Et voilà donc nos premières interviews fraîchement mixées:
On commence avec Nico Jones des Tagada au Liberté, lors de la soirée Tam Tam en version courte:
Et en version longue:
Et aussi l'interview mouvementée des Enfants de Morphée, qui étaient à l'Echonova en 1ère partie des Ten Years After:
27/10/2011
16/10/2011
Le festival la dent creuse.
La légende raconte qu'au cours des longues nuits glacées d'octobre, dans les contrées reculés de Bretagne, les autochtones s'adonnent à un bien étrange rituel. En effet, ils ont pour coutume de se rassembler dans une salle omnisports d'une petite bourgade (aux qualités acoustiques particulièrement... discutables) pour des fêtes inoubliables -du moins pour ceux qui échappent à l'amnésie. C'est au court de ces interminables soirées que l'on peut assister pour une somme modique, aux concerts de quelques groupes plus ou moins reconnus.
Faded Gecko s'y est immergé pour vous à l'un d'eux: La Dent Creuse à Guéhenno.
"Nous arrivons alors que la bataille a déjà commencé: les anglais de "kill the young" sont déjà passés, et le public, venu en trop petit nombre pour ce début de soirée ne nous offre pas d'écho de leur performance, nous les rencontrerons plus tard, mais ça, on en reparlera. C'est donc pour nous "les hurlements de léo" qui lancent les hostilités, et de quelle manière! Alors que les festivaliers arrivent encore par dizaines, nos artistes captent les regards et les oreilles bien que l'acoustique de l'endroit soit déplorable. Avec leur musique puissante et leur énergie débordante, leurs hurlements se font décidément entendre et sans plus attendre la soirée prend une tournure de fête, l'alcool coule à flot, le froid local entrainant sa consommation, pas la modération.. Mais revenons en aux huit bordelais bordéliques mettant en branle par le biais de leur barouf les badauds bourrés! Ils assurent toujours le coup grâce à leur batterie aux sonorités drum'n'bass, hyper carrée et pas très surprenante mais super efficace, parfaitement sublimée par les cuivres, bien soutenue par les guitares électriques, savamment accompagné par la contrebasse, et sachant faire silence lors des parties chantés. ça nous donne une très bonne cohésion pour groupe original, ce qui n'est pas évident quand on est huit sur scène, vous en conviendrez. Ils sont à l'aise, dans leur élément en ce qui concerne la relation avec le public, c'est fluide, ça donne le sourire et participe à griser les danseurs -pogoteurs venus honorer les vibrations sauvages émises par la bande"
Ours
"On profitera du changement de scène synonyme d'accalmie, pour faire un tour du parc. Pas de stand de prévention (donc pas de bouchons oreilles), pas non plus d'urinoir seulement des cabines, mais bien sur un stand bar interminable de quoi abreuver les celtes avides de boisson.
Quand La Phaze rentre en scène armé de leur légendaire envie d'en découdre la température remonte vite. C'est sûr, le Pungle ça réveil. Le son de la salle ne va pas en s'améliorant puisque les décibels sont encore augmentés. Les aigües deviennent vraiment criards. Voir la Phaze ça fait toujours bien plaisir, même si on les a vu 2 mois plus tôt. Et le chant reste audible. "R.A.S." est toujours d'actualité (chanson sur le danger que représente le retour en force du FN),c'est l'occasion de pogoter avec tout ce qu'on a dans le ventre, de se défouler sans retenue. Sur scène ce n'est pas non-plus la retenue qui prédomine on sent et on sait qu'ils se donnent à fond. Le public continu à se densifier devant les trois agitateurs, mais apparemment pas suffisamment pour subvenir aux besoins de l'association..
C'est dégoulinant de sueur qu'on quitte La Phaze. On tente d'obtenir une interview avec les Hurlements de Léo, malheureusement sur le départ et visiblement déçu du manque d’affluence ou bien fatigués.
On se replis donc sur Arnaud, guitariste de la Phaze pour une sympathique interview qui sera mixée avec celle de Damny que nous avions fait lors du couvre feu (et oui on a du retard).
Ours envoyé en émissaire dans la salle me fait signe que le concert de Deportivo est vraiment mauvais.
"Quand je suis entré, il y avait 40 personnes sur scène, que des filles de 14-17 ans et les musiciens qui continuaient péniblement à jouer leur set, l'une d'elle a criée "c'est trooop de la baalle" dans le micro, j'ai toute suite compris de quoi il en retournait, alors je suis partit car il y avait mieux à faire ailleurs; on venait de rencontrer les gas de kill the young, des perles rares! Plus tard, je suis retourné jeter un coup d’œil à la scène car je déteste les préjugés, les filles étaient descendus tout comme l'ambiance générale, plombée par la triste performance, je suis donc retourné dans les loges " (ours)
Je m'attendais pas à autre chose, c'est donc l'occasion parfaite d'enchaîner dans les loges avec Eric des Broussaï et de finir sur une interview surréaliste des British Kill the Young (que nous n'avons pas vus sur scène...) qui ne sera, et c'est bien dommage, peut-être pas très audible.
