Jeudi 17 Mai, le campus de l'INSA à Rennes était en ébullition dans l'attente de la 1ère soirée du rock'n solex.
19H FGT (Faded Gecko Time), l'équipe installe sa base mobile au plus près de l'action. On constate que comme chaque année, on peut discerner la scène de l'extérieur du parc. M'enfin bon, c'est quand même un peu pourri le concert de l'extérieur -_-'
Nous allons retirer nos pass, puis revenons à la base mobile pour la mise en condition. Une fois notre kit de survie en milieu festif prêt, nous entamons un tour du propriétaire. Le parc est disposé comme les année précédentes (à quelque chose près).
Sur la pelouse, devant l'entrée, comme tout les ans, les festivaliers et autres fêtards s'en donne à cœur joie pour profiter de cet fin d'après midi ensoleillée.
Mais déjà le 1er concert se fait entendre de l'extérieur et... ma parole!? ça à l'air pas mal!
Un saut à la base mobile avant la 1ère immersion; un passage au bar VIP et son ambiance club hype... douteuse; et c'est parti!
En réalité quand on arrive devant la scène le concert est déjà commencé depuis un moment.
Les Gordon Booze (comme nous le rappel le panneau au fond de la scène), gagnant du tremplin de cet année ont de l'énergie à revendre et ça fait franchement plaisir. Une formation peu commune: Guitare, Batterie, chant, trompette et... soubassophone pour la ligne de basse. Des plans de guitare complètements tarés, qui rappellent les débuts de system of a down, ou tantôt funky. Des rythmiques assez bancales, mais qui retombent souvent sur des lignes biens groovy, soutenues au Souba. La trompette agrémente de quelques formules mélodiques bien sympa ou qui vient doubler la guitare. Le chanteur pose un flow hip hop, partant sur de passages assez énergiques. Le tout rendant un alchimie assez équilibré et vraiment plaisante. Précisons que le quintette joue masqué. Le festival lui à installé cette année des écrans géants retransmettant le concert sur les bords de la scène et derrière la régie son.
Le public, encore relativement peu nombreux en ce début de soirée semble apprécier même si l'ambiance n'est pas à son comble.
Quant apparaît avec le groupe un 6ème homme: Gordon Booze, à l'image du logo du groupe: un moustachu en marcel arborant un magnifique slip blanc, et une cape orange. L'individu s'adonne alors à une pratique fort distrayante: Le slam sur énorme pouf. et la troupe disparaît.
En espérant les recroiser prochainement (ce qui ne devrait pas louper)!
Notre équipe se retrouve derrière la régie son afin de débriefer et vérifier le kit de survie, pendant que les I-Skanker assurent l'inter scène sur une ambiance un peu froide. Finalement un passage à la base mobile s'impose.
De retour dans le parc et Hollie Cook est déjà sur la scène. Le public est maintenant présent en masse. Un riddim au accent assez roots, mais avec des arrangements un peu variété/rock, parfois assez amusant. Un son globalement aériens. En somme la musique, n'est pas mal. Le chant de Hollie, n'a lui rien d'extraordinaire. Certes assez sympathique, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard.
On peut se poser des questions sur les raisons de son succès, mais on en trouver rapidement les réponses à l'analyse de son déhanché et de la coupe de sa robe.
Deuxième inter scène des I-skankers avec cette fois si une ambiance bien meilleure: Il y a foule autour de la petite scène, et ça bouge bien sur le vibe dub diffusées par l'équipe.
On quitte cependant cet espace pour aller faire une interview de Hollie Cook. Malheureusement la foule de "journalistes" et leur naturel à faire flipper un viking posent une ambiance assez oppressante. Enfin le début du concert de Max Roméo, et les basses qui font trembler les murs du préfabriqué ou se tenait l'interview portent le coup de grâce à nos derniers espoirs de faire une interview correcte.
-La bonne nouvelle étant que l'équipe sur place à la 7eme Vague aura réussi une interview de miss Cook le samedi dans de bien meilleurs conditions.
Max Roméo fait donc déjà vibrer le Rock'n solex quand l'équipe se faufile dans les backstages afin de rejoindre au plus vite la fausse.
War inna babylon, tribal war inna Babylon!!! Rah! Que c'est bon. Max Roméo enchaîne ses tubes avec War inna Babylon, One step forward, Wet dream... Il transporte littéralement le public dans un autre monde. Le son reste bien propre. L'ami Roméo qui n'est plus tout jeune, garde la pêche et mène bien son show dans sa tunique rouge. Du gros son bien roots, qui passera par des passages franchement Dub. Une 'tite Redemption Song en voix et guitare pour se poser un peu (tribute to Bob Marley)... Et ça redémarre au quart de tour sur un Ska bien péchu! Max nous tiendra en haleine jusqu'à la fin du concert et du tant attendu Chase the devil. Et l'ancien quitte la scène. Le public tente de le faire revenir avec force de cris et sifflets, mais rien n'y fait.
Encore un saut à la base mobile pour tenter de retrouver un membre de la confrérie du Gecko, perdu en route... en vain. Profitons-en pour mettre à jour notre kit de survie et retournons dans le parc. Les DJ de l'inter scène balancent (si mes souvenirs sont bons) en genre de jungle.
Il est temps pour nous de nous restaurer et de faire un check up des différents stand. Comme chaque année, aux toilettes sèche des DJs chelous se relayent pour poser des sont assez marrants.
The Inspector Cluzo monte sur scène. Un duo guitare/batterie accompagné pour l'occasion de 2 cuivres. Le front man déboule donc avec un gros son disto et une voix... what the fuck? Un genre de voix saturé suraiguë. Ok. Une vanne sur les bassistes. Deux vannes. 3 vannes... Bon c'est pas que j'sois susceptible mais son son de guitare de compense vraiment pas le manque de basse, et l'énergie s'en retrouve bien diminuée. On retombera par moment sur des gros riffs hardrock, m'enfin rien de ouf. S'en suivra un interminable passage ou voulant faire participer le public il fait monter sur scène 2 personnes pour faire on sais pas trop quoi. ça se soldera par un espèce d'un faux strip tease sans fin, exécute par un bonhomme trop saoul et... cette voix vraiment pas agréable. Bon j'crois qu'on va retourner au Dj des toilettes sèches. J'ai pas du comprendre le délire.
On reviens pour ne pas manquer le début de Deluxe. Arrivée sur scène de la clic de moustachus (et leur chanteuse qui n'en porte pas). Un set frais et pleins d'énergie pour nous relancer en cette fin de soirée. Un bon mix entre electro et instrumental. C'est clair que ça groove vraiment bien. Après ça part des fois dans des aspects un peu trop pop à mon goût (mais s'en non plus verser dans un son complètement lisse).
On passera quand même un pur moment en leur compagnie. Les poulains de Chinese man qui défendent bien leur bout de gras dans la ligné du maître en la matière. Un chouette groupe, qui nous invite à porter la moustache! Une bonne fin de soirée.
On les retrouvera quelques temps plus tard pour une interview avant leur départ du Solex. On va la mettre en ligne -dès qu'on a fait: Los 3 puntos, Jungle fever, Zenzile et High Damage :D
Nous reste plus qu'a transformer notre base mobile en luxueux dortoir pour nous remettre de tout ça...
Jokoko
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