Joyeux Noël?
En ces périodes de fêtes, rares sont les concerts, alors on tente de s'occuper... En dehors des activités en famille, le glandage sur internet est une pratique de très haut niveau. C'est pourquoi je vous propose un blog bien trash, bien décalé mais tellement drôle: Mal Faits de Olivier Texier. http://otexier.blogspot.com/
Il travaille aussi avec le mensuel Psykopat, et collabore dans tout un tas de projets très intéressants. Pensez à y faire un tour, ça vaut le détour.
25/12/2011
18/12/2011
Skip The Use (Review)
Ce n'est donc pas à l'Etage comme nous l'avions annoncé, mais dans la petite salle de l'Ubu que nous sommes allez écouter la fin de tourné de l'EP Sound From The Shadow des Skip The Use.
Mais commençons par le commencement, c'est Nagnagnag qui ouvrait le bal avec leur pop/rock sympathique, je ne m'attendais à rien de bien exceptionnel ( ah, les préjugés. ) et bien que certaine mélodie n'avait rien de surprenant et que les dialogues chantés de voix d'homme et de femme pouvait avoir un coté un peu trop « kitch » qui aurait pu faire fuir les âmes sensibles, le tableau ne fût pas si noir que cela. Le batteur notamment était d'une propreté et d'une énergie qu'on ne voit malheureusement qu'assez rarement. La basse n'était pas en reste avec quelques riffs qui groovaient bien comme il le faut. La salle de l'Ubu n'était que peu remplie et le public ne bougeait pas trop. Quelques sourire sur les visages nous faisaient comprendre que, tout de même, les porteurs de ses sourires appréciaient. Un solo final du lead guitar assez intéressant, et rideau. Une prestation sympathique en somme.
C'est donc quand les Nagnagnag sont parti que la majeure partie du public est arrivée, pas très sympa tout ça, mais bon, qu'est ce que vous voulez ?
La salle se remplit, on se retrouve avec un public plus jeune et plus virulent. On notera quand même que l'ambiance est assez éclectique, mêlée de ceux qui viennent du punk et qui suivaient Carving, l'ancien projet des membres de Skip The Use, et ceux qui viennent plutôt du Pop rock actuel. C'est un pari réussi pour Matt Bastard et ses acolytes, ils ont réuni des auditeurs issus de différents milieux musicaux, ce qui n'est pas toujours évident ! La foule se chauffe très vite, dès que les premières notes retentissent, ça décolle vraiment rapidement, ils ont la pêche ce soir, et ça se ressent ! Wahou, belle claque! Difficile de rester inerte dans une ambiance comme celle-la, les jolies filles remuent la tête, le sourire aux lèvres, tandis que les mâles, ici présents pour se défouler, ne se gênent pas pour le faire. Ca pogotte vite et bien, et l'humeur reste bonne quand même. Cool. Les morceaux sont ponctués de quelque blagues, en tout cas ils ont la grande forme et ils sont là pour tout emporter, ils s'éclatent sur scène, et nous emportent dans leur élan d'adrénaline. Leur son reste nickel, mieux que sur le CD diront même certains. De toute façon, mieux vaut ne pas se leurrer, Skip The Use est un groupe fait pour le live et qui prend toute son ampleur en face à face avec leur public. On en ressortira bien fatigué après avoir pris un bain de foule tout de même revigorant et plein de bonnes énergies. Les concerts comme ceux-ci sont rares et si vous voulez passer un bon moment dans une ambiance détendue bien que bouillonnante, ne ratez pas cette formation, elle s'imprime dans votre mémoire pour un bon moment tout en laissant un arrière goût de pas assez, on en redemande!
Interview de Matt Bastard:
WASHE.
Interview de Matt Bastard:
WASHE.
01/12/2011
Soirée du 1er Décembre à la bascule.