Voici donc l'interview de Broussaï:
Après moult péripéties on se retrouve à nouveau devant la scène pour l'ultime concert avec Broussaï. Bon point, le son est un peu moins fort et les aïgues passent beaucoup mieux. Ils ont eux aussi la pêche, et le public adhère à fond, l'ambiance se dégèle! Par contre le chant n'est pas toujours très juste. Et, personnellement j'suis pas un grand fan du genre. Mon avis est que les Dub Inc. ou les Danakil ils font bien leur travail, après faut aimer le style. Des "vibes roots" qui clôtureront la soirée sont tout de même un beau baroud d'honneur, qui arrive peut-être un peu tôt, pour le bonheur du public toujours enclin à repousser l'heure du dodo!
C'est donc une soirée réussie sur le point de vu musical malgré la sombre perf de Deportivo et l'audibilité du son qui ne vaut guère mieux, faute de local approprié. C'est au niveau de l'affluence que le résultat est le plus mitigé,peut être qu'en Octobre, trop peu nombreux sont les irréductibles sonophiles préférant honorer Dionysos à Morphée.
Plus d'une semaine après, Christian Josse, président de l'association se demande encore si le festival se reconduit l'année prochaine, avec des bilans financiers mauvais pour 2 années consécutives. Il est parfois dur pour les petits festis de s'en sortir. Et c'est vraiment alarmant.
Jokoko
Faded Gecko s'y est immergé pour vous à l'un d'eux: La Dent Creuse à Guéhenno.
"Nous arrivons alors que la bataille a déjà commencé: les anglais de "kill the young" sont déjà passés, et le public, venu en trop petit nombre pour ce début de soirée ne nous offre pas d'écho de leur performance, nous les rencontrerons plus tard, mais ça, on en reparlera. C'est donc pour nous "les hurlements de léo" qui lancent les hostilités, et de quelle manière! Alors que les festivaliers arrivent encore par dizaines, nos artistes captent les regards et les oreilles bien que l'acoustique de l'endroit soit déplorable. Avec leur musique puissante et leur énergie débordante, leurs hurlements se font décidément entendre et sans plus attendre la soirée prend une tournure de fête, l'alcool coule à flot, le froid local entrainant sa consommation, pas la modération.. Mais revenons en aux huit bordelais bordéliques mettant en branle par le biais de leur barouf les badauds bourrés! Ils assurent toujours le coup grâce à leur batterie aux sonorités drum'n'bass, hyper carrée et pas très surprenante mais super efficace, parfaitement sublimée par les cuivres, bien soutenue par les guitares électriques, savamment accompagné par la contrebasse, et sachant faire silence lors des parties chantés. ça nous donne une très bonne cohésion pour groupe original, ce qui n'est pas évident quand on est huit sur scène, vous en conviendrez. Ils sont à l'aise, dans leur élément en ce qui concerne la relation avec le public, c'est fluide, ça donne le sourire et participe à griser les danseurs -pogoteurs venus honorer les vibrations sauvages émises par la bande"
Ours
"On profitera du changement de scène synonyme d'accalmie, pour faire un tour du parc. Pas de stand de prévention (donc pas de bouchons oreilles), pas non plus d'urinoir seulement des cabines, mais bien sur un stand bar interminable de quoi abreuver les celtes avides de boisson.
Quand La Phaze rentre en scène armé de leur légendaire envie d'en découdre la température remonte vite. C'est sûr, le Pungle ça réveil. Le son de la salle ne va pas en s'améliorant puisque les décibels sont encore augmentés. Les aigües deviennent vraiment criards. Voir la Phaze ça fait toujours bien plaisir, même si on les a vu 2 mois plus tôt. Et le chant reste audible. "R.A.S." est toujours d'actualité (chanson sur le danger que représente le retour en force du FN),c'est l'occasion de pogoter avec tout ce qu'on a dans le ventre, de se défouler sans retenue. Sur scène ce n'est pas non-plus la retenue qui prédomine on sent et on sait qu'ils se donnent à fond. Le public continu à se densifier devant les trois agitateurs, mais apparemment pas suffisamment pour subvenir aux besoins de l'association..
C'est dégoulinant de sueur qu'on quitte La Phaze. On tente d'obtenir une interview avec les Hurlements de Léo, malheureusement sur le départ et visiblement déçu du manque d’affluence ou bien fatigués.
On se replis donc sur Arnaud, guitariste de la Phaze pour une sympathique interview qui sera mixée avec celle de Damny que nous avions fait lors du couvre feu (et oui on a du retard).
Ours envoyé en émissaire dans la salle me fait signe que le concert de Deportivo est vraiment mauvais.
"Quand je suis entré, il y avait 40 personnes sur scène, que des filles de 14-17 ans et les musiciens qui continuaient péniblement à jouer leur set, l'une d'elle a criée "c'est trooop de la baalle" dans le micro, j'ai toute suite compris de quoi il en retournait, alors je suis partit car il y avait mieux à faire ailleurs; on venait de rencontrer les gas de kill the young, des perles rares! Plus tard, je suis retourné jeter un coup d’œil à la scène car je déteste les préjugés, les filles étaient descendus tout comme l'ambiance générale, plombée par la triste performance, je suis donc retourné dans les loges " (ours)
Je m'attendais pas à autre chose, c'est donc l'occasion parfaite d'enchaîner dans les loges avec Eric des Broussaï et de finir sur une interview surréaliste des British Kill the Young (que nous n'avons pas vus sur scène...) qui ne sera, et c'est bien dommage, peut-être pas très audible.
