Le Gecko était le Samedi 12 mai à l'Echonova pour l'une des dernière dates de High Damage. Cette formation réunissant High Tone monument du Dub instrumental, et Brain Damage, pas des moindres non plus de la scène Dub française.
Une interview de High Damage est à venir...
Mais revenons sur la soirée: le concert est prévu à 21H... Hein!? Mais y a pas de 1ère partie, pourquoi ils commencent si tôt? En se penchant de plus prêt sur la prog' on constate qu'en réalité Brain Damage ouvre les hostilités, Puis High damage et enfin High Tone. Soit 3 heures de son! (bon en faite on était déjà au courant, mais c'est plus marrant si on fait semblant de le découvrir... non? Ha! Ben tanpis.)
Quand on rentre dans la salle encore vide à 20h30 (ouai par contre on s'est plantés sur l'horaire... mais en avance pour une fois), on constate que Brain Damage à son espace au niveau de la régie son (oui, maintenant il joue seul depuis le départ de son bassiste), face à la scène, sur laquelle sont disposés des panneaux de toile qui cachent l'installation.
On aura aussi constaté que Brain Damage à pris soin de disposer du scotch sur son ordinateur afin d'en dissimuler le logo en forme de pomme... De quoi? On s'en fou? Ok, ok j'continue!
Brain Damage arrive alors (à l'heure lui), pour entamer le show. Les bados se regroupe donc autour de lui (le public tourne donc le dos à la scène pour ceux qui suivent).
Quand il commence à balancer le public est un peu frileux, et à part quelques acharnés, ça ne bouge pas vraiment. Puis petit à petit la salle se remplie, le set avance et les gens se mettent en mouvement. Le son pas trop poussé reste bien propre: en sound system rien d'extraordinaire, reste a voir ce que ça donnera plus tard...
Pour la musique, il s'agit d'un délicieux mélange entre Dub Step et des son plutôt Roots. Un cocktail énergique devant lequel il est dur de resté de marbre (ce que nous n'avons bien sûr pas tenté de faire je vous rassure).
Derrière lui défile des bout de vidéos, au contenu pouvant s'apparenter à ce que certains qualifieront de psychédélique.
Le set défile et arrive déjà à son terme, mais heureusement on n'en restera pas là, puisque sans interruption (si ce n'est un petit message de Brain Damage pour les annoncer), High Tone arrive sur la scène et le show de High Damage peu commencer.
Et là, bonne nouvelle: comme à chaque fois à l'Echonova le son est IMPECCABLE (j'y reviendrais).
Bien que l'on continuera à garder un œil sur Brain Damage, il est vrai que l’essentiel des événements se passent sur la scène et on ne peut donc pas voir les 2 en même temps (si vous n'avez pas compris ça, c'est que vraiment vous ne suivez rien... Je vous invite a reprendre l'article depuis le début)!
Sur la-dite scène, on entre aperçois des bouts de musiciens, leurs silhouettes projetés sur les panneaux et entre coupés de ces sempiternelles vidéos au contenu psychédélique (cela ne cessera-t-il jamais?)
Une installation pas révolutionnaire, mais qui colle vraiment à l'ambiance du set. Pour la musique, ça se rapproche beaucoup de ce qu'on peu entendre sur le CD (à quelques différences prêts). Oscillant entre énergie pure et déambulations dans des univers ténébreux.
Puis au file du set les toiles tombent et on découvre High Tone.
De même que précédemment, on passe de High Damage à High Tone sans transition.
Le public se concentre maintenant sur la scène pour apprécier la fin du show. Déjà 2 heures que ça bouillonne, mais le beat nous redonne l'énergie nécessaire à l'image du Rub-A-Dub Anthem. Le groupe nous sert principalement des morceaux de Outback, dont la très célèbre Dirty Urban Beat, moins agressive que la version studio.
Le son est toujours nickel, ce qui fait vraiment plaisir: en effet, les autres occasions auxquelles j'avais pu apercevoir High Tone, le son était franchement mauvais, et les basses recouvraient tout dans une bouillie peu compréhensible. Là on pouvait clairement tout distinguer avec une propreté sans égal. Un régal.
Le temps passe et l'on se dit qu'un bon vieux: Bad weather serait vraiment appréciable. Quel ne fut pas notre étonnement de constater que la volonté fut exaucée dans l'instant!
Aussi surprenant que cela puisse paraître (à savoir: pas trop), La pression n'a cessé de monter et quand le groupe quitte la scène, il est rappelé avec une vivacité mémorable. Les lyonnais reviennent alors pour 2 ou 3 chansons avant de disparaître.
On quitte alors la salle, après 3 heures non-stop à s'activer sur un son radicalement DUB. On comprendra mieux au réveil l'appellation High Damage...
Jokoko & Washe
Yess! Une review bien cool pour un concert bien cool! Continuez comme ça les gars ;)
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