"Lors de mon arrivée devant le bar, je distingue une foule de personne amassés au dehors, je m'assure alors que je n'ai raté aucun des artistes de la soirée, on m'assure que c'est juste la pause et que Thomas le Corre suivit de otto se produiront bien en deuxième partie de soirée. Ouf!
Il fait chaud à la bascule, il y règne toujours cette ambiance particulière et agréable, je retrouve quelques têtes, le lieu doit avoir ses habitués. Sur scène les amplis sont encore allumés, et les musiciens se trouvant dans la petite salle adjacente ne le sont pas moins, rien qu'à les voir je devine que ce sont des amateurs de sensations fortes, bon présage pour la suite des évènements. Au milieu des cymbales et autres curiosités explosés, exposés, entassés, entreposés devant nous, se dresse une petite chaise entourée de quatre guitares classiques. C'est là le matériel de Thomas qui fait une entrée discrète alors qu'encore beaucoup de gens sont encore dehors, mais ces derniers se replient vite à l'intérieur lorsqu'ils entendent les airs mélodieux entonnés par la douce guitare de notre ami, ses doigts se baladent avec une grande facilités et nous emportent dans un univers classico-psychédélique, imposant un silence aux auditeurs attentifs. Transportés dans une transe clame mais commune, le public et l'artiste découvrent et redécouvre respectivement, des chemins nouveaux et subtils chaque erreurs de la part de guitariste, venant troubler la fluidité de son jeu, lui décroche un sourire réprobateur accompagné d'un haussement de sourcil. Son son de guitare me fait un peu penser à celui de Johannes Moller dans un certain esprit classique tout en étant plus tourné vers un psychédélisme teinté de king Crismton ou encore de la chanson Embryonic journey de Jefferson Airplaines. Pas un autre bruit que celui des applaudissement et des notes des différentes guitare ne résonnera lors de son apparition, ce qui veut en dire beaucoup lorsqu'on assiste à une performance dans un bar, même si le public de la bascule est particulièrement respectueux.
Je souhaite donc une bonne continuation à ce groupe possédant un univers bien définit que je ne placerais pas plus dans le voodoo que dans le blues mais qui néanmoins a su trouver un bel accueil au sein du public de la Bascule."
Ours.
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