Voici donc l'interview de Broussaï:
Après moult péripéties on se retrouve à nouveau devant la scène pour l'ultime concert avec Broussaï. Bon point, le son est un peu moins fort et les aïgues passent beaucoup mieux. Ils ont eux aussi la pêche, et le public adhère à fond, l'ambiance se dégèle! Par contre le chant n'est pas toujours très juste. Et, personnellement j'suis pas un grand fan du genre. Mon avis est que les Dub Inc. ou les Danakil ils font bien leur travail, après faut aimer le style. Des "vibes roots" qui clôtureront la soirée sont tout de même un beau baroud d'honneur, qui arrive peut-être un peu tôt, pour le bonheur du public toujours enclin à repousser l'heure du dodo!
C'est donc une soirée réussie sur le point de vu musical malgré la sombre perf de Deportivo et l'audibilité du son qui ne vaut guère mieux, faute de local approprié. C'est au niveau de l'affluence que le résultat est le plus mitigé,peut être qu'en Octobre, trop peu nombreux sont les irréductibles sonophiles préférant honorer Dionysos à Morphée.
Plus d'une semaine après, Christian Josse, président de l'association se demande encore si le festival se reconduit l'année prochaine, avec des bilans financiers mauvais pour 2 années consécutives. Il est parfois dur pour les petits festis de s'en sortir. Et c'est vraiment alarmant.
Jokoko
14/10/2011
Soirée du 13 Octobre: Les ten year after à Vannes.
"On rentre dans la salle en tout début de soirée, sur le tout début des Enfants de Morphée. Nous en avions préalablement écouté quelque chansons sur leur myspace. Et ça n'avait pas l'air mal du tout, cependant nous nous attendions à un concert de fusion ordinaire.
En franchissant la porte de la salle j'me dit tout de suite: "bon bah ça envoie bien déjà!". Ça groove franchement, sur des gros riffs à la RATM. Je comprend mieux pourquoi ils ont mis les Rage dans leurs influences. Une bonne guitare bien énergique que Rémy maitrise parfaitement pour partir sur des plans psyché, une basse puissante et une batterie simple mais terriblement efficace. Le cocktail parfait pour me faire partir... loin!!!
De plus, et ce n'est pas la premiere fois qu'on le remarque (voir article aphrodite) le son est juste au bon volume, merci l'échonova pour cette trop rare qualité.
Un excellent concert, comme je n'avais pas vu depuis un moment, ça fait vraiment chaud au cœur de voir des groupes d’aujourd’hui produire de telles sensations.
On regrettera cependant que le public de quinquagénaires reste amorphe devant ça! Certains semblent ne pas vraiment adhérer aux thème abordé (anarchisme, anti-militarisme, écologisme...). Dommage aussi que le show soit écourté à 40 minutes, mais les Ten Years Afters doivent enchaîner derrière.
En somme, les enfants de morphée, un groupe à suivre de très prêt."
Jokoko
"Une demie heure après cette délicieuse mise en bouche, les premiers riffs de guitare rameutent le public dégarni dans la salle, nous suivons les quadragénaires devant car les quinquas restent en retrait(e). La première chanson fait office de round d'observation: les nostalgiques de leur adolescence qui viennent de se trouver dérangés par les paroles incisives des Enfants de Morphée, sont entre autre là pour voir si le son qui a bercé leur jeunesse se perpétue bien malgré le départ d'Avin Lee. Et ça semble être le cas, on ne vois pas toute suite la foule se déchainer (faut pas exagérer) mais les visages ne se crispent pas et j'aperçois ô miracle! Même quelques sourires apparaitre sur certaines faces. Quand à moi je suis tout en joie; "Evolution", le dernier album du groupe légendaire m'avait semblé être plus pop qu'avant or je suis un mordu du blues et je ne goute que peu à la pop.
Et c'est bien du blues puissant que crachent les amplis de l'échonova, je suis emporté par le flot d'énergie déversé par les quartes acteurs, chaque note est un cadeau précieux que je savoure à sa juste valeur. Rien d’extraordinaire pour les TYA, me communiquent certains regards, je leur accorde que c'est sans doute un show habituel, mais réalisé par une équipe qui sors de l'ordinaire à l'image de Ric Lee qui apporte son grain de sel en nous offrant un solo de batterie d'une bonne dizaines de minutes (à 66ans!).
La sauce prend parfaitement et, à l'aide de morceaux tel que "I'd love to change the world", "I'm going home" et un long morceaux référence à Hendrix, aux Deep purple, Janis Joplin.. Ils parviennent à faire rajeunir -cerise sur le gâteau- le public pendant de longues minutes; bien qu'on soit dans ces moments là dans de la pure exposition, ça fait vraiment plaisir à entendre et à voir.
Là où on pourrais émettre un bémol c'est au niveau des balances, on entend pas assez la voix du chanteur ni le clavier. Pour la voix ce n'est pas forcément un mal, on sent que Joe Gooch est bien plus à l'aise à la guitare (et c'est un vrais chef), mais c'est vraiment dommage en ce qui concerne Chick Churchill, ce dernier semble d’ailleurs un peu extérieur à la musique produite (il est moins à fond) mais communique d'une façon très appréciable avec le public qui en redemande.
En somme même si les artistes ne font que répondre présent la où on les attends, ils nous prouvent qu'il n'y a pas toujours de secret et que c'est avec les meilleurs ingrédients qu'on obtient les mets les plus fins. La recette blues a une fois de plus régalée l'assistance aux cheveux poivre et sel qui pourtant, connais la musique. 23H30 marque la fin de la soirée, on se lèche les babines et reprendrions bien du rab' mais toute bonne chose à une fin. When the music's over, turn out the lights.
