21/05/2012

Un vendredi 18 Mai, à Bretignolles sur mer.

   C'est sous un ciel grisâtre (à l'image de ce magnifique mois de Mai !) que deux de nos plus dévoués éléments ont accosté pour vous dans la charmante petite bourgade de Bretignolles-sur-mer.
19H30 pas un chat sur Bretignolles plage, cependant on entend en plus de l'habituel murmure de l'océan, les vibrations émises par les Skatalites à quelques kilomètres seulement de cet endroit de sérénité totale.. Mais bon la plage.. On y reviendra plus tard.


    Pour le moment c'est bien au festival de La 7em vague que nous nous intéressons et particulièrement à son alléchante programmation, pour l'heure se sont les rois du ska Jamaïcain qui assurent l'ambiance. Pour l'heure? 19h54 (FGT) les stars de ska si tôt que ça? Pas possible! Malheureusement si, et c'est dans les longs bouchons que nous entendons leurs ultimes notes s’éteindrent, nos espoirs de voir enfin la formation des maitres du style avec. Dépités d'avoir manqué une telle occasion et ayant enfin réussi à s’extirper de l'embouteillage nous fonçons à l'entrée du festoch' histoire de retirer nos pass... qui mettrons plus d'une heure à arriver. Ainsi la gecko-team rate également la performance de Shantel & bucovina club orkestra.

    Un peu fâché avec nous même et avec l'orga, nous pénétrons enfin sur le sol promis, juste pour entendre le flot de vagues chaudes et déchainés délivré par higlight tribe. A l'entré, la foule des festivaliers s'agite telle des algues : notre rancœur s'évapore et laisse la place à la danse, à la transe, à la transcendance ! Un seul morceaux et déjà quelques milliers des 11000 fêtards attendu ce soir sont déchainés. L'énergie dégagée par les artistes désinhibe le public dans une ambiance percussive, tribale et mystique : un vrai cirque psychédélique. Les morceaux cycliques transportent les âmes des plus réceptifs bien plus loin que l'Afrique, que l'Atlantique que l’Antarctique. Un hic? Humm difficile de s'en prendre au plus populaire des groupes de trance instrumentale. Cependant nous osons émettre un petit bémol perçu par nos oreilles exigeante : si leur musique est une transe continue (ça c'est une très bonne chose) et mise avant tout sur le "kick-bass" comme il est dit sur leur site, on aurait souhaité des moments plus planants laissant une place plus importantes aux instruments mélodiques, ce qui reposerait nos fragiles oreille et donnerait d'autant plus de force aux "montées". De plus, la force de ce groupe est dans son énergie tribale, et nous trouvons que cette dernière est parfois perdu au détriment d'effets sur-utilisés Prenons par exemple les voix des talentueux chanteurs qui sont souvent soutenues par un échos (justifié), mais malheureusement, la technologie ne s'arrête pas là, et parfois vint à se faire entendre un effet de modulation dans le style pop actuelle (cet effet là). Dernière chose, un de nos reporter avait déjà eu l'occasion de bouger sur les vibes des Parisiens 4 années plutôt, et il a eu l'impression de revivre exactement le même spectacle... (évolution ?)
Bref.. On adhère quand même et remercions chaleureusement la tribu de nous avoir mis dans le bain de la 7ème ! Nous nous dirigeons maintenant en direction de la grande scène sur laquelle va se produire dans quelques instants Caravan Palace.

    Caravan Palace pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une bande de fondus du jazz-swing et de l'éléctro ayant eu l'envie géniale de marier les deux genres dans de l'éléctro-swing ! ils ont sortit leur deuxième album "panic" le 05 Mars 2012. La caravane démarre en trombe, ne laisse pas la fièvre redescendre, ils savent que leur tâche (passer après l'explosion tribale) n'est pas facile, la chanteuse le reconnait même face aux auditeurs pourtant envoutés par la formation énergique et talentueuse. Malheureusement, on trouve  les balances  trop déséquilibrées, répondant à la demande "festival" de "toujours plus de basses!" La Caravane est composée de supers musiciens mais leurs envolées mélodiques sont totalement bouffées par les kicks et les basses. Le violon, la guitare, le vibraphone, la clarinette et même la délicieuse voix de la chanteuse sont parfois inaudibles. C'est très frustrant, surtout quand on connait le potentiel du groupe (qui se situe bien au dessus du torrent de beats basiques déversés par les enceintes).
Bien que nettement terni par des réglages médiocres et par une coupure façade, le concert est tout de même d'une grande qualité artistique et semble avoir comblé les 7ème vaguiens.

   Vient pour nous le moment d'échapper à "Stuck in the sound" où plutôt de faire une interview avec "Natty Frenchy" le guitariste des Skatalites:
Le rencontrer fut un beau partage et nous console un peu d'avoir raté le groupe.

    Fin de l'entrevue et c'est Birdy Nam Nam qui prend la barre. Dés le début, le son est excessivement fort, l’ensemble devient une mélasse de basse, très vaseux, ça transporte une tranche des festivaliers, pour la plupart défoncés au son ou/et aux produits : ça prend au corps mais pas au cœur, niveau sensations c'est impressionnant, niveau musical... C'est très décevant (d'autres festivaliers le soutiendront).

   La fin de leur concert marque pour nous l'heure de rejoindre des membres de Caravan Palace dans leurs loges pour une rencontre. On discute autour d'une bière avec le vibra et le clarinettiste, avenants et très intéressant. Puis l'heure vient à l'interview avec le chanteur/violoniste/percussionniste:
 
    C'est à Agoria que revient l'honneur et le rôle de clôturer le vendredi soir, on l'aperçoit de loin, très dancefloor comme son, demain encore une grosse journée à venir.. allez hop ciao. (le DJ est snobé par un bon nombre de festivaliers).


Ours & Kapolunik pour Faded gecko.

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