roots, aux passages lents et profonds de leur dub, à un dancehall des plus emballé jusqu'au rock pur et simple. Pour finir en apothéose sur un reggae rock énervé. Wouaw !! On peut enfin souffler, tout en offrant un tonnerre d'applaudissements, et c'est peu payer pour une prestation d'une telle qualité.
Et voilà, un beau week-end comme l'élabo sait nous en concocter...
Après une bonne pose à l'extérieur, je retourne dans la salle juste à temps pour le début de Tagada Jones. Les balances m'avaient mis l'eau à la bouche, par la propreté du son, et on peut dire que j'ai pas été déçu. Un son impeccable, ça fait plaisir. Et c'est parti pour du gros pogo sur les titres qui bercés mon adolescence, et sur ceux du nouvel album, bien agréables aussi. Bon il faut dire qu'il n'y a pas de surprises, mais les Tagada sont là où on les attends, et bon dieux qu'est-ce que ça fait du bien! La chaleur monte, et il est de plus en plus dur de tenir. Fin du concert, on en redemande mais pas de rappel. Dommage.