Et l'interview en Anglais:
Et sa traduction approximative:
Ours
En franchissant la porte de la salle j'me dit tout de suite: "bon bah ça envoie bien déjà!". Ça groove franchement, sur des gros riffs à la RATM. Je comprend mieux pourquoi ils ont mis les Rage dans leurs influences. Une bonne guitare bien énergique que Rémy maitrise parfaitement pour partir sur des plans psyché, une basse puissante et une batterie simple mais terriblement efficace. Le cocktail parfait pour me faire partir... loin!!!
De plus, et ce n'est pas la premiere fois qu'on le remarque (voir article aphrodite) le son est juste au bon volume, merci l'échonova pour cette trop rare qualité.
Un excellent concert, comme je n'avais pas vu depuis un moment, ça fait vraiment chaud au cœur de voir des groupes d’aujourd’hui produire de telles sensations.
On regrettera cependant que le public de quinquagénaires reste amorphe devant ça! Certains semblent ne pas vraiment adhérer aux thème abordé (anarchisme, anti-militarisme, écologisme...). Dommage aussi que le show soit écourté à 40 minutes, mais les Ten Years Afters doivent enchaîner derrière.
En somme, les enfants de morphée, un groupe à suivre de très prêt."
Jokoko
"Une demie heure après cette délicieuse mise en bouche, les premiers riffs de guitare rameutent le public dégarni dans la salle, nous suivons les quadragénaires devant car les quinquas restent en retrait(e). La première chanson fait office de round d'observation: les nostalgiques de leur adolescence qui viennent de se trouver dérangés par les paroles incisives des Enfants de Morphée, sont entre autre là pour voir si le son qui a bercé leur jeunesse se perpétue bien malgré le départ d'Avin Lee. Et ça semble être le cas, on ne vois pas toute suite la foule se déchainer (faut pas exagérer) mais les visages ne se crispent pas et j'aperçois ô miracle! Même quelques sourires apparaitre sur certaines faces. Quand à moi je suis tout en joie; "Evolution", le dernier album du groupe légendaire m'avait semblé être plus pop qu'avant or je suis un mordu du blues et je ne goute que peu à la pop.
Et c'est bien du blues puissant que crachent les amplis de l'échonova, je suis emporté par le flot d'énergie déversé par les quartes acteurs, chaque note est un cadeau précieux que je savoure à sa juste valeur. Rien d’extraordinaire pour les TYA, me communiquent certains regards, je leur accorde que c'est sans doute un show habituel, mais réalisé par une équipe qui sors de l'ordinaire à l'image de Ric Lee qui apporte son grain de sel en nous offrant un solo de batterie d'une bonne dizaines de minutes (à 66ans!).
La sauce prend parfaitement et, à l'aide de morceaux tel que "I'd love to change the world", "I'm going home" et un long morceaux référence à Hendrix, aux Deep purple, Janis Joplin.. Ils parviennent à faire rajeunir -cerise sur le gâteau- le public pendant de longues minutes; bien qu'on soit dans ces moments là dans de la pure exposition, ça fait vraiment plaisir à entendre et à voir.
Là où on pourrais émettre un bémol c'est au niveau des balances, on entend pas assez la voix du chanteur ni le clavier. Pour la voix ce n'est pas forcément un mal, on sent que Joe Gooch est bien plus à l'aise à la guitare (et c'est un vrais chef), mais c'est vraiment dommage en ce qui concerne Chick Churchill, ce dernier semble d’ailleurs un peu extérieur à la musique produite (il est moins à fond) mais communique d'une façon très appréciable avec le public qui en redemande.
En somme même si les artistes ne font que répondre présent la où on les attends, ils nous prouvent qu'il n'y a pas toujours de secret et que c'est avec les meilleurs ingrédients qu'on obtient les mets les plus fins. La recette blues a une fois de plus régalée l'assistance aux cheveux poivre et sel qui pourtant, connais la musique. 23H30 marque la fin de la soirée, on se lèche les babines et reprendrions bien du rab' mais toute bonne chose à une fin. When the music's over, turn out the lights.
Et l'interview en Anglais:
Et sa traduction approximative:
"Nous jouons partout, parfois dans des petites salles, parfois dans des grandes. Les petites salles sont plus disponibles. Je pense que les petites salles sont mieux pour le public. J'aime aussi les festival parce que j'y apprécie l'atmosphère.
Je pense que nous avons été très chanceux de jouer à Woodstock. Nous avions des enregistrements qui ont bien marchés avant, et nous avions déjà joué devant 5 ou 10 milles personnes. Et Woodstock nous a fait connaître à travers le monde entier. Nous avons vu ce film (illégalement bien sur). ça nous pris peut-être 10 ans avant d'être vraiment connus pour nos enregistrements, et maintenant vous pouvez voir le groupe sur Youtube.
J'ai produit le groupe sur les 2 premiers albums. Mais je voulais que le groupe ne soit pas une copie de l'ancien, je voulais que ça soit Ten Years Afters en 2010, pas un groupe de reprises. Comme nous avons un nouveau guitariste il apporte sa touche personnelle. J'aime changer tout le temps. En ce moment j'ai un autre projet de groupe: Hundred Seventy Split. On verra comment les choses se passent.
Les Gens ont maintenant accepté que Joe (le guitariste NDLR) fait maintenant parti du groupe. Beaucoup de gens n'ont jamais vu le groupe sans Joe. Et une chose intéressante et que les jeunes gens découvrent souvent le groupe par les anciennes musiques et voient ensuite le groupe avec les derniers enregistrements.