Ce jeudi premier décembre, le bar de la bascule dans lequel nous avons déjà passé de très bons moments,(l'expo zappa; the winter family), recevait le groupe Otto et le guitariste Thomas le Corre. (ici vidéo pas de nous)
"Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques. C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.
Quelques instant après le départ de Mr le Corre, débarquent sur scène les membres de Otto visiblement motivés pour en découdre sérieusement. Si l'affiche décrivait la formation comme du "blues voodoo post indus" j'ai plus entendu pour ma part, du grunge expérimental pré apocalyptique. Leurs énergies plutôt négatives se mêlent parfaitement avec les projections un peu glauques (mouches écrasés sur un fond de couleurs passés, images grisâtres animés par quelques couleurs criardes..) qu'un "technicien d'ambiance" situé au fond de la salle dispose avec soin sur un rétroprojo sans douté récupéré dans le débarras d'une salle de math d'un collège ou même d'un lycée ayant décidé de passer à la nouvelle technologie. Mais l'engin d'une autre époque se marie vraiment bien avec le groupe que je sens nostalgique d'une certaine période que je situerais entre 1977 à Londres et 1994 à Seattle. Le guitariste fait crier sa Telecaster tout autant que ses cordes vocales et gère pas moins de 15 pédales d'effets modifiants sa propre voix et celle de sa guitare. Le bassiste un peu perdu, fait des sons pour le moins étranges en tapant et grattant les cordes de son instrument, tandis que la batteur a eu l'idée de rajouter à son kit de batterie de surprenants rajouts, un tom en Taule par exemple.. L'ensemble parvient à être assez cohérent dans son incohérence. Je pense forcément à Nirvana (surtout à l'album bleach) devant ce trio puissant au chanteur blond aux cheveux long yeux bleus et chemise de bucheron. Mais si on à déjà tous vu mille minablement mauvaises reprises de ce groupe mythique, Otto fait sa route différemment et puise son inspiration partout et nulle part, son énergie dans les trip(e)s et fait irradier sa puissance (peut être d'une façon un peu brouillon certes mais au moins ils dégagent quelque chose de fort.)
Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.
"Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques. C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.
Quelques instant après le départ de Mr le Corre, débarquent sur scène les membres de Otto visiblement motivés pour en découdre sérieusement. Si l'affiche décrivait la formation comme du "blues voodoo post indus" j'ai plus entendu pour ma part, du grunge expérimental pré apocalyptique. Leurs énergies plutôt négatives se mêlent parfaitement avec les projections un peu glauques (mouches écrasés sur un fond de couleurs passés, images grisâtres animés par quelques couleurs criardes..) qu'un "technicien d'ambiance" situé au fond de la salle dispose avec soin sur un rétroprojo sans douté récupéré dans le débarras d'une salle de math d'un collège ou même d'un lycée ayant décidé de passer à la nouvelle technologie. Mais l'engin d'une autre époque se marie vraiment bien avec le groupe que je sens nostalgique d'une certaine période que je situerais entre 1977 à Londres et 1994 à Seattle. Le guitariste fait crier sa Telecaster tout autant que ses cordes vocales et gère pas moins de 15 pédales d'effets modifiants sa propre voix et celle de sa guitare. Le bassiste un peu perdu, fait des sons pour le moins étranges en tapant et grattant les cordes de son instrument, tandis que la batteur a eu l'idée de rajouter à son kit de batterie de surprenants rajouts, un tom en Taule par exemple.. L'ensemble parvient à être assez cohérent dans son incohérence. Je pense forcément à Nirvana (surtout à l'album bleach) devant ce trio puissant au chanteur blond aux cheveux long yeux bleus et chemise de bucheron. Mais si on à déjà tous vu mille minablement mauvaises reprises de ce groupe mythique, Otto fait sa route différemment et puise son inspiration partout et nulle part, son énergie dans les trip(e)s et fait irradier sa puissance (peut être d'une façon un peu brouillon certes mais au moins ils dégagent quelque chose de fort.)
Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.
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