Quand j'était jeune il y avait l'herbe, mais il n'y avait pas de Meth', il y avait un peu de LSD ou de Coke mais je n'en ai jamais pris. Mais les drogues d'aujourd'hui sont très agressives..."
Ours
12/10/2011
easy star all star à l'échonova!
C'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'impatience qu'en ce jour du 15 Octobre 2011, nous retournons dans notre chère contrée morbihanaise, afin de savourer une soirée exceptionnelle à l'Echonova. Une affiche des plus alléchantes nous attendait avec, tout d'abord, Noom trio, groupe reggae/folk breton. Et, principalement, la venue des monstrueusement célèbres Easy Star All Stars, arrivant tout droit de New-York afin de régaler les bretons de leur dernier album, leur premier composé de morceaux originaux.
La soirée commence avec la prestation de Noom Trio, avec ses chansons métissées alliant des rythmes reggae avec des petites touches rock acoustiques. Les textes sont bien écrits, plein d'humanité. Le groupe breton essaye tant bien que mal de réveiller un public apparemment ankylosé et ne cherchant pas spécialement à profiter de la soirée. Et c'est bien dommage, car même si le Noom Trio a tout essayé pour faire réagir l'assemblée, celle-ci n'émet aucune réaction à une prestation pourtant tout à fait honorable. Mais quelques faiblesses (légères) dans certains textes peuvent laisser un peu perplexe, même si celle-ci sont bien vites rattrapées par une énergie et des parties instrumentales de très bon niveau.
Après une petite pause clope, vient le plat principal de cette soirée. Easy Star All Stars, offrant des versions reggae / dub des plus grands titres de Pink Floyd, Radiohead et des Beatles.
En effet ils ont tenté le pari, réussi, de rajouter leur touche reggae / dub aux titres les plus célèbres de ces groupes. Et dans le monde d'Easy Star All Stars, "Dark Side of the Moon" devient « Dub Side of the Moon », "Radiohead" devient « Radiodread » et "Sergeant Pepper's Lonely Hearts Club Band", « Easy Star's Lonely Hearts Dub Band ». Et si certains pourraient se montrer réticent alors envoyez-les écouter ces albums, car le savoir-faire des new-yorkais a fait ressusciter ces albums au royaume de Jah, et ça envoie du lourd !!!!
Reste maintenant à savoir ce que cela donne en live, et nous sommes là pour remplir cette tâche des plus ardue.... Et si Easy Star All Stars se fait un peu attendre, c'est sans doute pour faire monter la tension chez un public qui en a (vraiment, vraiment) besoin. Puis, les artistes entrent en scène, commençant leur set par un des morceau de leur dernier album, « First Light » album aux sonorités reggae / roots / dancehall bien marquées. Et grâce aux différentes voix du groupe (même si le groupe possède un chanteur et une chanteuses solistes, le bassiste, le guitariste et la claviériste donnent également de leurs voix), le groupe nous fait changer d'univers à chacun de leurs morceaux.
Puis, arrive les grands classiques du groupes tels que « Time » et sa superbe intro, « Karmapolice » où l'on entend la voix du guitariste. Tout cela parsemé, de temps à autre, par des couples dancehall, entonnés par le chanteur dont la voix ferait (normalement) danser même le plus coincé des trous du cul.
Malgré cela, le concert sera un peu gâché suite au comportement d'un public mou, à la limite du désagréable (si on ne peut même plus bouger dans un concert, mais où vas-t-on?!!). Nous décidons de nous calmer au coin fumeur. Nous sommes accueillis, à notre retour, par un dancehall particulièrement motivant, c'est là que je comprends que les new-yorkais ne font pas retomber l'ambiance d'un pouce, et ce, même si ils se donnent à fond. Ça fait plaisir à voir, et à entendre.
Puis, arrive, inéluctablement, la fin du concert. Heureusement, c'est ce moment que choisit le public pour se réveiller de sa léthargie, afin de faire revenir le groupe pour un dernier morceau.
C'est alors que Easy Star All Stars sort son arme fatale. « Money ». Sans doute leur meilleure reprise et ils le savent. Faisant monter la pression en douceur, par la plus célèbre des lignes de basse des Floyd, et là ! Enfn, ils envoient tout ce qu'ils ont, et tout y passe. Du reggae roots, aux passages lents et profonds de leur dub, à un dancehall des plus emballé jusqu'au rock pur et simple. Pour finir en apothéose sur un reggae rock énervé. Wouaw !! On peut enfin souffler, tout en offrant un tonnerre d'applaudissements, et c'est peu payer pour une prestation d'une telle qualité.
Merci à eux.
Glenn &Maltos pour faded gecko,
07/10/2011
l'art & public à l'élaboratoire!
Et voilà, un beau week-end comme l'élabo sait nous en concocter...
La 7ème édition de ces "portes ouvertes" -qui ont lieu régulièrement depuis 2010- a encore un fois réuni bon nombre d'artistes et de visiteurs, habitués ou simples curieux. Le principe : permettre "la rencontre d'un panel de formes d'art, chacune étant invité à présenter via la démonstration leur processus de création." Concrètement, une trentaine d'artistes et de groupes issus de différents collectifs venus présenter leur travail au public pendant 48h, dans des domaines aussi divers que la sculpture, la céramique, la peinture, le graff, la couture, la musique, la danse... avec spectacles et ouverture des ateliers la journée, concerts et son le soir, le tout dans le cadre grandiose du 48, Boulevard Villebois-Mareuil, gigantesque oeuvre d'art à ciel ouvert.
Malheureusement, en ce week end chargé du 8 octobre, vos serviteurs du FG crew n'ont pu être présents qu'à la soirée du samedi, manque de professionnalisme et gueule de bois carabinée ayant eu raison d'eux le dimanche (il faut bien que jeunesse se passe). Mais une chouette soirée en vérité dans cet endroit magique qui nous à changé des salles de concerts aseptisées et des coctails mondains avec des stars du rock'n'roll (voui, ça finit par être lassant).
Ma foi, l'ambiance au 48 était plutôt bon enfant, avec le Hop Hop Crew et ses airs de bal populaire sous chapiteau qui ont fait chavirer les coeurs et dégourdi les mollets au son d'un musique rom "arrangée" : accordéon, clarinette, saxophone, batterie et guitares évoluant au sein d'un répertoire tantôt larmoyant et tziganisant, tantôt plus swing et musclé, mais toujours efficace devant un public bourré mais néanmoins conquis, que même la proximité du bar (pourtant bien abordable) à eu du mal à éloigner de la scène à la fin du set. Bref, il apparaît encore un fois que c'est dans les vieilles soupes qu'on fait les meilleures soupières.
Ambiance bon enfant, donc, du moins en surface, car à la cave, c'est une autre histoire : une armée d'allumés en tous genres sautant et gesticulant sur une débauche de sons électronique et acidulés dans un décor... underground avec aux platines l'ami Alex (Fuel in Sekt) envoyant son set avec virtuosité. Pas le temps de réaliser où l'on a atterri, on est happé par le son et la teuf, prisonnier de la cave du 48 jusqu'à l'aube.
Enfin voilà, une bouffée d'air frais (voir plus si affinité) par ces temps de grisaille et à la prochaine! On vous tiendra au courant. Plus que jamais l'élabo mérite d'être protégé et défendu bec et ongle contre l'armée de méchants qui tente de nous l'abimer, et c'est le moment de se bouger la couenne si on veut que tout soit bien qui finit bien, ou plutôt qui ne finit pas. C'est de l'Art&zistance.
liens : http://elaboratoire.free.fr/
http://lartpublic.over-blog.com/
Auguste
La 7ème édition de ces "portes ouvertes" -qui ont lieu régulièrement depuis 2010- a encore un fois réuni bon nombre d'artistes et de visiteurs, habitués ou simples curieux. Le principe : permettre "la rencontre d'un panel de formes d'art, chacune étant invité à présenter via la démonstration leur processus de création." Concrètement, une trentaine d'artistes et de groupes issus de différents collectifs venus présenter leur travail au public pendant 48h, dans des domaines aussi divers que la sculpture, la céramique, la peinture, le graff, la couture, la musique, la danse... avec spectacles et ouverture des ateliers la journée, concerts et son le soir, le tout dans le cadre grandiose du 48, Boulevard Villebois-Mareuil, gigantesque oeuvre d'art à ciel ouvert.
Malheureusement, en ce week end chargé du 8 octobre, vos serviteurs du FG crew n'ont pu être présents qu'à la soirée du samedi, manque de professionnalisme et gueule de bois carabinée ayant eu raison d'eux le dimanche (il faut bien que jeunesse se passe). Mais une chouette soirée en vérité dans cet endroit magique qui nous à changé des salles de concerts aseptisées et des coctails mondains avec des stars du rock'n'roll (voui, ça finit par être lassant).
Ma foi, l'ambiance au 48 était plutôt bon enfant, avec le Hop Hop Crew et ses airs de bal populaire sous chapiteau qui ont fait chavirer les coeurs et dégourdi les mollets au son d'un musique rom "arrangée" : accordéon, clarinette, saxophone, batterie et guitares évoluant au sein d'un répertoire tantôt larmoyant et tziganisant, tantôt plus swing et musclé, mais toujours efficace devant un public bourré mais néanmoins conquis, que même la proximité du bar (pourtant bien abordable) à eu du mal à éloigner de la scène à la fin du set. Bref, il apparaît encore un fois que c'est dans les vieilles soupes qu'on fait les meilleures soupières.
Ambiance bon enfant, donc, du moins en surface, car à la cave, c'est une autre histoire : une armée d'allumés en tous genres sautant et gesticulant sur une débauche de sons électronique et acidulés dans un décor... underground avec aux platines l'ami Alex (Fuel in Sekt) envoyant son set avec virtuosité. Pas le temps de réaliser où l'on a atterri, on est happé par le son et la teuf, prisonnier de la cave du 48 jusqu'à l'aube.
Enfin voilà, une bouffée d'air frais (voir plus si affinité) par ces temps de grisaille et à la prochaine! On vous tiendra au courant. Plus que jamais l'élabo mérite d'être protégé et défendu bec et ongle contre l'armée de méchants qui tente de nous l'abimer, et c'est le moment de se bouger la couenne si on veut que tout soit bien qui finit bien, ou plutôt qui ne finit pas. C'est de l'Art&zistance.
liens : http://elaboratoire.free.fr/
http://lartpublic.over-blog.com/
Auguste
soirée Tam Tam
Pour nous journalistes de faded gecko, La nuit des 4 jeudi a commencée dès l'aprés midi, en effet, jokoko, Vicent et moi même étions sur place pour une interview des Tagada Jones.
C'est ainsi qu'à 16H45 (FGT) nous nous retrouvons dans la luxueuse loge du liberté avec Nico Jones, chanteur des Tagada (on balance l'interview vocale après découpage.) Après un très bon moment passé en sa compagnie et un rapide tour de la salle.
Retour sur le lieu une poignée d'heures plus tard et motivé à profiter de la nuit. Et c'est IMG qui lance le bal avec un ska punk chanté en Gallo, si certains n'apprécient pas cette dernière touche, le groupe la défend toute particulièrement comme vous pourrez l'entendre dans leur interview (on la travaille) de mon point de vue, il est plus pertinent de chanter sa langue locale que de baragouiner dans un Anglais dégueulasse pour faire classos (et je sais que les Tagada m'approuveraient). Sinon leur son tourne bien, ils dégagent une bonne énergie et le publique est plutôt réceptif à la musique fusion. En plus de cette qualité, ils affirment vraiment leur engagement «pour la cause des gens bien» (décentralisation du pouvoir, écologie...) En somme un bon moment passé avec les Bretons d'IMG qui ont fait aussi bien pogoter que danser la foule.
Voici l'interview de IMG:
Je sort de l'ambiance pour plutôt calme des loges pour me plonger dans l'ambiance du concert de Mon Côté Punk... plutôt calme aussi! Ça parle beaucoup, sans long discours, mais le chanteur à l'air complètement raide. Des longues cassures entre les morceaux qui déstabilisent un peu. Cela dit le peu de musique que j'entends me paraît pas mal. J'aimerais les revoir pour me faire une réelle opinion. Faudrait qu'ils m'expliquent tout de même où est leur côté punk.
Après une bonne pose à l'extérieur, je retourne dans la salle juste à temps pour le début de Tagada Jones. Les balances m'avaient mis l'eau à la bouche, par la propreté du son, et on peut dire que j'ai pas été déçu. Un son impeccable, ça fait plaisir. Et c'est parti pour du gros pogo sur les titres qui bercés mon adolescence, et sur ceux du nouvel album, bien agréables aussi. Bon il faut dire qu'il n'y a pas de surprises, mais les Tagada sont là où on les attends, et bon dieux qu'est-ce que ça fait du bien! La chaleur monte, et il est de plus en plus dur de tenir. Fin du concert, on en redemande mais pas de rappel. Dommage.
DJ Blue, dont les mix Drum&Bass/chants bretons m'intriguaient a malheureusement été déprogrammé. DJ bocal qui la remplaçait mixe seulement entre les concerts. La soirée ce finit donc là. On retrouve alors Nico Jones pour une petites interviews supplémentaire après le concert.
05/10/2011
Couvre Feu - Dimanche
Avec un peu de retard, voici le review du dimanche au Couvre Feu!
Le dernier soir arrive déjà, mais pourtant la flamme est toujours là. Après l'incendie du Samedi soir, comment sera ce Dimanche? La prog semble bonne, on est impatient d'y être...
Plus de nouvelles du 3ème mousquetaire, Vicent. Il aurait apparemment été aperçu à roder autour du parking des camions. On programme malgré tout des interviews, sans trop savoir comment les enregistrer.
Retour sur le site. Les Westcostars ont entamés leur show, au milieu du parc, sans scène. Les zicos vêtus en gangsta, sont bien là avec une pêche d'enfer. Le tromboniste avec une horloge autour du coup façon Flavor Flav des Public Enemy. Ça ne manque pas d'énergie, ça ne manque d'humour et d'auto dérision, pourtant le public reste stoïque. Je pense qu'on va mettre ça sur l'heure (autour de 18h FGT). Il faut dire que la dernière fois que je les ai vu c'était il y a 2 ans, à 1 heure du mat', place St Michel à Rennes (au bout de la rue de la soif), pendant les transmusicales. C'était juste pas pareil!
Le soleil cogne et nous cherchons de l'ombre. Nous en trouvons sous le chapiteau où Andreas & Nicolas nous proposent leur show musical comique. Faut dire qu'ils me font bien marrer. J'ai l'impression de ne pas être le seul (tout âge confondu), pourtant certains semblent blasés et partent. Vicent réapparaît entre 2 chansons, bonne nouvelle. On continu à se marrer. Le concert est un spectacle bien travaillé, et carrément tourné vers l'aspect humoristique, sur une musique de variété qui tire à certains moments vers le kitch et à d'autres vers le rock. Ils se défendent plutôt bien à mon sens... et leur singe batteur sorti tout droit d'un univers complètement fantaisiste me fait délirer. Au moment du rappel, les gens fuient massivement pour aller attendre Tiken Jah. Hey! Partez pas, y'a encore le temps! Bon... le set se termine quand même super bien devant les derniers acharnés.
Le soleil descend dans le ciel et l'air se rafraîchit, pourtant la chaleur monte devant la scène où le public attend Tiken Jah Fakoly en masse. Les musiciens arrivent sur la scène et balancent un bon riddim. Blam! Entrée prophétique de Tiken qui déboule en bondandissant. Réaction générale, on dirait qu'y en a qui sont contents de le voir. Ça groove, ça traverse la scène dans un sens puis dans l'autre. Malheureusement ça s'essouffle assez vite. Certains passages un peu plats même. On redécolle tout de même sur les hits comme «Yen a marre», «Alou Maye» ou «Plus rien ne m'étonne». Un concert qui fait tout de même bien plaisir à voir et surtout à entendre. A vérifier sur d'autres concerts si la pêche est d'avantage présente (c'est aussi la une fin de tournée).
Voici une petite explication de Tiken Jah sur les événements de cet été en Côte d'Ivoire:
Après avoir essayé en vain de croiser Andreas & Nicolas pour une interview,, nous revenons sur le site pour le Numerica Rockestra. Ça commence bien, un son torturé, un univers qui commence à bien s'installer. Pourtant la communication avec le public ne passe pas vraiment. C'est pas faute de leur part d'avoir essayé, mais leur ton un peu léger ne colle pas vraiment avec une musique assez oppressante. J'aime assez pourtant, autour de moi ça semble plaire aussi . Nous passerons un bon moment à écouter ce Trip Hop électrique teinté de rock.
Nous réussissons enfin à capter nos deux compère d'Andreas & Nicolas pour une interview. Tanpis pour les Ogres de Barback...
On réapparait dans le parc pour l'arrivée de Skindred. Un set plein d'énergie, un son propre. Le chanteur avec son costume à paillette ultra Kitch à de l'énergie à revendre. Le gros heavy ponctué d'accent ragga se laisse vraiment bien écouter. Malheureusement nos obligations journalistiques et la fatigue ne nous permettent pas de rester jusqu’à la fin.
On travail en ce moment même sur les interviews, ça arrive!
Jokoko
Le dernier soir arrive déjà, mais pourtant la flamme est toujours là. Après l'incendie du Samedi soir, comment sera ce Dimanche? La prog semble bonne, on est impatient d'y être...
Plus de nouvelles du 3ème mousquetaire, Vicent. Il aurait apparemment été aperçu à roder autour du parking des camions. On programme malgré tout des interviews, sans trop savoir comment les enregistrer.
Retour sur le site. Les Westcostars ont entamés leur show, au milieu du parc, sans scène. Les zicos vêtus en gangsta, sont bien là avec une pêche d'enfer. Le tromboniste avec une horloge autour du coup façon Flavor Flav des Public Enemy. Ça ne manque pas d'énergie, ça ne manque d'humour et d'auto dérision, pourtant le public reste stoïque. Je pense qu'on va mettre ça sur l'heure (autour de 18h FGT). Il faut dire que la dernière fois que je les ai vu c'était il y a 2 ans, à 1 heure du mat', place St Michel à Rennes (au bout de la rue de la soif), pendant les transmusicales. C'était juste pas pareil!
Le soleil cogne et nous cherchons de l'ombre. Nous en trouvons sous le chapiteau où Andreas & Nicolas nous proposent leur show musical comique. Faut dire qu'ils me font bien marrer. J'ai l'impression de ne pas être le seul (tout âge confondu), pourtant certains semblent blasés et partent. Vicent réapparaît entre 2 chansons, bonne nouvelle. On continu à se marrer. Le concert est un spectacle bien travaillé, et carrément tourné vers l'aspect humoristique, sur une musique de variété qui tire à certains moments vers le kitch et à d'autres vers le rock. Ils se défendent plutôt bien à mon sens... et leur singe batteur sorti tout droit d'un univers complètement fantaisiste me fait délirer. Au moment du rappel, les gens fuient massivement pour aller attendre Tiken Jah. Hey! Partez pas, y'a encore le temps! Bon... le set se termine quand même super bien devant les derniers acharnés.
Le soleil descend dans le ciel et l'air se rafraîchit, pourtant la chaleur monte devant la scène où le public attend Tiken Jah Fakoly en masse. Les musiciens arrivent sur la scène et balancent un bon riddim. Blam! Entrée prophétique de Tiken qui déboule en bondandissant. Réaction générale, on dirait qu'y en a qui sont contents de le voir. Ça groove, ça traverse la scène dans un sens puis dans l'autre. Malheureusement ça s'essouffle assez vite. Certains passages un peu plats même. On redécolle tout de même sur les hits comme «Yen a marre», «Alou Maye» ou «Plus rien ne m'étonne». Un concert qui fait tout de même bien plaisir à voir et surtout à entendre. A vérifier sur d'autres concerts si la pêche est d'avantage présente (c'est aussi la une fin de tournée).
Voici une petite explication de Tiken Jah sur les événements de cet été en Côte d'Ivoire:
Après avoir essayé en vain de croiser Andreas & Nicolas pour une interview,, nous revenons sur le site pour le Numerica Rockestra. Ça commence bien, un son torturé, un univers qui commence à bien s'installer. Pourtant la communication avec le public ne passe pas vraiment. C'est pas faute de leur part d'avoir essayé, mais leur ton un peu léger ne colle pas vraiment avec une musique assez oppressante. J'aime assez pourtant, autour de moi ça semble plaire aussi . Nous passerons un bon moment à écouter ce Trip Hop électrique teinté de rock.
Nous réussissons enfin à capter nos deux compère d'Andreas & Nicolas pour une interview. Tanpis pour les Ogres de Barback...
On réapparait dans le parc pour l'arrivée de Skindred. Un set plein d'énergie, un son propre. Le chanteur avec son costume à paillette ultra Kitch à de l'énergie à revendre. Le gros heavy ponctué d'accent ragga se laisse vraiment bien écouter. Malheureusement nos obligations journalistiques et la fatigue ne nous permettent pas de rester jusqu’à la fin.
On travail en ce moment même sur les interviews, ça arrive!
Jokoko
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